DREAMSCAPE et CIRCUS MAXIMUS : La soirée commence par un show plutôt convaincant de DREAMSCAPE. Le groupe présente sur cette tournée son nouveau line-up. Les musiciens ont une bonne approche du public et le chanteur mène correctement sa barque. Après 40 minutes de spectacle, c’est au tour de CIRCUS MAXIMUS de fouler les planches du Krakatoa. Ce groupe nous montre également une bonne maîtrise instrumentale et un talent certain, même si le contact avec le public est plus froid, la faute à un chanteur peu communicatif. Il s’agit cependant de leur premier concert en France, peut-être est-ce la source de cette « timidité » ? Le son de ces deux premières parties est vraiment bon, ce qui permet au public de découvrir dans des conditions optimales ces combos assez méconnus dans nos contrées, bien que très (trop ?) proches de DREAM THEATER ou des têtes d’affiche de la soirée. SYMPHONY X : La température monte de quelques degrés dès que retentissent les premières notes de « Oculus Ex Inferni », l’intro de Paradise Lost, le dernier opus de SYMPHONY X. C’est en effet face à un public conquis d’avance que les New-yorkais délivrent un set impeccable, très direct, au cours duquel le côté heavy prédomine largement au détriment de la face progressive du combo. Mais après tout, on savait à quoi s’attendre ... Après Paradise Lost, une œuvre très directe, les Américains ont décidé de faire des shows dans une lignée très « punchy ». D’ailleurs, ce dernier album est vaillamment défendu puisque, en comptant l’intro, le groupe présente ce soir pas moins de 7 morceaux issus de cet opus. Les musiciens, a-t-on besoin de le préciser, sont impériaux. Russel Allen déborde de charisme et malgré des propos presque entièrement anglophones, il tient le public dans sa main avec un naturel impressionnant. On reste abasourdi face à la décontraction avec laquelle Michael Romero égrène ses soli de guitare ou devant l’endurance athlétique de Jason Rullo derrière ses fûts. On regrettera juste une légère détérioration du son après les cinq premiers morceaux. Dommage car le concert avait commencé avec un son, certes relativement peu fort, mais très clair. La seconde partie du set, plus forte en matière sonore, n’a pas permis d’apprécier la voix d’Allen à sa juste valeur. Il ne fallait malgré tout pas bouder son plaisir, car au vu de la setlist, le groupe nous a vraiment gâté. Seul petit regret personnel : j’aurai préféré entendre « Through The Looking Glass » (joué sur certaines dates) en lieu et place de « Egypt / Death Of Balance ». Mais ce n’est là qu’un point de détail. Car comment résister à l’enchaînement des trois premiers titres de Paradise Lost ou à l’alliance très réussie de « Revelation » et de la fin de « The Divine Wings Of Tragedy » pour un final majestueux. Et que dire de ces trois titres de rappels ? Divins ! Sans oublier un clin d’œil à LED ZEP avec un extrait du célèbre « Immigrant Song ». SYMPHONY X mérite depuis bien longtemps son succès (même s’il n’est pas aussi grand qu’il le devrait) et ce ne sont pas avec des concerts de cette qualité que l’on pourra affirmer le contraire ! Set-list SYMPHONY X : : 01.Oculus Ex Inferni (intro) (Paradise Lost, 2007) 02.Set The World On Fire (Paradise Lost, 2007) 03.Domination (Paradise Lost, 2007) 04.The Serpent’s Kiss (Paradise Lost, 2007) 05.Masquerade (sans l’intro néo-classique) (Symphony X, 1994) 06.Paradise Lost (Paradise Lost, 2007) 07.Egypt (V : The New Mythology Suite, 2000) 08.Death Of Balance (V : The New Mythology Suite, 2000) 09.Inferno (Unleash The Fire) (The Odyssey, 2002) 10.Smoke And Mirrors (Twilight In Olympus, 1998) 11.Sea Of Lies (The Divine Wings Of Tragedy, 1997) 12.Immigrant Song (court extrait, reprise LED ZEPPELIN) 13.Revelation (Paradise Lost, 2007) / The Divine Wings Of Tragedy (part VII) (The Divine Wings Of Tragedy, 1997) --- Rappels : 14.Eve Of Seduction (Paradise Lost, 2007) 15.Out Of The Ashes (The Divine Wings Of Tragedy, 1997) 16.Of Sins And Shadows (The Divine Wings Of Tragedy, 1997) Line Up : Russell Allen - chant Michael Romeo - guitare Michael Lepond - basse Jason Rullo - batterie Michael Pinnella - claviers Site Web : http://www.symphonyx.com MySpace : http://www.myspace.com/officialsymphonyx |
