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Interview
Dreamtime, le 01/11/2003
Par : PowerSylv




DREAMTIDE (Interview with Helge Engelke) - Octobre 2003 Par Powersylv

Formé d’ex-FAIR WARNING, les Allemands de DREAMTIDE sortent en cette rentrée leur deuxième album. Dreams For The Daring est une sympathique petite bombe de hard-Fm bien dynamique est mélodique. Une interview s’imposait pour fêter l’événement et c’est Helge Engelke le guitariste (et ex-FAIR WARNING justement) qui s’y colle...

à Retrouvez la chronique de l’album sur NIGHTFALL IN METAL EARTH http://www.nightfall.cc

Powersylv (P) : Salutations à tout le groupe ! Merci d’accorder cette petite interview pour DARK SIDE OF METAL EARTH. Vous venez de sortir il y a quelques jours votre deuxième album Dreams For The Daring. Avant tout, peux-tu nous présenter DREAMTIDE ?

Helge Engelke (H) : Bonjour ! Alors au chant c’est Olaf Senkbeil qui a chanté dans un groupe appelé JACK’S HAMMER et qui a beaucoup travaillé en studio. Ole Hempelmann est bassiste et à joué dans THUNDERHEAD. C.C., le batteur, on se connait depuis un bail car nous avons joué ensemble dans FAIR WARNING. Idem pour Torsten notre claviériste qui accompagnait systématiquement FAIR WARNING en tournée.

P : Quelles sont vos influences musicales ?

H : Nous avons pas mal d’influences, c’est dû au fait que chacun d’entre nous viens d’une scène spécifique. Olaf et moi-même sommes plus branchés heavy, alors que Torsten est beaucoup plus attiré par le pop-rock. Ole a une passion pour le punk-rock.

P : Dreams For The Daring est votre second album il me semble. Je ne connais pas son prédécesseur, aussi je voulais vous demander si Dreams For The Daring était different du premier. Si c’est le cas, Dreams For The Daring représente-t-il une évolution et en quoi ?

H : Je pense que ce dernier est plus puissant, sans pour autant garder de bonnes mélodies. On a a essayé de rester dans la lignée du premier sans pour autant se répéter. Le but était de franchir un nouveau cap. Plus de puissance et plus de mélodies. C’est ce que l’on a voulu prouver ici, que l’on pouvait associer les 2. Un autre but était d’aller au delà des limites de ce que l’on appelle conventionnellement le rock mélodique.

P : J’ai appréhendé Dreams For The Daring comme du hard-fm moderne : hard-fm à cause des refrains accrocheurs qui nous restent en tête et qu’on peut chanter facilement. Ca me rappelle les morceaux de la grande période du genre dans les années 80, avec des groupes comme BON JOVI, WHITE LION or DOKKEN, même WHITESNAKE (époque de l’album 1987). Moderne car le son est pas mal, heavy et on trouve parfois des petits effets technologiques ("I’m Not With You", "Man On A Mission", "Dreams Are Free", "Sweet Babylon"). Serais-tu d’accord avec cette vision ou as-tu quelque chose à ajouter ?

H : Oui je pense que ce que tu t’approches de ce que l’on a voulu. Nous avons essayé de ne pas sonner de manière passéiste, tout en gardant en mémoire le fait d’écrire des chansons entraînantes. Quand tu parles de hard-FM moderne, je prend ça comme un compliment, merci :)

P : Si on se penche sur le titre de l’album, ou même en lisant certains titres ("Dream Real", "All Of My Dreams", "Dreams Are Free", mais aussi "Eden", "Land Without Justice" …), on remarque que le concept de "rêve" est très présent dans les thèmes abordés. Quels sont ces thèmes et Dreams For The Daring est-il un concept-album ?

H : Les paroles des chansons s’inspirent de faits ou de situations que j’ai vécues, ou d’évènements de l’extérieur. "Eden" par exemple traite du conflit en Moyen-Orient. "Land Without Justice" est une chanson sur des injustices que je constate en Allemagne aujourd’hui. "I’ll be moving" est une chanson sur le changement, la nécessité d’évoluer et de s’adapter en général et en musique. Le mot « Rêve » peut-être interprété de différentes manières suivant les contextes, l’utiliser de façon récurrente dans les chansons permet de faire un lien avec le nom du groupe et le titre de l’album.

P : Etes-vous satisfait du travail de Frontiers Records ? C’était eux qui avaient distribué votre premier album ?

H : Oui, ils font du très bon boulôt et le premier était sorti chez Frontiers également.

P : N’est-il pas difficile pour un groupe de hard-FM comme DREAMTIDE d’imposer son style en Allemagne, là où les styles de musique hard les plus populaires sont surtout le heavy/speed-metal, le thrash ou encore le metal extrême ? Où sont les pays où vous avez le plus de succès ?

H : Je dirais que devenir célèbre n’est pas évident. Ce que je peux te dire c’est qu’en Allemagne il y a beaucoup de styles appréciés par les fans en général. En ce qui me concerne, je ne crois pas trop en ces catégories qui rangent tel ou tel groupe sous une étiquette, étiquette qui sous-entend certains clichés. Si tu discutes avec les fans les plus jeunes, ceux-ci ne connaissent pas par exemple la signification de hard-FM, AOR ou autres termes et ils n’y font guère attention. Je pense que c’est bien et encourageant car ce qui compte, c’est la musique et non l’étiquette qu’on lui accole, que tu appelles ça dark, death, doom, bruyant... :)
Sinon, c’est au Japon que nous rencontrons le plus de succès.

P : Dreams For The Daring est auto-produit. Est-ce une décision du groupe et était-ce le cas du premier album également ?

H : Nous avons tous les 5 travaillé avec des producteurs auparavant. Nous avons eu certaines fois de mauvaises surprises. Quand tu bosses avec un producteur renommé, le danger est de sonner comme les autres groupes qui travaillent avec ce producteur. Nous cherchions à avoir notre propre son, voilà pourquoi nous l’avons produit nous-même. Here comes the flood a également été auto-produit.

P : Avez-vous déjà tourné, en Europe ou même ailleurs dans le monde ? Quels sont les pays où vous avez joué et avec quels autres groupes ? Etes-vous déjà venus en France et pensez-vous venir nous voir pour votre prochaine série de concerts ?

H : Nous espérons vraiment avoir l’occasion de jouer l’album sur scène en Europe. On a tous joué un peu partout en Europe mais pas en France. Par contre je pense qu’Ole notre bassiste a déjà joué chez vous il y a plusieurs années avec THUNDERHEAD mais je n’en suis pas sûr. Nous attendons les premières réactions sur l’album, apparemment ça a l’air de bien se passer. Surtout en France :) donc peut-être qu’il y aura moyen de venir jouer chez vous.

P : Encore merci pour tes réponses et bonne chance pour la suite de l’aventure DREAMTIDE. A bientôt peut-être en concert !

H : Merci à toi !