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Interview
Epica, le 12/07/2007
Par : Powersylv




EPICA ne chôme pas. A peine sorti d’une tournée à rallonge, les hollandais nous prévoient un troisième album (si l’on excepte la parenthèse The Score de 2005) pour cette rentrée. Un disque plus rentre-dedans et plus mature même s’il conserve la marque de fabrique symphonique du combo. Invités sur Paris pour la promotion de ce nouvel opus, la ravissante Simone étant sollicitée sans arrêt par les journalistes et les photographes, c’est à Mark, le sympathique leader du groupe à qui nous avons affaire.


Powersylv (P) : Tout d’abord j’aimerai revenir sur l’album Consign To Oblivion. Avec le recul, que penses-tu aujourd’hui de cet album et de son succès, des concerts que vous avez donné, etc … ?

Mark Jansen (M) : Nous avons pas mal tourné pour Consign To Oblivion et aussi pour l’album The Score (ndlr : sorti en 2005 également, ce disque quasi-instrumental est un peu particulier car bien que marqué du sceau d’EPICA, il s’agissait de la bande originale d’un film – Joyride – même s’il reprenait des thèmes musicaux et des titres de Consign To Oblivion). Nous avons été considéré autrement suite à cela, nous avons pris un peu plus d’envergure. Nous avons tournée aux Etats-Unis, au Mexique, en Europe bien sûr mais aussi dans d’autres pays que nous n’avions jamais visité auparavant comme Israël, la Tunisie, la Grèce, la Turquie … de très bonnes expériences. Dans ces derniers pays, nous étions particulièrement excités de jouer là-bas car il y a peu de groupes qui y vont, et quand c’est le cas, les fans sont particulièrement déchaînés. Mais dans le bon sens du terme :). Ces temps-ci en cette période de festivals estivaux, nous n’avons pas beaucoup de dates de prévues, et nous avons expérimenté quelques titres du prochain album. Il y a une grande attente autour de ce disque de la part des fans et l’été prochain, nous participerons beaucoup plus à tout cela.

(P) : Un petit mot à propos de votre ancien batteur Jeroen (Simons) qui a quitté le groupe l’an dernier … ?

(M) : A l’issue de notre tournée américaine fin 2006, Jeroen était fatigué et n’était plus motivé. Il n’aimait pas tourner et partir sur les routes pour de longues périodes, ça le gavait vraiment beaucoup. Et lorsque cela arrivait, on ne peut pas dire qu’il était de la meilleure compagnie.

(P) : Depuis, Ariën Van Weesenbeek (GOD DETHRONED) est venu vous préteur main forte.

(M) : Oui, il va jouer avec nous à partir de ce week-end (ndlr : les 14 et 15 Juillet). Nous avons encore avec nous un batteur de session, ensuite ce sera donc Ariën jusqu'à après la tournée américaine. Nous devons un peu jongler avec les 2 batteurs car ils ont chacun leurs groupes respectifs et aucun des deux ne peut donc être notre batteur permanent.

(P) : Vous continuez donc les auditions ...

(M) : Oui, nous voulons évidemment un batteur à plein temps, qui soit à l'aise avec nous dans le groupe et dont le style correspond à nos attentes. Un brésilien s'est présenté à nous et correspondait tout à fait, mais pour différentes raisons il ne sait pas s'il pourra nous rejoindre. Nous devrions avoir sa réponse dans les 2 mois, tout dépend de celà. Si c'est KO, nous continuerons bien sûr les auditions.

(P) : Vous avez joué au Graspop récemment, et aussi au Hellfest ici en France. Je vous ai vu pour ma part au Graspop, mais pas au Hellfest. L'un de nos chroniqueurs y était par contre, et il se demandait pourquoi Simone quittait assez souvent la scène pendant le concert ... il a évoqué des problèmes de micros ou quelque chose de ce genre. Que s'est-il passé ?

(M) : Il veut sans doute parler des premiers morceaux où il y a eu quelques problèmes de retours. Nous avons chacun notre propre retour situé au devant de la scène. Simone a dû bouger sur scène pour aller sur le côté là où les retours étaient meilleurs. Sinon, il arrive que lorsque nous nous attaquons à des passages plus instrumentaux et que Simone ne chante pas, elle va donc faire un tour hors de scène pour revenir ensuite. A part ça, je ne vois pas trop à quoi ton collègue fait allusion car ça ne s'est pas si mal passé que cela, je n'ai rien remarqué de spécialement étrange ... (dubitatif). Le seul problème que nous avons eu par rapport au Hellfest, c'était au moment de venir sur le site du festival. Il y a eu un problème de véhicule qu'il a fallu résoudre, et dans ce véhicule il y avait les autres musiciens du groupe. Moi ça va je n'y étais pas, j'étais venu à l'avance. Les autres sont arrivés au Hellfest deux heures seulement avant le début du concert et sans avoir dormi. Donc, j'étais le seul frais et dispo sur scène ce jour-là, les autres étaient un peu dans la pâté (rire).

(P) : Venons-en à ce nouvel album, The Divine Conspiracy. Tout d'abord, j'ai pu voir la pochette tout à fait ... ravissante (rires en commun). Simone en tenue d'Eve et qui se prend justement pour Eve dans un genre de jardin d'Eden ... qui a fait la pochette et y a-t-il un lien entre cette image et le concept de l'album ?

(M) : Pour la pochette, Simone avait fait des sessions photo avec une amie à elle. Nous avons ensuite proposé les photos à Mathias Soren, un dessinateur suédois, après que le lui ai justement expliqué le concept. Pour moi, l'important était que le pochette soit cool et jolie à regarder. Je n'ai pas embêté Mathias à lui demander des choses du genre "Pourquoi tu a mis ça là ? Pourquoi tu as fait ceci, représenté cela ...". Lorsqu'il m'a montré le résultat de son travail, j'ai été satisfait. Pour moi, il fallait une pochette avec une image marquante, qui reste dans l'esprit des gens.

(P) : J'ai pu écouter l'album et j'ai l'impression que celui-ci est beaucoup plus direct et agressif dans l'ensemble que les 2 précédents. Qu'en penses-tu ?

(M) : Il y a des chansons plus "in your face" sur ce dernier album. D'autres sont un peu plus élaborées cependant, mais par contre nous avons mis davantage l'accent sur les guitares d'où cet effet général plus direct. Notre producteur Sascha Paeth (ndlr : connu pour ses travaux avec BLIND GUARDIAN, ANGRA, RHAPSODY ...) a renforcé le côté heavy des compos. Nous étions très contents du mix qu'il avait réalisé.

(P) : Sur ce Divine Conspiracy, il y a toujours des chœurs et des arrangements, mais j'ai mis beaucoup moins de temps à les assimiler par rapport aux albums précédents.

(M) : Il était important que les lignes vocales générées par les chœurs soient justement plus faciles à mémoriser et à chanter. Nous voulions faire en sorte que les chœurs restent dans la mémoire. Je pense que pour la première fois nous y sommes parvenus. Si une ligne de chant qui après une écoute te revient facilement, pour moi c'est un bonus.

(P) : Tu es la principal compositeur d'EPICA. Peux-tu nous dire 2 mots sur votre processus de composition ?

(M) : Attends je prend un petit coup à boire là ... (une personne de l'hôtel lui apporte à boire une verre de ... vodka). Ah une petite vodka, allez hop ...

(P) : (attendant la fin de la première lampée) ... ça va mieux ? Bon, tu te rappelles de la question (rire) ?

(M) : C'est à quel sujet (rire) ? oK? Tu me parlais de la façon dont nous avons composé. La principale différence c'est que depuis quelques temps, j'ai mon propre studio et cela me permet de peaufiner moi-même tous les détails. Avant je devais me rendre au studio de Yves (Huts, le bassiste) ou chez Ad (Sluijter, l'autre guitariste) pour suivre l'avancement. Là avec mon propre studio, je bosse des fois la nuit, j'ai tout mon temps. Grâce à cela, tous les détails étaient déjà prêts avant d'aller travailler chez Sascha. Donc ça permet d'aller plus vite. Une autre différence, c'est que nous avons travaillé pour l'enregistrement avec Ariën à la batterie et qu'il a donc fallu prendre en compte le fait qu'il s'agisse d'un batteur de metal dit "extrême". C'est d'ailleurs une raison supplémentaire qui fait que cet album sonne de façon beaucoup plus heavy. Les sessions d'enregistrement furent assez semblables par rapport à ce que nous avions déjà connu, hormis le fait que nous avions pré-enregistré les lignes vocales et que nous avons mis la basse un peu plus en avant.

(P) : Tu parlais de Sascha Paeth ... c'est la première fois que vous travaillez avec

(M) : Oh non, c'est la troisième fois.

(P) : C’est assez bizarre pour un groupe du style d’EPICA de travailler avec un producteur connu pour ses travaux en matière de « true metal » …

(M) : Ca a commencé lorsque Transmission (précédent label d'EPICA) nous a dit qu'il voulait qu'on travaille au Gate-Studio. Pour nous, ça n'avait pas vraiment d'importance à partir du moment où il s'agissait d'un bon studio. Le problème au début, c'est que Sascha n'aimait pas les "growls vocals". Il nous disait qu'il avait toujours trouvé cela étrange. Et maintenant que nous en sommes au troisième disque, il a appris à apprécier ce style de chant. Il nous a dit qu'au fil des ans il avait trouvé finalement que ça rendait pas mal. C'est une différence par exemple avec notre premier album où il ne travaillait pas sur les growls, il les laissait tels qu'ils étaient. Maintenant il aime expérimenter avec ce type de chant.

(P) : Tu parlais à l'instant de Transmission Records. Pourquoi avoir quitté ce label qui est lié à vos débuts ?

(M) : Transmission connaît une banqueroute sévère. On devait encore faire 2 disques avec eux mais cette banqueroute est allée très vite. Je pense que sur la fin ils ont fait pas mal d'erreurs, ils ont surtout dépensé beaucoup d'argent pour des choses qui n'en valaient pas la peine et qui ne leur rien apporté en retour. De toute façon, il était temps pour EPICA d'avancer; et Transmission ne pouvait pas nous donner les moyens de grandir encore. Par exemple, nos disques n'étaient pas distribués en Norvège. On voulait jouer là-bas mais les albums n'étaient pas distribués. Maintenant nous sommes chez Nuclear Blast et c'est différent car nous serons distribués partout.

(P) : Vous avez eu l'opportunité de tester quelques nouvelles chansons en live. J'en ai entendues quelques-une au Graspop par exemple ...

(M) : Oui, au Graspop nous avons joué "The Obsessive Devotion" et "Menace Of Vanity", les 2ème et 3ème chansons du nouvel album. Sur d'autres dates nous avons aussi joué "Beyond Belief" et "Never Enough". Et puis l'intro aussi (ndlr : "Indigo") mais bon ça je sais pas si ça compte car on ne la joue pas (rire) (ndlr : c'est un sample). Et aussi l'outro.

(P) : Quelles ont été les réactions de fans au sujet de ces nouveaux morceaux qu'ils ont pu entendre en concert mais aussi sur votre MySpace ?

(M) : Oui les réactions sont excellentes, il faut dire que nous avons mis des chansons bien heavy sur MySpace. Nous avons les "die-hard" fans qui sont plutôt conquis, donc nous savons que nous n'allons pas en perdre. Et d'un autre côté, nous avons séduit ceux qui par le passé nous trouvaient trop softs et qui se disent aujourd'hui "Waouh, c'est vachement mieux !".

(P) : Je n'ai pas pu avoir accès aux paroles de l'album mais à ce que j'ai compris, il évoque des sujets religieux ...

(M) : Oui il y a un fil rouge au sein de l'album. C'est un peu compliqué si on rentre dans les détails. En gros, c'est Dieu qui a réparti plein de religions différentes dans l'humanité afin de tester ce qui pourrait se passer chez les hommes. Si ceux-ci pouvaient réaliser par eux-mêmes qu'en fait, leurs différentes religions n'en sont en fait qu'une seule. Et finalement, il arrive ce qui se passe aujourd'hui, c'est à dire que les croyants les plus fondamentalistes disent : "Ma religion est la bonne, pas la vôtre : croyez ou mourrez". Pendant les 4 premiers morceaux, le personnage principal côtoient précisément ces choses négatives. Puis dans la suite du disque, il voyage beaucoup, il cotait de nombreuses cultures, il apprend beaucoup et devient plus fort. Et lui se rend compte qu'en fait toutes ces religions viennent de la même source. Il rentre chez lui et tente de convaincre ses contemporains, certains semblent approuver sa théorie, et d'autres évidemment s'y opposent. Puis il crée une seule religion qui est en fait la synthèse de toutes les autres. A la fin, il est tué par des fondamentalistes. La chanson "Safeguard To Paradise" a pour idée qu'il faut toujours savoir défendre ses opinions quoiqu'il arrive, et ne pas avoir peur de la mort.

(P) : Tu as l'air très intéressé et concerné par ces histoires de tolérance, de liberté, de religions ...

(M) : C'est vrai. J'avais déjà écrit des choses là-dessus en 1999 alors que j'étais encore dans AFTER FOREVER. La nature humaine, le fait que chacun fasse partie d'un tout, ni plus, ni moins. Par exemple, nous partageons cette planète avec les animaux qui eux aussi ont le droit d'exister. Et que faisons nous ? On les capture, on les confine dans des zoos quand on ne les tue pas. A coté de cela, on se prend pour les maîtres du monde, on détruit la planète pour parvenir à nos fins ... et on commence juste à se rendre compte que si on détruit notre environnement, nous nous détruisons nous-mêmes. Et tout cela va très vite, je me demande même s'il sera possible d'inverser la tendance. Je pourrais en parler des heures finalement.

(P) : EPICA a donné énormément de concerts en France où vous avez des fans nombreux et fidèles. Que pensez-vous des fans français et des concerts que vous avez pu donner ici ?

(M) : Pour le premier concert que nous avons donné en France, il y avait 900 personnes. C'était à l'époque un des concerts les plus grands que nous avions fait, et on a été vachement surpris d'être déjà autant connus en France. Dans les autres pays comme l'Espagne ou l'Allemagne, il n'y avait pas tant de monde. Aussi j'ai un souvenir assez spécial de ce premier concert français à la Loco. Et la deuxième fois que nous sommes passé à la Loco, c'est excellent aussi. Un peu plus tard, nous avons joué à l'Elysée-Montmartre avec KAMELOT ... mais à la Loco, l'atmosphère était vraiment spéciale, magique.

(P) : Vous avez des rapports assez privilégiés avec KAMELOT et nous nous sommes toujours demandés quelles étaient la nature exacte de cette relation. Peux-tu nous en dire plus ? J'ai d'ailleurs cru comprendre que le nom d'EPICA était un clin d’œil à leur album du même nom ...

(M) : Oui, tout à fait. Aux tous débuts du groupe alors que nous avions le nom de SAHARA DUST, nous étions en studio et notre chanteuse à ce moment là était Helena Michaelsen (ex-TRAIL OF TEARS, IMPERIA, ANGEL) mais ça n'a pas vraiment marché avec elle. Et quand elle est partie, on voulait changer de nom. Nous sommes alors tombé sur la pochette de l'album de KAMELOT qui est très belle avec écrit en gros Epica. Nous nous sommes dit qu'il s'agissait d'un joli nom, et de plus KAMELOT est un excellent groupe. Nous nous sommes donc appelés EPICA. Et puis EPICA par sa connotation, ça représente un monde où tu peux trouver les réponses à tes questions etc ... ça collait bien avec ce que nous souhaitions développer. La relation avec KAMELOT a vraiment commencé lorsque nous étions en studio en même temps qu'eux (pour Consign To Oblivion), et nous avons approché Roy (Khan) afin qu'il vienne poser quelques lignes de chant sur un des titres (le morceau "Les Trois Vierges"). Il n'était pas intéressé au début mais nous avons insisté et finalement il s'est dit que ça serait pas mal. De son côté, Thomas (Youngblood) nous a demandé en échange si Simone ne pouvait pas venir faire de même sur un titre de leur album The Black Halo (le morceau "The Haunting"). Nous aurions eu l'air malin de dire non (rire). Puis nous sommes partis ensemble sur plusieurs tournées, une européenne, une américaine ... KAMELOT était tête d'affiche, sauf en Amérique du Sud ou nous rencontrons plus de succès qu'eux. C'est un très bons groupe, ils sont charmants, c'était vraiment agréable d'être avec eux.

(P) : Vous allez nous rendre visite à l'automne avec SONATA ARCTICA. C'est un groupe qui a aussi énormément de fans en France. Vous les connaissez ?

(M) : J'ai écouté juste quelques titres car je ne connais pas vraiment leur musique, et je voulais voir à quoi ça ressemblait. J'avais entendu d'eux qu'ils avaient été fréquemment comparés à STRATOVARIUS fut un temps. Comme je connais STRATOVARIUS, je savais quel style de musique ils devaient faire. Il y a quelques bons trucs et quelques bonnes chansons même si ce qu'ils font n'est pas tout à fait ma tasse de thé. Mais je pense qu'une affiche SONATA ARCTICA / STRATOVARIUS est judicieuse car à l'écoute de leur musique, je me dis que leurs fans qui ne connaîtraient pas EPICA seraient capables d'apprécier notre musique ... et inversement.

(P) : Je ne sais pas dire actuellement si votre degré de popularité est similaire, meilleur ou moindre que celui de SONATA ARCTICA. Etes-vous co-headliners, tête d'affiche (et SONATA en première partie) ou première partie (et donc, SONATA en tête d'affiche) ?

(M) : Nous sommes sensés ouvrir pour eux, mais avant nous il y a un groupe invité qui doit ouvrir le concert. Il s'agit de RIDE THE SKY ...

(P) : Ah oui, le groupe d'Uli Kusch (ancien batteur d'HELLOWEEN, de GAMMA RAY, de MASTERPLAN et actuellement dans RIDE THE SKY et BEAUTIFUL SIN) ...

(M) : Exact.

(P) : C'était ma dernière question ... j'avais éventuellement une question pour Simone ... (coup de bol, elle arrive juste à ce moment-là)

(M) : Simone, le monsieur voudrait te poser une question si tu as le temps.

Simone s'approche de nous, même si la demoiselle est terriblement sollicitée.

Simone (S) : Bonjour, je suis désolée, je ne vais pas pouvoir répondre longtemps, bien malheureusement ...

(P) : Bonjour Simone, juste une petite question. J'ai vu que tu avais été sollicitée pour participer au prochain AYREON, le projet d'Arjen Lucassen. Un petit mot là dessus ?

(S) : Arjen m'avait vu en concert, et il est toujours en quête de guests sur ses albums d'AYREON. J'avais écouté sa musique et ça me plaisait bien, donc je lui ai répondu que si un jour il avait besoin que je vienne pousser la chansonnette sur un de ses disques, ce serait avec plaisir. Il m'a contacté donc tout récemment pour participer au prochain AYREON en tant qu'invité, je lui ai donc dit qu'il n'y avait pas de problème. Il m'a fait parvenir la chanson avec les paroles via internet, et ce titre est vraiment très bien. Je suis allé enregistré dans son studio pendant une après-midi. Arjen est quelqu'un de très sympathique et de très agréable, j'ai donc passé un bon moment et je pense que nous avons fait du bon travail.