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Live Report
Slayer - Paris
Bercy, le 07/11/2006
Par : Powersylv




Deuxième édition de ce festival Unholy Alliance, et c’est Paris qui en ce 07 Novembre 2006 ouvre ses portes à la meute noire emmenée par le maître SLAYER. Plus particulièrement le Palais Omnisport de Paris Bercy (où nous aurons la chance d’accueillir également IRON MAIDEN 3 semaines plus tard). Lorsque j’arrive sur les lieux vers 14H – vive les RTT - (ouverture des portes prévue à 15H30 et début des hostilités à 17H30), il y a bien quelques metalleux qui sont là, pas mal de jeunes mais en nombre assez restreint pour la grandeur d’un Bercy. Faut dire qu’un mardi en plein après-midi, pas évident pour tout le monde de pouvoir se libérer à temps pour les premiers groupes. Mais l’affluence même à la fin des festivités sera aux alentours de 8000 personnes, ce qui est finalement assez peu. L’affiche est pourtant bien alléchante et éclectique même si branchée extrême. Le temps passe très lentement, même après avoir retrouvé quelques amis avec qui nous sommes allés boire un verre en face du P.O.P.B. Les portes tardent à s’ouvrir mais le moment arrive enfin. Le fait d’avoir peu de personnes me permet de ne pas être loin de la scène, je suis carrément au deuxième rang et sans trop lutter. Cette place, je la maintiendrais coûte que coûte pendant toute la durée du festival malgré quelques tentatives de passage en force de quelques hurluberlus en survêtements noirs et Adidas (des fans de THIRD EYES BLEED ou LAMB OF GOD sans doute) et malgré les fumeux vivement vilipendés par des vigiles soucieux de la santé publique (ben oui, il est interdit de fumer à Bercy), me permettant d’être ainsi au plus près de l’événement. Mes potes un peu moins furieux que moi resteront quelques mètres derrière. Le temps s’écoule alors que les enceintes crachent leur lot de musique maléfique (lol), des extraits de PANTERA, MARILYN MANSON, TESTAMENT ou encore un vieux titre d’Ozzy Osbourne se font entendre et permettent de se mettre en condition.



THINE EYES BLEED :
Groupe de neo-thrash-core machin, THINE EYES BLEED inconnu dans nos contrées a la lourde tâche d’ouvrir cette affiche prestigieuse. Comme pour LAMB OF GOD par la suite, THINE EYES BLEED fait partie de ces groupes qui réunissent si bien les clichés du metalcore. Autant dire que j’aime pas. En plus, pas de bol, les conditions sonores ne sont pas terribles (elles seront variables selon les groupes et selon les moments) et on n’entend pas beaucoup les beuglements du chanteur, idem pour la gratte solo (oui, vous lisez bien, il y a une gratte solo !) mais ça s’améliore un peu ensuite. Le son est quand même resté assez brouillon et donc je n’ai pas pu réellement apprécier une musique qui déjà à la base ne m’inspire pas et qui de plus est du copier/coller de pas mal de choses. Le premier titre est assez bourrin et lorgne vers le death mélo. C’est barré, c’est énervé. Le chanteur particulièrement qui aime bien secouer sa tête, le pied sur le retour. Celui-ci nous harangue un peu (« Are you ready for Fucking SLAYER ? ») et apparemment il semblerait que ce groupe vienne du Canada, comme Terence et Philip (les fans de South Park comprendront - joke). Les musiciens headbanguent en cadence, même le guitariste chauve (qui s’occupe de quelques vocaux) bien que sans touffe c’est moins marrant. Sur scène, ça fume bien comme pour les autres groupes et il y a juste un petit backdrop derrière la scène représentant 2 têtes squelettiques de boucs (ou quelque chose s’approchant … ou au moins avec des cornes) se faisant face, avec des traces de sang. Le groupe n’a pas joué longtemps et au final, je n’ai trouvé pas grand chose à retenir. L’accueil du public était acceptable dans l’ensemble.
Suite au départ du groupe et entre chaque combo, on aura droit à des publicité sur les écrans tout en haut au dessus de nous et même une annonce orale pour l’achat de bouchons d’oreilles – une jeune fille viendra d’ailleurs nous en proposer de derrière la barrière. Musique d’attente bizarre avant GOJIRA … du rap (?). La scène s’agrandit, un nouveau backdrop est placé, il s’agit de l’aigle squelettique de LAMB OF GOD surmontant son drapeau étoilé … mais c’était sans oublier qu’avant eux, un groupe s’intercalait pour cette étape parisienne. Un groupe bien de chez nous et apparemment très attendu.



GOJIRA :
GOJIRA n’est quasiment plus à présenter dans notre hexagone. Voire même à l’étranger. Avec son metal barré et personnel, la formation du sud-ouest est l’une des plus en vue du moment dans notre pays, avec une popularité qui s’accroît au fil des mois. Et comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, je profite de ce festival pour faire connaissance avec sa musique car (honte à moi) je ne connaissais pas, bien que j’en ai beaucoup entendu parler. D’ailleurs, beaucoup sont là (entre autres) pour encourager les français qui prennent la mesure de l’événement et se donnent à fond sur scène. Après un premier titre lourd, écrasant et syncopé (« Ocean Planet ») où le groupe fait preuve de son talent, Joe Duplantier présente le groupe, apparemment fier d’être là. Le musique est varié, originale et s’apparente à un thrash assez groovy, saccadé … d’ailleurs je trouve la rythmique du groupe très intéressante. Les vocaux sont divers, passant de l’extrême au chant clair. Une bonne exécution et une tenue de scène comme j’aime, carrée, sobre, sans exagération. Joe a d’ailleurs des postures très « Hetfieldiennes » ce qui n’est pas pour me déplaire. Les premiers slammers sont de sortie pendant leur prestation et ce n’est pas pour rien tant elle est électrique. En ce qui me concerne, GOJIRA m’a donné une bonne impression, reste à creuser davantage la chose sur album car je pense que si j’avais connu les titres ce soir-là, j’aurai pris plus de plaisir. A revoir donc après écoute assidue sur CD, le dernier album par exemple qui semble-t-il est le meilleur et dans lequel le groupe a pioché allègrement en cette fin d’après-midi. Tiens, j’ai réussi à glaner une set-list, ça pourra m’aider dans mes recherches sonores :).



Set-List GOJIRA :
01.Ocean Planet (From Mars To Sirius, 2005)
02.Backbone (From Mars To Sirius, 2005)
03.Remembrance (The Link, 2003)
04.Clone (Terra Incognita, 2000)
05.Flying Whales (From Mars To Sirius, 2005)
06.The Heaviest Matter Of The Universe (From Mars To Sirius, 2005)



LAMB OF GOD :
Après quelques “pages de pub” et un petit « Overkill » de MOTORHEAD en guise de fond sonore, c’est l’heure pour les ricains de LAMB OF GOD d’investir la scène. Un des musiciens de mon côté (guitariste ?) arrive dans la fumée, et on voit le bout de sa clope allumé (c’est interdit M’sieur). Et hop, c’est parti. Ce groupe de Virginie est l’un des fers de lance (avec d’autres trucs comme CHIMAIRA ou SHADOWS FALL) de ce que l’on appelle la N.W.O.A.H.M. (New Wave Of American Heavy Metal), un courant que j’assimile précisément difficilement au metal tant je trouve que niveau musique et attitude ça s’approche surtout du gros hardcore qui tâche. Bon prince et malgré mes réticences, je décide de rester regarder et de leur donner une chance … bon, ben ça sera pas pour cette fois encore. Chanteur-beugleur « cheveux courts tatoué à casquette » (QUI ARRIVE EN FUMANT AUSSI, BORDEL) qui fait du sous-Phil Anselmo en se contorsionnant pour gueuler de façon insupportable dans son micro qu’ « on va voir de quel bois il se chauffe », qui marche d’un côté et de l’autre (contrairement à ses compères plus statiques … juste un des gratteux à un moment vient sur les baffles jouer en regardant le public) … j’ai vu mieux comme frontman. En plus, le son pas terrible, le voix core (beurk) gâchent les quelques petits trucs intéressants que j’ai réussi à déceler (y en a peu mais y en a, sur « Walk With Me In Hell » par exemple), la basse est mixée trop en avant et fait même parfois vibrer le sol ... « Raise your fuckin’ fist in the air ! » gueule le beugleur à une foule de jeunes visiblement ravis … ou encore « Make some noise for SLAYER ! » pour célébrer une tête d’affiche dont il n’arrive pas à la cheville. Et hop, un jump plus loin (reste à savoir si c’est un jump de hardcore ou de rap, bien que pour moi c’est la même chose), c’est reparti dans la choucroute bruitiste. 2 titres avant la fin , on tente de faire illusion en changeant de backdrop (oh le joli backdrop noir) … mais rien à faire, j’accroche pas. Le chanteur laisse un petit mot pour THIRD EYES BLEED, GOJIRA et les groupes suivants, ouais ok, c’est gentil. Je peux même dire que je hais ce style et je reste là en attendant que ça se passe et surtout pour garder ma place pour les groupes suivants vachement plus intéressants (sinon ça fait longtemps que je serai allé boire un verre). Bref, LAMB OF GOD, pas pour moi, à la trappe et dont l’un des titres joués ce soir caractérise bien le groupe (voir set-list ci-dessous et devinez lequel). Suivant …



Set-list LAMB OF GOD :
01.Ruin (As The Palaces Burn, 2003)
02.Laid To Rest (Sacrament, 2006)
03.Walk With Me In Hell (Sacrament, 2006)
04.Pathetic (Sacrament, 2006)
05.Now You've Got Something To Die For (Sacrament, 2006)
06.Blacken The Crused Sun (Sacrament, 2006)
07.Redneck (Sacrament, 2006)
08.Black Label (New American Gospel, 2000)



CHILDREN OF BODOM :
CHILDREN OF BODOM fait figure de réel premier groupe confirmé sur l'affiche et autant dire que la bande à Alexi Laiho est attendue, comme toujours. Avec près de 10 ans d'activité au compteur, les Enfants du lac Bodom ont acquis une notoriété incontestable et les fans du groupe rassemblent tant des accros au heavy/speed finlandais d'un STRATOVARIUS que ceux adeptes d'un black/death mélodique. Un combo qui fait l'unanimité comme en témoigne les t-shirts portés par des fans plus ou moins jeunes, preuve qu'il rassemble aussi plusieurs générations. Le backdrop de Are You Dead Yet ?, dernier album du groupe est en fond de scène, une scène qui est largement plus sobre que celle de leur prestation du feu de Dieu à Wacken près de 3 mois auparavant. On ne doutait pas que les CHILDREN avaient beaucoup d'humour, aussi arrivent-il sur scène accompagnés de la musique de la célèbre série des "Y a-t-il un flic ..." (Leslie Nielsen rules !), sur laquelle se fait entendre une voix de crooner introduisant les membres du groupe par leurs prénoms respectifs. Le son est meilleur que pour les groupes précédents et sert une prestation somme toute classique des 5 finlandais pour ceux qui les ont déjà vus. Celle-ci est moins impressionnante qu'à Wacken, il faut dire qu'il y a moins de moyens, que le groupe est un peu moins frais et qu'il a moins de temps pour jouer. Malgré tout, Alexi et ses hommes sont fidèles à eux-mêmes et c'est bien ça qui compte : ça bouge sur scène, c'est énergique et Alexi garde cette forte présence ("We are CHILDREN OF BODOM from motherfuckin' Finland !"). Tel un général lançant ses troupes à l'assaut, il est là, pied sur le retour en train de jouer ... ou alors derrière son micro à cracher ses paroles venimeuses avec la voix qui va avec (quand il ne crache pas sur scène ... dégoutant va !). Une fois encore, nous pouvons apprécier son jeu redoutable accompagné par des musiciens maintenant chevronnés, notamment Janne "Warman" Wirman le claviériste qui s'agite bien dans son coin. 8 titres sont joués, 8 classiques du groupe parcourant presque tous leurs disques (pas d'extrait de Something Wild, snif) avec l'accent mis particulièrement sur le redoutable Hate Crew Deathroll et le dernier Are You Dead Yet ?. Le groupe a priorisé pour sa prestation courte des morceaux énergiques pour nous en mettre plein la vue et les oreilles, le seul îlot de calme étant représenté par le plus lent "Angels Don't Kill". Bon concert donc même si trop court, heureusement il y a du solide derrière.



Set-list CHILDREN OF BODOM :
01.Silent Night, Bodom Night (Hatebreeder, 1999)
02.Needled 24/7 (Hate Crew Deathroll, 2003)
03.Living Dead Beat (Are You Dead Yet ?, 2005)
04.Sixpounder (Hate Crew Deathroll, 2003)
05.Angels Don’t Kill (Hate Crew Deathroll, 2003) calme
06.In Your Face (Are You Dead Yet ?, 2005)
07.Hate Me ! (Follow The Reaper, 2001)
08.Downfall (Hatebreeder, 1999)



IN FLAMES :
La scène s'aménage tranquillement pour les musiciens d'IN FLAMES. Une bonne grosse batterie en fond de scène pour Daniel Svensson, entouré d'espèces de cages de verre avec arrêtes en bois et entourées de petites loupiotes qui se mettront en action dès le début des hostilités (ce qui a de marrant avec IN FLAMES, c'est qu'à chaque fois ils changent de décors, mais des décors de natures assez différentes). Les suédois arrivent tranquillement sur scène, vêtus d'uniformes marrons avec leur logo et pour faire la nique aux CHILDREN OF BODOM, ils décident aussi d'utiliser une musique d'intro décalée puisqu'il s'agit de celle de ... K2000. Quels comiques ces nordiques. Alors IN FLAMES pour moi fait partie des groupes qui ne m'ont jamais déçus en live. Et ça ne sera pas encore pour ce soir. Paré d'une set-list best-of en béton, les musiciens sont en grande forme à l'image d'un Andres Frieden qui essaie de déconner avec son public via quelques commentaires plus ou moins bien sentis (pour introduire "Trigger" : "Vous voulez chanter avec moi ? Il parait que vous chantez beaucoup quand vous êtes bourrés ...") et quelques petits jeux (il pique un appareil photo à quelqu'un du public pour prendre quelques photos depuis la scène). Anders est heureux et ça se voit d'autant que les Enflammés sont accueillis avec vigueur (le chant du public sur l'hymne "Pinball Map" ou même sur "Cloud Connected", "Only For The Weak" ...). Les autres musiciens headbanguent en cadence, se déplacent tranquillement sur scène (de mon côté, c'est Peter Iwers, l'imposant bassiste). Anders profite d'un petit instant au milieu du concert pour nous présenter le guitariste Niklas Engelin (ENGEL, PASSENGER, GARDENIAN) qui remplace ce soir un Jesper Strömblad absent pour raison personnelle ... et force est de constater que Niklas remplit bien son contrat et paraît décontracté au milieu des autres. Niveau musique, comme je l'ai dit, c'est un gigantesque best-of auquel nous avons droit pour le plus grand bonheur des fans avec néanmoins l'accent sur les dernières productions du groupe dont le sublime Come Clarity. Mais il y a aussi le vigoureux "Graveland", vestige d'un passé plus foncièrement death-metal et violent ou encore le cool "Resin" tiré de l'incontournable Colony. Et je ne parle pas des hits de l'album charnière de la carrière du groupe, Reroute To Remains. Une prestation dynamique, musclée et bon enfant dans la pure tradition IN FLAMES. Géant, comme d'habitude. IN FLAMES sur scène, moi je ne m'en lasse pas.



Setlist IN FLAMES :
01.Pinball Map (Clayman, 2000)
02.Leeches (Come Clarity, 2006)
03.Cloud Connected (Reroute To Remains, 2002)
04.Trigger (Reroute To Remains, 2002)
05.Egonomic (Reroute To Remains, 2002)
06.Resin (Colony, 1999)
07.Only for the Weak (Clayman, 2000)
08.Graveland (Come Clarity, 2006)
09.Come Clarity (Come Clarity, 2006)
10.The Quiet Place (Soundtrack To Your Escape, 2004)
11.Take This Life (Come Clarity, 2006)
12.My Sweet Shadow (Soundtrack To Your Escape, 2004)



SLAYER :
Place à SLAYER, place aux maîtres. Car tout ce beau monde que nous venons de voir (et qui revendiquent des racines thrash et death-metal), que seraient-il aujourd’hui sans Tom, Kerry, Jeff et Dave ? Je vous le demande. Voilà la deuxième fois de ma vie que je verrai SLAYER : la première fois, c’était au Wacken 2003 et malgré une prestation explosive, j’étais loin et le contact avec le public avait été inexistant après seulement une bonne heure de show. Donc je dois reconnaître que même si j’avais adoré, j’avais été un peu frustré quelque part. Mais ce soir, c’est différent. Après la redoutable introduction « Darkness Of Christ », c’est un « Disciple » survolté qui met le feu à Bercy (les fans reprennent en chœur « God Hates Us All !! » tel un cri de guerre). Ce soir, Tom arbore un look qu’on ne lui connaissait pas (une barbe grisonnante qui le fait ressembler à Saddam Hussein après 3 mois de prison) … mais beaucoup plus important : il a le sourire et il s’adresse au public ! Et là franchement, ça donne une autre dimension à un concert qui s’avère déjà à la base terrifiant. Terrifiant par les images projetées derrière sur écran géant (on reconnaîtra le côté provocateur et dérangeant du groupe, lorsque des images projetteront une photo du pape entre une d’Hitler et une autre de Mao … mais aussi les pochettes des albums). Terrifiant par les gueulantes de Tom (dans les chansons bien sûr, même s’il a parfois un peu de mal il faut l’avouer mais bon, l’est plus tout jeune) … ah, lorsqu’il annonce « Waaaaaaaaaaaaar Enseeeeeembleeeeeee », je peux vous dire que c’est l’orgasme ! Et ce n’est que le deuxième titre. Les 2 guitaristes vont et viennent sur scène et même si je suis du côté de Jeff (qui a un peu maigri), Kerry King vient de temps en temps voir son compère pour des parties de headbanging effrénées.



Le son est énorme, la set-list est énorme (Ahhhhhh « War Ensemble », le lancinant « Seasons In The Abyss », les ténébreux « Dead Skin Mask » et « South Of Heaven » … il y a de l’ancien avec un terrible « Chemical Warfare » absolument dévastateur ou même « Die By The Sword » introduite par Tom (« If you live by the sword … then you will … DIE ! … by the sword ») … comme dans le live de 1991. D’ailleurs, ça sera pareil pour « Dead Skin Mask » que Tom présente comme une “love song” (« It's a story about a man named Ed, who used to sleep ... and dance ... with the dead ! »). Jouissif. Et ce « Raining Blood » avec sa fumée rouge ? Du bonheur et de la terreur en barre. Ce qui est bizarre, ce sont les titres du dernier et pourtant excellent album que j’ai trouvé moins bons en live … peut-être parce qu’ils côtoient les morceaux de la grande époque qui sont eux exceptionnels. Malgré tout, quel bon moment j’ai passé ce soir là avec SLAYER, et apparemment je n’étais pas le seul :). Même s’il vieillit, SLAYER force le respect et le final sur « South Of Heaven » et « Angel Of Death » fut de toute beauté, nous permettant de nous vider de toute notre énergie.

Les lumières s’allument, et on se frotte les yeux en se demandant ce qui venait de se passer, si ces heures de folies métalliques étaient bien réelles. Nous nous quittons avec un hommage à Dimebag Darrell : une photo du regretté guitariste de feu-PANTERA est projetée sur l’écran avec en fond sonore « Cemetary Gates ». Un joli hommage qui clôture une journée magique.



Set-list SLAYER :
01.Darkness Of Christ / Disciple (God Hates Us All, 2001)
02.War Ensemble (Seasons In The Abyss, 1990)
03.Jihad (Christ Illusion, 2006)
04.Cult (Christ Illusion, 2006)
05.Mandatory Suicide (South Of Heaven, 1988)
06.Seasons In The Abyss (Seasons In The Abyss, 1990)
07.Die By The Sword (Show No Mercy, 1983)
08.Chemical Warfare (Show No Mercy, 1983)
09.Supremist (Christ Illusion, 2006)
10. Eyes Of The Insane (Christ Illusion, 2006)
11.Dead Skin Mask (Seasons In The Abyss, 1990)
12.Raining Blood (Reign In Blood, 1986)
Rappels :
13. South Of Heaven (South Of Heaven, 1988)
14. Angel Of Death (Reign In Blood, 1986)