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Live Report
Killers - Paris
La Loco, le 24/01/2004
Par : Powersylv
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KILLERS / SCAVENGOURS / SOGRAFALTH / MY SEVERANCE - Paris (La Loco), le 24 Janvier 2004, 17H30
Voici quelques mois que je n'avais plus vu les basques les plus célèbres du metal ; la dernière fois c'était à Strasbourg en
septembre 2003 lors de cette très belle et fameuse première édition des Guardians Of Metal. Alors ce passage parisien
s'imposait afin de revoir le groupe suite à la sortie de son récent live Le Côté Live. C'est aussi l'occasion de retrouver
toute la fameuse bande de la mailing-list KILLERS et de passer un bon moment.
A l'affiche ce soir-là également les SCAVENGOURS et leur irrésistible heavy-thrash poilu qui serait capable de faire
headbanger une statut de cire du musée Grévin, et aussi les allumés notoires de SOGRAFALTH dont je ne me lasse pas. MY
SEVERANCE sera la découverte du jour.
Il faut dire que c'est le Nouvel An chinois en ce jour, et de ce fait, le concert a eu lieu dans la Petite Loco (où j'avais
eu l'occasion de voir DEATH ANGEL voici quelques semaines). Les horaires ont également été aménagés : ouverture des portes
17H00 pour un concert à 17H30, sortie obligatoire à 22H.
Le temps de déambuler dans la Loco, de se renseigner sur le prix des boissons (ouille, 4€ le soft, 5€ la bière, je comprend
que certains ont pris des réserves :)) ), de descendre les escaliers et nous voilà sur les lieux du crime.
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MY SEVERANCE commence son set tranquillement. Un groupe qui dénote sur l'affiche puisque musicalement, il s'agit d'un jeune
groupe de rock/metal gothique, avec des claviers atmosphériques et une bonne ambiance. L'atmosphère s'installe, on ressent
une certaine magie. La musique du groupe est plaisante, certains passages laissent présager du meilleur pour l'avenir mais
on sent encore un groupe fort jeune qui doit s'affirmer davantage (nul doute que celà viendra). On notera que la guitariste
et surtout la bassiste sont de charmantes et jolies jeunes filles, que le chanteur-guitariste possède un bon timbre de voix
et une présence hypnotique par instant. Les musiciens sont très statiques ... à la rigueur ce qui pourrait être interprété
comme un manque d'assurance n'est pas trop génant pour ce style de musique. L'influence PARADISE LOST est présente, le
groupe se fendant même d'une reprise sympa de "Once Solemn" des Anglais. Il n'en fallait pas plus pour me ravir :). Ce qui
est dommage, c'est que le clavier avait tendance à trop couvrir le reste, j'aurai préféré entendre davantage les guitares.
Un bon moment néanmoins, et un groupe à revoir éventuellement.
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C'est au tour de SOGRAFALTH d'être sous les spotlights. Et lorsque le groupe arrive sur scène, un grand sourire anime les
visage des connaisseurs. Il faut dire que c'est la troisième fois que je les vois et qu'on ne s'ennuie guère avec ces jeunes
loustics déjantés qui pratiquent ... comment dire ... un style à la croisée des chemins, entre le heavy/thrash, le
death/grind et une touche anti-conformiste prononcée qui peut faire penser à FAITH NO MORE. On s'attend à du délire sur
scène et à un gros contraste avec le groupe précédent. La dégaine est habituelle : chemise blanche et cravatte pour le
chanteur, perruques, baudruches Winnie et Tigrou de chaque côté de la batterie, perruques :)) Petit incident cependant, qui
a été géré avec l'humour imparable du groupe : une guitare ne marchait pas au début du concert. Le groupe meuble comme il
peut, le chanteur fait chanter le public, fait faire des vocalises, sort quelques vannes de son crû. Heureusement tout celà
fut vite rétabli, mais pour avoir déjà vu le groupe, il semble que ce contre-temps ait quelque peu affecté le groupe en
début de set, il y a un poil moins d'enthousiame que les 2 fois précédentes. Cependant ça s'est détendu vers le milieu de la
prestation. SOGRAFALTH nous sort les hymnes habituels, nous refait le coup du Chevalier Noir et de la Swordmaster... Le
chanteur présente comme à l'accoutumée les musiciens sur une petite parodie du "Brio" (je ne me souviens plus du nom du
groupe, ça passait à la radio dans les années 90, la chanteuse était une grande maguette blonde qui chantait en français
avec un accent). On apprendra également qu'un CD a été enregistré à la dernière Fête de la Musique, cool. Mais le visuel
doit manquer. Sur le final, le chanteur invite une jolie damoiselle du public à faire les choeurs, et le tout finit dans une
ambiance terrible. Ah, The Sografalth Experience, faut au moins vivre ça une fois dans sa vie :)
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A POIIIIIIIIIIIIL !!!! Les afficionados oursiens sont là et se font entendre alors que les 5 musiciens poilus de SCAVENGOURS
montent sur scène pour la boucherie. Quelques mesures d'intro et c'est parti pour un "Chickenstein" des familles, plus rageur
et thrash que jamais. Il faut dire que les morceaux sont maintenant beaucoup plus thrash qu’avant.
Avec ce nouveau line-up, les SCAVENGOURS ont trouvé une certaine stabilité, ce qui leur permet de donner des concerts plus
officiels, et surtout de progresser prestation après prestation. C'est du moins le sentiment qui en resort. Quelle différence
avec le concert qu'ils avaient donné en ouverture des Guardians Of Metal ! Le chanteur Nicky a trouvé ses marques et son jeu
de scène, fait d'humour et de bonnes réparties. J'ai également trouvé que les frangins aux guitares se lâchaient davantage.
Peut-être le groupe est-il plus confiant car il joue en quelque sorte ici devant son public ? Quand à Oso le bassiste, c'est
toujours le plus détendu du groupe, avec ses grimaces et ses poses, effet garanti ;). Dans l'attente du premier album, le
set-list est composée des classiques du groupe : on retrouve notamment les grand "Dead By Dawn", le célèbre "Metalbunker"
avec son passage farandolesque, "1789", "A poils les Ours" dont le refrain est repris par un public énervé (surtout les
premiers rangs), le très speed/thrash "Maniac Attack" (il tue sur place ce titre" et on finit en beauté avec le ravageur
"Scavengours". Purée c'est bon !
set-list SCAVENGOURS :
1) Chickenstein
2) Dead by dawn
3) Bloody skewer
4) Metal bunker
5) 1789
6) A poil les ours
7) Maniac attack
8) Scavengours
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Enfin, c'est le moment attendu par tous. KILLERS, tête d'affiche monte sur scène pour continuer d'enflammer la salle. Un peu
pris par le temps (sortie à 22 heures pour cause de nouvel an chinois), le groupe de Bruno Dolheguy aura néanmoins le temps
de nous sortir 17 cartouches pour faire parler la poudre. 17 titres, beaucoup de classiques habituels toujours interprétés
avec le dynamisme et la vigueur qui caractérisent la formation actuelle : "Le Côté Sombre" sonne le tocsin de manière
efficace (irrésistible en début de concert ce morceau), "Illusion", "Clandestinité", le très beau "Délire de Mort" etc ..
Mention particulière au morceau "Le Magicien d'Oz", petite surprise que réservait le groupe car il n'avait pas joué ce titre
depuis fort longtemps. Et puis "Rosalind" toujours aussi émouvante, les tueries que sont "Killers" et "Fils de la Haîne" etc
etc ... La scène n'est pas très grande mais les musiciens apparemment jouent sans vraiment s'en plaindre (Titi, le bassiste
qui est toujours en train de gigoter doit pourtant se trouver à l'étroit ;) ). En final, le traditionnel "Aigle Noir" (de
Barbara) est de la fête, ainsi que les 2 adaptations de MANOWAR et MOTORHEAD qui avaient été créées à l'occasion des trophées
Hard-Rock l'année dernière dans cette même salle.
A la fin du concert, le groupe se voit fêté par les fans (notamment les augustes membres de la mailing-list Killers-ml) pour
ses 20 ans de carrière. Un concert vraiment évenementiel donc, un autre encore plus évènementiel se tiendra en novembre du
côté du Pays Basque, ça promet d'être un très grand moment !
set-list KILLERS :
1) Le Côté Sombre
2) Illusion
3) Arrantzale
4) Clandestinité
5) Délire de Mort
6) Le Fils de la Haîne
7) Mauvaise Graine (intro)
8) Madarikatua
9) HM 2002
10) Azken Agurraren Negarra
11) Le Magicien d'Oz
12) Rosalind
13) Killers
14) L'Assassin
15) L'Aigle Noir
16) Habemus Metal (adaptation du "Black Wind, Fire And Steel" de Manowar)
17) Overkillers (adaptation du "Overkill" de Motorhead)
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