IN FLAMES + SOILWORK + PAIN ELYSEE MONTMARTRE - LUNDI 14 SEPTEMBRE 2002,18H Attiré par une superbe affiche, je me rendis donc le 14/10/2002 à l'élysée Montmartre pour assister à la prestation de PAIN, SOILWORK et d'IN FLAMES. Passons rapidement sur l'heure beaucoup trop tôt dans l'après-midi (18 h) qui a gêner beaucoup de Parisiens... C'est devant un parterre conséquent que PAIN débuta les festivités. Ce combo est drivé par Peter TATGREN qui rappelons-le n'est pas le premier venu. Il joue de la guitare et chante au sein d'HYPOCRISY et est également un producteur reconnu (DIMMU BORGIR entre autre). Je ne connaissais pas musicalement ce groupe mais je m'attendais à beaucoup plus aggresif mais cette remarque n'est en rien péjorative.. PAIN pratique un "electro metal" assez influencé par FAITH NO MORE avec une grande part laissée aux claviers et samples. Ils reçurent un bon accueil du public Parisien. Ensuite déboula SOILWORK. S'ils affichent une maîtrise assez remarquable au niveau des instruments sur CD, il y va tout autrement on stage. le batteur se distingua particulièrement en alignant pains sur pains. De plus, les scandinaves souffrirent d'un son manquant singulièrement de puissance. A revoir dans de meilleurs conditions donc. IN FLAMES eux, ne firent pas de quartiers. Gros son, superbe light show avec un "IF" au dessus de la batterie du meilleur effet, remarquable aisance instrumentale, set-list judicieuse qui piochaient dans tous les albums, bref rien à redire. le public Parisien ne s'y trompa pas et acclama longuement les 5 musiciens. Un futur très grand groupe donc. Bientôt au zénith ? En tous les cas, ça serait mérité car l eur musique pourrait potentiellement attirer un large public allant des amateurs de DEATH METAL aux afficionados du NEO METAL en passant par les "HEAVY METAL KIDS". Voici la chronique de POWERSYLV : Affiche 100% nordique à l'Elysée-Montmartre pour une affiche qui s'avère être exceptionnelle et où un public bigarré et éclectique s'est rendu. IN FLAMES, sans doute l'un des groupes leaders de la scène death mélodique scandivave, groupe qui fait partie de la race de ceux qui savent évoluer sans se renier et qui a sorti moultes albums d'anthologie (je pense notamment à The Jester Race et surtout à Whoracle et Colony, mes 2 préférés). SOILWORK, je ne connais pas musicalement mais dont la réputation est grandissante. Enfin PAIN, le side-project de Monsieur Peter Tagtgren (producteur qu'on ne présente plus et chanteur/guitariste/leader des géniaux HYPOCRISY) ... c'est d'ailleurs par ça qu'on commence. PAIN : c'est sous les acclamations d'un public déjà nombreux que le groupe arrive sur scène. PAIN n'est pas très connu ; ils en sont à leur troisième album (qui vient juste de sortir) et à ce qu'on m'a dit les 2 premiers n'ont pas été distribués en France. Peter arrive, sa maigre silhouette se détachant dans les lights. Il me semble que l'un des guitaristes était celui d'HYPOCRISY si je ne me trompe pas et d'après les souvenirs que j'ai du dernier Wacken. Quant au batteur, un grand blond qui se démenait derrière sa batterie, quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai appris qu'il s'agissait de Horg, le batteur d'IMMORTAL !!!! Ben oui, il est blond au naturel ! Etonnant non ? Pour le batteur, c'est un peu une récréation car par rapport à son jeu beaucoup plus accéré et double grosse-caisse de son groupe d'origine, ici, c'est pas du tout ça :o) Car malgré ces pointures de l'extrême, on ne peut pas parler de PAIN comme un groupe d'extrême. Déjà, on a des bisouillages électro, plus ou moins prenants suivant les titres. Ca peut en énerver pas mal mais moi qui ne suis pas fan de musique électronique, j'ai trouvé que dans la majorité des cas cet aspect était bien géré. Même si je n'ai pas accroché à tous les titres. Cela n'exclut pas que la musique du combo est variée, dansante même parfois (RAMMSTEIN n'est pas loin). Les parties plus metal évoquent le côté plus traditionnel et ambient d'HYPOCRISY (Peter Tagtgren d'ailleurs n'est que chanteur ici, et chante en voix claire). Après avoir chauffé un public énervé mais sans plus, PAIN a joué pendant un sacré bon moment. Mention à la version très personnelle du "Eleanor Rigby" des BEATLES que certains n'ont pas reconnu (il se peu même qu'il y a qui ne connaissaient même pas ce titre, incultes va !!!). A la fin je trouvais que ça commençait à faire long pour une première partie et il était temps car j'avais déjà soif :o) Bilan : un groupe assez spécial bien que restant dans le giron metal, pas vraiment mon registre habituel mais pour le peu qu'on soit un peu ouvert d'esprit, il y a la possibilité de trouver la prestation assez sympa. Petit tour au bar donc, avant d'attaquer SOILWORK. SOILWORK est un groupe dont j'entend parler de plus en plus, et en bien. Musicalement je ne connaissais pas ... enfin si mais surtout par les "on dit". Le dernier album etant parait-il un incontournable de cette année, je me suis dit qu'il fallait que je reste attentif à la prestation sous peine de passer à côté de quelquechose. Bien m'en pris car après une intro assez .... surprenante (le générique d'Indiana Jones lol), j'ai découvert un groupe qui dépote, aux titres qui évoquent IN FLAMES quand même, avec quelques samples en plus. Parfois, je sais pas pourquoi (quelques rythmiques sans doute) je pensais à PANTERA (??). La prestation en elle-même fut énergique, le bassiste très énervé en particulier et le chanteur chauve, carré fort comme un colosse. Le son aurait pu être meilleur je pense, mais bon, en général ça allait. Les chansons étaient très prenantes, avec la plupart du temps des rythmiques endiablées issues du thrash, mais avec des passages plus cools qui s'intercalent. Il me semble (où alors c'est parce que j'ai bien aimé) que la prestation a duré moins longtemps que PAIN (???) mais comme je regarde jamais ma montre (je passe mon temps à headbanguer lol, et là y avait matière) j'en sais fichtrement rien. J'ai trouvé ça vraiment détonnant en tout cas. Et j'ai été surpris qu'autant de monde autour de moi avait l'air de connaître la musique du groupe. A réécouter sur album, d'urgence. IN FLAMES : bon ben là, c'était la performance ultime, les stars de la soirée. Déjà quand on connait les morceaux ont prend plus son pied, c'est clair. Et puis il y a cette présence de chaque musicien sur scène qui est fabuleuse : faut les voir déambuler. IN FLAMES arrivent sur la musique d'Austin Power. Sur scène, les lettres IF en grand, illuminées, et de chaque côté une grande étoile (leur logo, la silhouette découpée de la créature de la pochette The Jester Race). Les musiciens ont le même costume, tout de blanc vétu, sobre. Et c'est parti pour ce concert énergique et cette musique qui marie le gros son suédois, la brutalité et les breaks du death/thrash techniques et les mélodies et harmonies toutes heavy-metal. Et aussi les quelques effets modernes (voix claires et électroniques) qui sont renforcées sur le dernier album (et qui étaient suggérées déjà un peu sur l'album précédent, Clayman). D'ailleurs même si des morceaux du dernier disque ont été joué, la plupart des fans présents étaient heureux que la set-list soit équilibrée et que le groupe interprête des grands classiques des albums précédents : Pinball Map (joué en deuxième), Episode 666, Clayman, Food For The Gods (pogo de haute volée dans lequel je me suis allègrement précipité lol), Ordinary Story, Behind Space, Only For the Weak, Square Nothing, Gyroscope, Embody The Invisible ... la prestation n'a il me semble pas faibli d'un iota du début à la fin et c'est passé vraiment très vite. Le public était vraiment excellent, le groupe l'a ressenti et s'en est félicité. Pas de rappel mais bon, faut dire qu'il était déjà 22H10 et le concert devait se finir à 22H. IN FLAMES sur scène c'est vraiment excellent et j'ai pu là appréhender de meilleure façon le concert d'il y a un an au Wacken qui déjà m'avait plu. Superbe d'énergie, de puissance et d'émotions. |
