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Festival
Wacken Open Air 2003
Par : Powersylv


Wacken Open Air 2003 (Allemagne)

Live-Report Wacken Open Air 2003

Live Report du WACKEN OPEN AIR 2003

 

Par Powersylv

 

Pour la quatrième année consécutive, le début de mes grandes vacances d’été rime avec Wacken. Car le Wacken, d’autres vous le diront, quand on y a goûté une fois, on ne peut plus s’en passer. L’affiche allait se révéler riche en rebondissements cette année encore, même si le récent départ de Matthew Barlow d’ICED EARTH a valu le retrait d’un de mes groupes fétiches, qui était tête d’affiche. Mais on peut dire qu’on ne perdra pas au change car c’est un TWISTED SISTER reformé récemment qui remplacera la bande à Schaffer, ce qui n’est pas rien. Et quand je pensais aux échos que j’avais entendus en provenance du BANG YOUR HEAD quelques semaines plus tôt, la soirée du vendredi allait de révéler prometteuse.

Les deux autres têtes d’affiche programmées étaient elles aussi monstrueuses, puisque RUNNING WILD se produirait sur la True Metal Stage le jeudi soir (soirée A NIGHT TO REMEMBER) et comme j’adore ce groupe et qu’on n’est pas là de les voir en France, autant dire que c’était inloupable. Pareil pour les Maîtres du Thrash, les teigneux SLAYER que j’avais la fâcheuse habitude de rater à chacun de leur passage en France mais cette fois, ça y est, j’allais les voir samedi soir, juste avant le show éthylique et traditionnel de l’inénarrable ONKEL TOM ! Les nombreux échos nous parlaient d’une set-list monstrueuse pour les 4 tueurs californiens, on allait donc voir ce qu’on allait voir. 3 grosses pointures comme ça, ça se loupe pas, sans compter que d’autres groupes fort intéressants étaient présents. Et puis quand on peut aller faire son ami des stars en backstage, pourquoi se priver, huhu. Je suis donc parti vers l’Allemagne Mercredi 30 Juillet au petit matin, dans un état d’esprit festif, histoire de bien me défouler, de m’abreuver de métal, sachant que je venais de quitter mon boulot la veille pour 1 mois de vacances, le soleil du Var me donnant rendez-vous juste après l’Allemagne. Donc je pourrais me reposer tranquille et me remettre de mes émotions.

 

Les autres années, je partais de Lille avec Stéphane (webmaster de NIGHTFALL IN METAL EARTH). Seulement cette année pour des raisons personnelles, celui-ci n’est pas de la fête. Je partirai donc de Paris avec des potes de la capitale.

 

ACTE 1 - Mercredi 30 Juillet 2003 – The Way Of The Warriors

Bon gros dodo la veille, départ le matin de Paris vers 9H20 depuis la porte de la Chapelle.

Après une longue journée de route, un joli défilé de disques dans l’autoradio (RUNNING WILD, DYING TEARS, NILE, PRIMAL FEAR etc …), des arrêts manger/boire/repos /pipi :o), on arrive à Wacken vers 20H.  Difficile de trouver l’aire de camping où nous attendaient d’autres parisiens mais bon, on désespère pas et on trouve.

 

Pour se mettre dans l’ambiance, après un petit apéro entre français, ben on est tout de suite allé à la boîte metal sur le site, située en fait sous le chapiteau de la future WET STAGE. Aaaaaaahhhhh, tous les metalleux allemands et autres sont là, c’est le pied. Au loin les scènes sont prêtes et à chaque fois ça fait bizarre quand on se rend compte que les scènes sont immenses quand on a l’habitude de l’Elysée-Montmartre et de la Loco. On passe sous la tente pour aller se préparer la nuque (un petit échauffement est nécessaire), aller se casser la voix sur des gros hymnes (METALLICA, MAIDEN, ACDC, PRIEST, SLAYER, RUNNING WILD, MANOWAR …) et aussi se marrer sur certaines performances du karaoké, dignes des sélections de l’émission de M6 (arrêtez, vous êtes tous tombés à un moment sur cette émission). Putain y a des cas, et c’est là qu’on retrouve l’esprit « grosse déconne » des allemands. Alors y en a un qui a eu l’air bien ridicule en chantant à moitié-bourré seulement la moitié des paroles du « Paradise City » des GUNS’N ROSES (lol il avait même inversé le refrain et le couplet mdrrrr), ou encore un autre qui a chanté « The Final Countdown » d’EUROPE avec une voix black-metal, arf ! Pas de problème, on est dans le bain tout de suite et c’est excellent !

Et après vers 2H30 (je crois) ben c’était gros dodo sous la tente pour la journée du lendemain qui n’a pas été de tout repos.

 

ACTE II - Jeudi 31 Juillet 2003 – Les déboires du début

Réveil pas trop tard (vers 8H/8H30, ça sera le cas pendant 3 jours), et pour la première fois en 4 ans que je viens au Wacken, je vais prendre une douche. Elles sont vides alors profitons-en … même si 10 mètres après on est à nouveau en nage, on est content d’être décrassé.

Bon on arrive vers 10H30 et tout le monde est prêt alors on décidé d’aller chercher les bracelets d’accréditations et de backstages. Faut ¾ d’heures à pied pour aller pour aller là-bas ! Et tout ça sous un soleil de plomb ! Je peux vous dire qu’on prend des couleurs. Je me suis pris des gros coups de soleil sur les bras : on croirait pas là bas mais ça tape dur ! Autant qu’il caille la nuit.

Là-bas, faut faire la queue sous la soleil ! arrrrg ! Le temps de rentrer, de manger, de se reposer l’après-midi et sur le coup de 17H, on commence à se préparer à aller sur le site pour s’attaquer à ces 2 jours et demi de metaaaaaaaal !

 

ACTE III - Jeudi 31 Juillet 2003 – A Night To Remember

A NIGHT TO REMEMBER c’est la première phase du Wacken et c’est là que les choses sérieuses commencent car c’est le lancement officiel du festival ; c’est le jeudi soir, avec 4 concerts à la clé : CIRCLE II CIRCLE, ANNIHILATOR, VICTORY (groupe allemand culte donc c’est la reformation) et RUNNING WILD  (dont je parlais plus haut dans l’intro).

 

Time

TRUE METAL STAGE

18H00-18H45

CIRCLE II CIRCLE

19H15-20H00

ANNIHILATOR

20H30-21H45

VICTORY

22H15-23H45

RUNNING WILD

 

Faut savoir à quoi ressemble le site du Wacken : côte-à-côté, les 2 grandes scènes principales sont au fond :

-         la TRUE METAL STAGE c’est en général les groupes de métal traditionnels, plus où moins mélodiques (du hard-rock au thrash) qui s’y produisent … elle est réservée pour les grosses pointures,

-         la BLACK METAL STAGE, c’est les groupes de metal extrême (Black/Death), parfois des groupes Thrash et aussi il se peut qu’il y ait des groupes gothiques … là aussi, c’est la plupart du temps les grosses pointures du style,

Entre les deux scènes, les organisateurs ont eu cette année la bonne idée de mettre un écran géant, ce qui permet de voir l’essentiel de ce qui se passe lors d’une prestation. Ceci par le truchement d’une caméra sur pivot qui oscille entre les 2  scènes et qui filme également le public pendant les prestations. Bien évidemment, il n’y a pas de concerts en simultané sur les 2 scènes, les scènes alternent. Entre chaque concert, sur l’écran géant, il a des pubs : pour le DVD de DORO et aussi pour le prochain Wacken : la tête d’affiche de A NIGHT TO REMEMBER 2004 l’année prochaine est un groupe (BOHSE ONKELS ou un truc comme ça) d’anciens nazis « repentis » aujourd’hui mais qui à l’époque de leur jeunesse avaient des paroles assez éloquentes. La pub se fait d’ailleurs gracieusement huer par tous les festivaliers … je ne comprend pas comment ils ont pu programmer ce groupe car il risque d’y avoir des skineads l’an prochain … personnellement je compte boycotter la journée du jeudi l’an prochain. Enfin on verra bien, revenons à cette année …

Autres scène, la PARTY STAGE est sur le côté gauche du site, éloignée des 2 scènes précédentes. Les groupes qui s’y produisent sont de tous styles mais de stature un poil moins importante que celle des groupes des 2 scènes principales (enfin, faut voir, l’an dernier y avait eu CANDLEMASS). Enfin, sous la tente où il y avait le karaoké la veille, la WET STAGE accueille des groupes en majorité débutants mais qui sont signés et qui sont suffisamment prometteurs pour se produire au Wacken. Le son n’est malheureusement pas souvent terrible, il faut super chaud en dessous du chapiteau et faut dire qu’il y a tellement de quoi faire à l’extérieur que j’y vais pas souvent (1 seule fois cette année).

Et puis ben autour, y a les étals divers, avec vente de bouffe, de boissons, fringues metal etc …

Comme j’ai encore le temps avant le premier concert, je fais un premier tour en backstage. Ceux-ci sont beaucoup mieux organisés par rapport à l’année dernière, et puis faut dire que le même jour il y a un an, c’était la boue partout. Des pluies torrentielles s’étaient abattues toute la journée, transformant le site en un bourbier géant. Cette année ça ne sera pas le cas car on aura un soleil de plomb pendant tout le festival. J’assiste à la dédicace de RUNNING WILD, ce qui me donne l’occasion de voir en vrai Rock’n Rolf, le leader historique du groupe. Mythique !

Bon, c’est pas tout ça. On se met donc dans la foule déjà bien conséquente, devant la True Metal Stage où est déjà installé le logo de CIRCLE II CIRCLE. Juste le temps de voir un petit reportage à la gloire du Wacken sur l’écran et c’est parti …

 

1)      CIRCLE II CIRCLE

Pour ceux et celles qui ne le savent pas encore, CIRCLE II CIRCLE est le groupe tout frais de Zack Stevens, chanteur de SAVATAGE pour la période 1992-2000. Le premier album du groupe est sorti il y a quelques mois maintenant, et Jon Oliva, mentor de SAVATAGE y a participé. Je n’ai pas encore écouté le disque mais on m’a dit que c’était du sous-SAVATAGE. Ce n’est pas l’avis de certains potes que j’ai la joie de retrouver à ce moment là et qui s’amuseront pendant tout le show. C’est la deuxième fois que je vois CIRCLE II CIRCLE sur scène puisqu’ils avaient fait partie de l’affiche du Rock Hard Fest début juin (cf le compte-rendu correspondant). J’avais trouvé le set sympa même si les morceaux de CIRCLE avaient à la longue tendance à m’endormir un peu. Et bien finalement on a droit à un concert similaire sauf que j’avais quelques mélodies en mémoire et donc, j’ai beaucoup plus accroché. Zack est un bon frontman et les autres musiciens jouent tranquillement sans prétention. Après 6 premiers morceaux de l’album (dont « Forgiven » et « Watching In Silence » si j’ai bien compris), Zack lance « Taughting Cobras », morceau de bravoure de SAVATAGE et sans doute le plus heavy du groupe. Puis c’est au tour du mélodique et intense « Edge Of Thorns » de mettre tout le monde d’accord. Par contre, il n’y a pas Jon Oliva aux claviers, contrairement au Rock Hard Fest. On n’aura pas non plus « Gutter Ballet », la phrase précédente explique peut-être cela. Il faut dire que le set est plus court aussi, donc. On a droit ensuite à un dernier morceau de CIRCLE II CIRCLE avec « Sea Of White », puis, comme au Rock Hard Fest le set se termine sur la reprise du « Welcome Home (Sanitarium) » de METALLICA, version cependant plus molle et raccourcie qu’il y a 2 mois.

 

2)      ANNIHILATOR

Enfin, je vais pouvoir voir ANNIHILATOR ! Je les avais loupés lors de leur dernier passage parisien à la Loco. Ses performances sont toujours excellentes et les thrasheurs emmenés par le sympathique Jeff Waters (avec qui j’avais parlé un peu l’an dernier car il jouait avec SAVATAGE) vont nous présenter leur nouveau chanteur. En plus d’une performance percutante, les canadiens (mais sont-ils tous encore canadiens ??) n’ont quasiment interprété que des vieux classiques. Une aubaine pour moi qui ne connais que les vieux albums et Waking The Fury (et encore je ne le connais pas à fond). Jugez plutôt :

Set list approximative ANNIHILATOR :

-         première chanson ?

-         King Of The Kill

-         Set The World On Fire

-         W.T.Y.D.

-         Never Neverland

-         Imperiled Eyes

-         Alice In Hell

-         Shallow Grave

-         Phantasmagoria

Le nouveau chanteur est très bon, aussi bien vocalement qu’au niveau de la performance (déjà rodé ?), même si physiquement il n’a rien à voir avec l’imposant Joe Comeau, son prédécesseur. Remarquez les chanteurs qui se sont succédés ont tous été différents les uns des autres alors :o). Sinon ben Jeff Waters il riffe comme un malade, c’est un riffeur fou, c’est clair. Une bonne tripotée pour se mettre dans l’ambiance.

 

3)      VICTORY

VICTORY est un vieux groupe de hard/heavy allemand que je ne connaissais que de nom. Ce soir, il se reforme. Voulant faire connaissance avec le groupe et sa musique, je décide de m’avancer plus profondément dans la foule en direction de la scène … en me disant que de toute façon je risque de croiser plus de « vieux » que de jeunes et donc ça ne devrait pas trop s’agiter. Comme ça, je serai peut-être aux premières loges pour RUNNING WILD juste après :o). Le groupe VICTORY arrive sur scène et tout de suite l’attention est attirée par le chanteur aux cheveux blancs et courts et sa chemise kitch et colorée. Le gratteux ressemble à Rudolf Schenker (SCORPIONS) dans son look actuel (blouson noir, cheveux blonds courts et lunettes noires). La musique du groupe est bien sympa, pas mal de morceaux font penser à du SAXON, d’autres sont plus classiques lorgnant parfois vers le hard-FM. Certains titres sont plus rock’n roll, d’autres mid-tempo. Au début du show, le chanteur a eu quelques difficultés pour se faire entendre. La scène est superbe avec 3 triangles de spots lumineux qui montent et descendent pendant les morceaux. Sympa. Le solo de batterie était dispensable par contre. J’ai bien aimé globalement mais ça dépendait des morceaux, certains étant plus accrocheurs que d’autres. Le type de groupe pour lequel j’achèterai bien un best of.

 

4)      Des invités inattendus : SAXON

VICTORY quitte la scène et un mec de l’organisation du Wacken vient faire un speech. Pendant ce temps-là, j’ai réussi à atteindre le premier rang :o). Le gars sur scène nous présente un musicien qui, si j’ai bien compris, était un ancien batteur de SAXON (?) … et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le groupe emmené par Biff arrive sur scène pour un « Motorcycle Man » déchaîné ! La foule s’agite alors dans tous les sens. Faut dire qu’il y avait eu des rumeurs de la présence de SAXON  ce soir, Zack Stevens à la fin du set de CIRCLE II CIRCLE avait laissé échapper leur présence d’ailleurs, et on se demandait si on avait bien compris. Tant bien que mal j’arrive à prendre de jolies photos du groupe, notamment de Biff qui est beaucoup plus en forme qu’au Rock Hard Fest 2 mois plus tôt. Faut dire que ce soir, ils n’ont pas eu d’autres concerts dans la journée et ils ne font que 3 titres, alors les anglais se donnent à fond. Après « Motorcycle Man », Biff nous demande si on en veut encore, et c’est parti pour « Denim And Leather » et « Princess Of The Night ». Le groupe est en fait venu pour faire une mini promo pour le DVD « The Saxon Chronicles » et aussi pour annoncer la sortie d’un nouvel album l’an prochain. C’est difficile de tenir au deuxième rang et pour RUNNING WILD qui arrive juste après, je me dis que je ne vais pas pouvoir tenir longtemps.

 

5)      RUNNING WILD

Le groupe teuton qui pratique depuis maintenant 20 ans un heavy metal de tradition est une véritable institution dans son pays et la foule est conséquente. Habillé de son costume de corsaire, Rock’n Rolf déboule pour un show dynamique avec les meilleurs hymnes du groupe, même si on peut dire qu’il y en a certains qui sont passés à la trappe.

Set list approximative RUNNING WILD :

-         March Of The Final Battle (The Rivalry, 1998)

-         Titre non reconnu

-         Little Big Horn (Blazon Stone, 1991)

-         Inédit ?

-         Riding The Storm (Death Or Glory, 1989)

-         Branded And Exiled (Branded And Exiled, 1985)

-         Welcome To Hell (The Brotherhood, 2001)

-         Inédit ?

-         drums solo

-         Bad To The Bone (Death Or Glory, 1989)

-         Treasure Island (Pile Of Skulls, 1992)

-         Conquistadores (Port Royal, 1988)

-         Prisoners Of Our Time (Gates To Purgatory, 1984)

-         Victory (Victory, 1999)

Rappel :

-         Under Jolly Roger (Under Jolly Roger, 1987)

-         Chains And Leather (Branded And Exiled, 1985)

Rock’n Rolf gigote sans arrêt tournant sur lui-même avec sa guitare, changeant par 2 fois de costume de scène (un chapeau de corsaire sur le long « Treasure Island », un costume or et rouge sur « Victory »), mais pas mal de monde remarquera qu’il fatiguera vers la fin. Par contre, le public chantera les refrains des morceaux comme un seul homme. Les autres musiciens tiennent la route. Je n’ai pas tenu plus d’un morceau au deuxième rang, et la foule était tellement compacte que j’ai même eu du mal à revenir vers l’arrière. Afin de bien suivre le spectacle, je me suis positionné près de la tour de contrôle. Je voyais donc ainsi le concert sur l’écran géant et également les silhouettes des musiciens gigoter tout au bout. Bref, voir RUNNING WILD en live était un rêve, car ce n’est pas demain qu’ils viendront en France. Au moins je les aurai vu une fois, à l’occasion de ce concert très sympa qui s’est terminé par un joli feu d’artifice au dessus de la scène. C’est donc avec des images, des couleurs et une certaine fatigue que je retrouve péniblement dans le noir la route de la tente. Demain sera une journée qui ne sera pas de tout repos … mais le Wacken est bien lancé et c’est cool :o).

 

ACTE IV - Vendredi 1er Aôut 2003

Même topo que la veille : réveil vers 8H30, douche puis petit dej avant de partir avec les autres vers le site du Wacken. Ce matin, les concerts commencent à11H.

Ci-dessous le programme de la journée : les groupes en gras sont ceux que j’ai vus.

 

TIME

BLACK METAL STAGE

TRUE METAL STAGE

PARTY STAGE

WET STAGE

11H00-11H45

DEW SCENTED

 

THE QUILL

 

12H00-12H45

 

EXTREME NOISE TERROR

 

FORUM-BAND

13H00-13H15

THE CROWN

 

SEVENTH ONE

 

13H15-13H45

OBSCENITY

13H45-14H00

 

 

14H00-14H30

DIAMOND HEAD

 

14H30-15H00

V8 WANKERS

15H00-15H15

 

15H15-15H45

DISMEMBER

 

DARK AGE

 

15H45-16H00

PSYCHOPUNCH

16H00-16H15

 

 

16H15-16H30

FREEDOM CALL

16H30-17H00

 

17H00-17H15

 

ORATORY

17H15-17H45

SENTENCED

LOTTO KING KARL

17H45-18H15

 

18H15-18H30

 

 

RAISE HELL

18H30-18H45

PRIMAL FEAR

18H45-19H00

19H00-19H30

 

19H30-19H45

 

SYMPHORCE

19H45-20H15

TESTAMENT

DIE APOKALYPTISCHEN REITER

20H15-20H45

 

20H45-21H00

 

 

ROTTING CHRIST

21H00-21H30

 

GAMMA RAY

 

21H30-22H00

 

 

 

22H00-22H15

 

 

Metalkaraoke & Disco

22H15-22H30

IN FLAMES

 

ASSASSIN

22H30-23H30

 

23H30-23H45

 

 

 

23H45-01H30

 

TWISTED SISTER

 

01H30-01H45

 

 

 

01H45-02H45

SUBWAY TO SALLY

 

LORDI

02H45-06H00

 

 

 

 

 

6)      DEW SCENTED

Pour moi qui aime le bon thrash millésimé, ce groupe fut une bénédiction et sans doute une de mes révélations du festival. J’en avais beaucoup entendu parler et là, j’ai été conquis. La prestation est en béton armé, réveil assuré dès le matin. DEW SCENTED, c’est un mélange de thrash old school avec le gros son d’aujourd’hui, et un chanteur à voix puissante parfois limite death. Ajoutez à ça de bons riffs speed/thrash et vous obtenez un cocktail nucléaire. Dommage qu’on n’entende pas assez les solos. Certains peuvent trouver ça linéaire mais moi j’ai adoré. En plus, sur un CD promo que j’ai reçu gratos au stand Nuclear Blast, y a un titre que j’ai écouté dans la bagnole au retour, c’est trop bon ! Va falloir que je me mette en quête de leurs albums maintenant c’est malin :o). En plus, ils viennent en fin d’année à la Loco avec DESTRUCTION et HYPOCRISY, vous parlez d’une affiche ! Je ne pourrais décemment pas louper ça :o)

 

7)      SEVENTH ONE

SEVENTH ONE est un groupe de « true heavy metal ». J’ai beaucoup aimé leur dernier album Sacrifice qui contient pas mal de bon hymnes bien accrocheurs. Ce passage scénique sera moins évident, on sent que le groupe n’est pas encore tout-à-fait rôdé. Malgré tout, on sent de la bonne volonté. Le guitariste porte un t-shirt assez particulier bien marrant (Fuck Hip-hop). La Party Stage restera fidèle à sa réputation car le groupe débute en plus avec un son approximatif, et au moment du titre « Sacrifice », le groupe a du recommencer celui-ci une deuxième fois à cause d’un problème technique … dommage parce que « Sacrifice » est un excellent morceau. J’ai le souvenir également d’un chanteur un peu hésitant, non dans sa voix mais dans son attitude scénique. Un groupe a encourager donc.

 

8)      DIAMOND HEAD

Maintenant on s’approche de la True Metal Stage car l’heure est grave. C’est l’heure de DIAMOND HEAD, groupe de la mythique New Wave Of British Heavy-Metal (mais si, début des années 80, IRON MAIDEN, SAXON, DEF LEPPARD ça doit vous dire quelquechose tout ça, non ?). Tous les fans de METALLICA connaissent ce groupe de nom mais aussi par les reprises que les 4 Horsemen ont réalisées, et il est indéniable que sans DIAMOND HEAD, Lars Ulrich (gros fan du groupe) aurait peut-être troqué ses baguettes contre une raquette de tennis voilà plus de vingt ans. Et donc METALLICA n’aurait pas existé. Conséquence de cette influence, DIAMOND HEAD n’existe malheureusement que par la publicité et les reprises de METALLICA (et de MEGADETH dans une moindre mesure). D’ailleurs, ce n’est pas compliqué, la foule du Wacken n’est venue que pour 1 titre : « Am I Evil ? ». Celui-ci est réclamé à corps et à cris pendant tout le concert.

Le groupe arrive sur scène sur une musique orientale et commence par un premier titre assez bizarre, très loin des riffs métalliques traditionnels, tant et si bien que je me demande si je ne me suis pas trompé de groupe (?). Mais bon, je reconnais le guitariste blond Brian Tatler. Sean Harris (le chanteur) est assez bizarre et méconnaissable : coupe de cheveux à la Pierre Perret (lol), lunettes noires, petit bide sous sa chemise blanche. La performance est sobre, pas super dynamique à l’image de son chanteur mais bon, c’est culte quoi :o). Je n’ai reconnu que les titres du célèbre album Lightning To The Nations que je possède en version remasterisée (merci Sanctuary :o) ). Après les 3 premiers titres, on a droit à « The Prince » et son intro d’enfer, puis 2 titres plus loin c’est le classique « Helpless », et le très rock « It’s Electric ». Et après avoir fait attendre les fans depuis bientôt une heure, DIAMOND HEAD se décide enfin à sortir « Am I Evil ? » et là, c’est la folie, le refrain est repris en chœur (« Am I Evil ? --- « Yes I Am, I Am Man » …). Une prestation qui ravira du monde, sans pour autant casser des briques. Sympa.

 

9)      DARK AGE

DARK AGE est un groupe de death-metal mélodique originaire de Hambourg, autant dire qu’ils sont du coin. Je ne connaissais pas mais un ami m’a dit que c’était pas mal. Effectivement la musique du groupe est dynamique, bien pêchue avec pas mal d’ambiances et un côté atmosphérique pas déplaisant du tout (claviers omniprésents en nappes). La prestation fut donc bien dynamique et le groupe quitte la scène sur une reprise de « For Whom The Bell Tolls » de METALLICA.

 

Juste après, FREEDOM CALL donne son show sur la True Metal Stage. N’étant pas fan de ce groupe pourtant sympathique mais auquel je n’ai jamais réussi à accrocher, je décide d’aller faire un petit tour au Metal Market pour la première fois de mon séjour. Bon, l’entrée est à 3€, c’est toujours aussi fourni, il y a plein de choses (disques bien sûr, mais aussi DVD, vidéos, bootlegs, figurines d’Eddie, KISS, METALLICA, OZZY, ALICE COOPER et autres) mais les prix sont pas donnés malgré tout. A vrai dire, je n’ai acheté que 3 disques pendant mon séjour : Odin de WIZARD (du bon True-Metal de guerrier) au Metal Market, le M-16 de SODOM au stand Nuclear Blast (édition digipack à 6,5€, autant dire que ça c’est une affaire :o)). Et à ce même stand le double CD Tribute To The Beast volume II à 13,5€ c’est moins cher qu’en France aussi alors hop hop hop ! J’ai même enfin réussi à trouver un joli t-shirt « Number Of The Beast » d’IRON MAIDEN ! Depuis le temps que je le cherche celui-là :o).

Bon c’est pas tout ça, le temps d’une petite bouffe et je retourne à la Black Stage.

 

10)  SENTENCED

C’est sûrement à cause de son côté sombre et gothique que l’on retrouve SENTENCED sur la Black Stage, pas à cause de la violence de leur musique, car voilà un moment que les Finlandais ont abandonné le death-metal de leurs débuts. Deuxième fois que je les vois après la première partie de LACUNA COIL à la Loco en octobre dernier. Bien que je ne connaisse pas d’albums du groupe (je ne connais que le très beau « No One There » que j’ai vu en clip), j’aime bien leur style de musique, mélange de heavy-metal plombé et de gothique, d’ambiances mélancoliques et parfois romantiques. Cependant après une petite photo, je me suis allongé sur le site, écoutant la musique en fermant les yeux … faut dire que la chaleur ! Etouffant ! Réveil programmé à la fin de la prestation pour leur reprise du célèbre « Trooper » d’IRON MAIDEN (sans doute le titre le plus repris des anglais). SENTENCED a bien assuré apparemment. Pour ce que j’en ai vu, c’est vrai, mais je trouve que l’ambiance salle sombre (comme à la Loco) sied mieux à leur musique.

 

11)  PRIMAL FEAR

Groupe pas mal dénigré pour je ne sais quelle raison au fond, PRIMAL FEAR investit ensuite la True-Metal Stage pour un show où le heavy/power-metal est roi. J’arrive à me positionner au premier rang, et je tiendrai d’ailleurs tout le show à cette place. Moi, j’aime beaucoup PRIMAL FEAR. Il faut dire que leur heavy-metal est très très (trop ?) influencé par JUDAS PRIEST donc … Et puis la voix de Ralph Scheepers (surnommé « Mr Propre » :o)) ), j’adore. D’ailleurs je dis toujours que je préfère Scheepers dans PRIMAL FEAR et Kai Hansen au chant dans GAMMA RAY. Il ne me manque que le premier album mais les 3 suivants j’adore. Du bon metal qui cogne là où il faut quoi. Le service de sécurité a la bonne idée de sortir les pompes à eau et ma foi, ça fait du bien ! Suivant leur batteur costaud, le reste du groupe déboule et je suis à gauche de la scène, devant le guitariste à la coupe de cheveux Pokémon :o)) (je sais plus son nom). Matt Sinner le bassiste et leader du groupe SINNER, avec son petit ventre rebondi se balade sur scène et encourage le public sur les refrains, et s’adonne à quelques chorégraphies « priestiennes » avec ses 2 collègues guitaristes. La musique est efficace, sans faille. Mais la figure de proue du groupe est bien entendu Ralph Scheepers qui, très calme et très posé (costaud le monsieur) chante avec puissance. C’est qu’il a du coffre le bestiaud ! De plus, il a compris qu’il fallait parler anglais vu les nationalités présentes ici. Il nous annoncera la sortie d’un cinquième album dans les mois qui viennent, chouette alors :p. On aura même droit à un inédit ma foi très convaincant. Plus tard dans le show, Ralph, grand admirateur de JUDAS PRIEST et de Rob Halford (n’avait-il pas auditionné à l’époque du départ de Rob ?) nous fera part de la joie qu’il a éprouvé lorsqu’il a appris le retour de ce dernier dans son groupe d’origine (« You know that in PRIMAL FEAR we are all fans of a British band. The Master has returned ! »), et c’est parti pour une reprise de « Metal Gods » en hommage au groupe des Midlands. Cette prestation était un vrai plaisir, un pur moment de heavy comme j’aime d’autant que je connaissais bien les morceaux. Gros lance-flamme sur « Angel In Black » bienvenu, il ne manquait que « Church Of Blood » pour que la fête soit complète.

Set list PRIMAL FEAR :

-         Intro / Black Sun (Black Sun, 2002)

-         Chainbreaker (Primal Fear, 1997)

-         Nuclear Fire (Nuclear Fire, 2001)

-         Under Your Spell (Jaws Of Death, 1999)

-         Armageddon (Black Sun, 2002)

-         Eye Of An Eagle (Nuclear Fire, 2001)

-         Nouvelle chanson

-         Fear (Black Sun, 2002)

-         Metal Gods (cover JUDAS PRIEST, album British Steel, 1980)

-         Final Embrace (Jaws Of Death, 1999)

-         Angel In Black (Nuclear Fire, 2001)

-         Silver And Gold (Nuclear Fire, 2001)

 

12)  TESTAMENT

-         Les inconvénients du Wacken, c’est que des fois 2 ou 3 groupes excellents se chevauchent. TESTAMENT sur la Black Stage, DIE APOKALYPTISCHEN REITER sur la Party Stage et SYMPHORCE sur la Wet Stage. Les REITERS, j’avais adoré leur prestation à la Loco en Avril dernier (NO MERCY FESTIVAL avec TESTAMENT d’ailleurs) et je voudrais mieux connaître sur disque avant. SYMPHORCE, c’est le groupe d’Andy B.Franck, chanteur également de BRAINSTORM que je connais bien. Si ça avait été BRAINSTORM, nul doute que j’aurai beaucoup moins hésité. Mais bon, dans cette configuration mon instinct thrashisant me pousse à aller voir TESTAMENT. Légende de la deuxième vague thrash made in « Bay Area », TESTAMENT rassemble une foule immense au niveau de la Black Stage. L’attente est longue avant que les Californiens n’arrivent pour un show très chaleureux et énervé. Ca slammait de partout !!! Une horreur ! Chuck Billy toujours aussi imposant chante les hymnes alternativement en utilisant sa voix naturelle et sa voix death-like, effet garanti. Et quel colosse !! Le mec qu’il faut pas faire chier quoi :o) Merci à l’allemand qui a réussi à me soulever de terre, sans même rien me demander pour que je prenne une jolie photo de Chuck lol ;o) Sinon ben y a le Alex Peterson concentré sur son manche sur la droite, et à gauche le célèbre bassiste Steve Di Giorgio (ex-DEATH entre autres) qui fait souvent le foufou. Chuck est tout sourire d’être là devant une foule si conséquente (s’y attendait-il après les années de vaches maigres qu’à traversé le groupe ?) et c’est enjoué et sous des lights quasi-stroboscopiques qu’il délivrera une set-list finalement très axée sur les hymnes du groupe (« Do you want some more old shit ? ») avec entre autres « Practice What You Preach », « Sins Of Omission », « Low », « Alone In The Dark », « Into The Pit », « Over The Wall » ou « Disciples Of The Watch ». Tuerie.

 

13)  GAMMA RAY

GAMMA RAY fait partie de mes groupes allemands préférés, et s’il y a un groupe que je ne me lasse pas d’aller voir en live, c’est bien Kai Hansen et ses sbires. Musiciens toujours de bonne humeur et heureux de jouer pour leur public, hymnes métalliques à gogo, quelques petites surprises parfois, tenue de scène toujours impeccable, c’est toujours un plaisir. Ceux qui parmi vous ont déjà vu un concert de GAMMA RAY (les deux derniers concerts parisiens par exemple) comprendront et je ne m’étendrais donc pas sur la prestation scénique : musiciens dynamiques et plein de dextérité, Kai Hansen tout sourire etc … On aura droit à des effets stroboscopiques également. Dans la foule, c’est là aussi la bougeotte et on se rend compte que dans son pays d’origine les disciples de Fangface font toujours l’unanimité. Quelques chorégraphies guitaristiques sur « Armageddon », le public qui chante sur « Heavy-Metal Universe » (morceau très fort en live), encouragé par Kai qui parlera lui aussi en anglais (« This is not an universe, but a real small city » dit-il en demandant à Wacken de chanter beaucoup plus fort, avec juste la basse qui ronronne derrière). Le soir tombe pendant la prestation et l’intensité sera égale du début à la fin. Quelques petites surprises avec Ralph Sheepers (PRIMAL FEAR et, est-il besoin de le mentionner premier chanteur du groupe), invité, qui vient pousser la chansonnette avec Kai pour un joli duo sur « Silence ». Et également un final du feu de Dieu sur la « Victim Of Fate » d’HELLOWEEN. Superbe prestation de GAMMA RAY donc, c’est désormais une habitude, avec évidemment trop peu de temps pour pouvoir sorti un nombre suffisant de standards.

Set list GAMMA RAY :

-         Gardens Of The Sinner (Powerplant, 1999)

-         New World Order (No World Order, 2002)

-         Armageddon (Powerplant, 1999)

-         Heavy Metal Universe (Powerplant, 1999)

-         One With The World (Sign No More, 1991)

-         Heart Of The Unicorn (No World Order, 2002)

-         Last Before The Storm (Insanity And Genius, 1993)

-         Shine On (Somewhere Out In Space, 1997)

-         Silence (Insanity And Genius, 1993)

-         Heaven Or Hell (No World Order, 2002)

-         Victim Of Fate (HELLOWEEN, Helloween EP, 1985)

 

14)  IN FLAMES

IN FLAMES était quasi-tête d’affiche ce soir sur la Black Stage et le groupe de heavy/death était attendu comme jamais. La foule est massée et c’est à gorge déployée que le public réclame les Scandinaves dans l’obscurité. Les Jesters (étoiles à 5 branches logo du groupe) formés d’ampoules sont là de chaque côté de la scène et on se doute qu’il va y avoir de la pyrotechnie ce soir. Il y a également un grand drapeau suédois en fond de scène. Encore un groupe dont je ne me lasse pas et sous lequel je suis tombé à genoux il y a 2 mois au Rock Hard Fest (après les avoir vu 2 ou 3 fois quand même auparavant). J’adore leur musique aujourd’hui et je ne pouvais décemment pas les louper. Même le dernier album qui est pourtant plus difficile d’accès je le trouve maintenant génial et les morceaux monstrueux sur scène. Ca bouge de partout quand le groupe arrive sur scène et pourtant j’étais légèrement sur le côté, donc pas au point le plus chaud. Qu’est ce que ça devait être en plein milieu, j’ose pas imaginer ! Les musiciens n’ont plus mis leurs chemises blanches de la tournée précédente, mais on de jolis t-shirts bleus, sauf Anders qui a un t-shirt noir. Avec IN FLAMES, qui porte  bien son nom, c’est feu d’artifice sur scène dès le début, sur « Cloud Connected » qui ouvre le bal. Le show est monstrueux et pas avare en flammes (sur « System » et « Only For The Weak »). On finira même avec un feu d’artifice au dessus de la scène à la fin de « In My World ».

Nul doute que les fans de heavy-metal plus traditionnel (ceux qui attendaient surtout TWISTED SISTER à côté), même s’ils n’adhéraient pas totalement avaient au moins l’air d’apprécier la musique des Suédois, ainsi que leur professionnalisme et la qualité de leur prestation. IN FLAMES est décidément un groupe incontournable par leur capacité à proposer des concerts en béton, une musique innovante tout en maintenant une identité métal traditionnelle … une valeur sûre quoi. Faut que j’achète leur dernier EP tiens :o) Alors entre autres on a eu « Cloud Connected », « Clayman », « Episode 666 », « System », « Bullet Ride », « Only For The Weak », « Trigger », « Behind Space », « Pinball Map » ou encore « In My World ». Géant.

 

15)  TWISTED SISTER

Alors là ça va être la fiesta ! Tout le monde est rassemblé devant la True-Metal Stage pour LE concert à ne pas louper en cette journée : la reformation du line-up mythique des TWISTED SISTER ! Ce groupe de heavy-rock décadent des années 80 aux hymnes imparables, emmené par leur leader Dee Snider (on se souvient du show avec son groupe solo il y a 3 ans ici même) est un délice sur scène si je me réfère aux chanceux qui les ont vus au BANG YOUR HEAD il y a quelques semaines. C’est effectivement une grosse baffe, toutes générations de metalleux réunis qu’on se mangera ce soir. Car TWISTED SISTER c’était dans les années 80 l’égal des MOTLEY CRUE et autres WASP.

Après une intro festive et qui donne le ton de la soirée (« It’s A Long Way To The Top (If You Wanna Rock’n Roll) » d’AC/DC qui résonnera dans les hauts-parleurs), les Sœurs Tordues déboulent sur scène et on se croit revenus à l’époque des clips délirants et du glam rock des années 80 ! Superbe la guitare rose bonbon, huhu :o). C’est magique et Rock’n Roll sera le maître-mot du concert. Quand Dee Snider arrive avec son déguisement et son maquillage des grandes années c’est le délire ! Ce mec est un (le ?) frontman le plus extraordinaire que j’ai jamais vu ! Toujours en train de bouger, un poing en l’air, le pied de micro secoué dans l’autre main, c’est une véritable bête de scène dans sa tenue rose et ses foulards ! Sans parler de ses superbes discours (huhu) qui font qu’il met le public directement dans sa poche : « I said the last time I was here that I will come back with some friends of mine » ; « We are ready to kick your ass, motherfuckers » ; « Look ! (en montrant la foule à ses compères) These guys are real true sick motherfuckers !!! ». Ben oui quoi ! C’est kitsch, c’est rock’n roll bordel à gnous ! Autour de moi pas mal de viocs mais aussi de jeunes pour chanter les hymnes. Grosses flammes sur « The Fire Still Burns » et effets de scène garantis, le public qui reprend en chœur « We’re Not Gonna Take It » forçant le groupe à reprendre 3 fois le refrain, les gros ballons noirs remplis de confettis qui tombent sur le public sur « I Wanna Rock », le logo du groupe (apparu sur le solo de batterie) qui brûle sur « S.M.F. » … La fête totale pendant 2 heures ! Alors même si la fatigue se fait sentir, je headbangue et je bouge de partout, c’est pas tout les jours que je verrais ça et en plus, après je pourrais dormir alors allons-y !!! ;o))))

 

Set list TWISTED SISTER :

-         premier morceau : Welcome To The Show ?

-         The Kids Are Back

-         Stay Hungry

-         Destroyer

-         The Pack Is Back

-         Under The Blade

-         You Can’t Stop Rock’n Roll

-         I Am, I’m Me

-         The Fire Still Burns

-         Die To Live, Live To Die

-         Shoot’Em Down

-         We’re Not Gonna Take It

-         The Price

-         I Believe In Rock’n Roll

-         Burn In Hell (+ drums solo)

-         I Wanna Rock

Rappels :

-         Come Out And Play

-         S.M.F.

 

J’avais prévu de tester SUBWAY TO SALLY sur la Black Stage mais vu tout ce que j’avais donné aujourd’hui (pas évident avec la foule de suivre les concerts, d’essayer de prendre une petite photo, de résister à la chaleur etc …) et vu l’étrangeté de la musique du groupe, j’ai plutôt décidé de retourner faire un gros dodo sous la tente pour remettre ça le lendemain.

 

 

ACTE V - Samedi 2 Aôut 2003

La nuit a été très courte, surtout quand vous êtes réveillés en pleine nuit pas un Allemand qui vous met du SOILWORK en pleine tête :o). Mais bon, on a réussi à négocier c’est cool.

Ci-dessous le programme de la journée : les groupes en gras sont ceux que j’ai vus.

 

 

TIME

BLACK METAL STAGE

TRUE METAL STAGE

PARTY STAGE

WET STAGE

11H00-11H45

SINISTER

 

GRAVEWORM

 

12H00-12H45

 

THYRFING

 

HUMAN FORTRESS

13H00-13H15

MALEVOLENT CREATION

 

TWISTED TOWER DIRE

 

13H15-13H45

RAUNCHY

13H45-14H00

 

 

14H00-14H30

METALIUM

 

14H30-15H00

CALLENISH CIRCLE

15H00-15H15

 

15H15-15H45

CARPATHIAN FOREST

EVIDENCE ONE

 

15H45-16H00

BAI BANG

16H00-16H15

 

 

16H15-16H30

MASTERPLAN

16H30-16H45

 

16H45-17H00

17H00-17H15

 

CRYPTIC WINTERMOON

17H15-17H45

SOILWORK

EIDOLON

17H45-18H00

 

18H00-18H15

 

RAGE

 

ANCIENT RITES

18H15-19H00

19H00-19H15

 

19H15-19H30

 

19H30-20H15

DARK FUNERAL

KATAKLYSM

HEAVEN SHALL BURN

20H15-20H30

 

20H30-20H45

 

 

20H45-21H30

STRATOVARIUS

DARKANE

21H30-22H00

 

22H00-22H15

 

BREED 77

22H15-22H45

NILE

SINNER

22H45-23H00

 

23H00-23H15

 

 

23H15-00H45

SLAYER

Metalkaraoke & Disco

00H45-01H00

 

01H00-01H45

VADER

SONATA ARCTICA

01H45-02H00

 

 

02H00-02H45

ONKEL TOM

02H45-03H00

 

 

16)  GRAVEWORM

Alors que j’arrive sur le site avec mes congénères, ceux-ci décident plutôt de se diriger vers la Black Stage. Sur celle-ci, ce n’est pas SINISTER mais HOLY MOSES qui joue (SINISTER s’est décommandé la veille). De toute manière, même si SINISTER ça ne m’intéressait pas, je préfère aller voir GRAVEWORM dont le dernier album (Engraved In Black) m’a bien plu. Je me dirige donc vers la Party Stage, les autres devant m’y retrouver ensuite.

GRAVEWORM est un groupe de Black Metal symphonique italien, leur musique est largement inspirée par CRADLE OF FILTH, DIMMU BORGIR et consorts, le look typiquement black en moins (pas de maquillages ou de machins comme ça). Les claviers sont omniprésents sur les morceaux, tant mieux car ça nous donne en live l’occasion de voir leur magnifique claviériste, une belle italienne :o). Energique et inspirée, elle headbangue derrière son clavier, tout comme le reste du groupe qui est pleinement dans sa musique. Le chanteur, bien costaud, va d’un bout à l’autre de la scène avec une voix tantôt ressemblant à celle de Dani (CRADLE OF FILTH), tantôt avec une voix plus gutturale. Le groupe interprète pas mal de morceaux du dernier album, mais on n’a pas eu droit à une petite reprise dont ils ont le secret (reprises aussi diverses que « It’s A Sin » des PET SHOP BOYS, « Losing My Religion » de REM ou « Fear Of The Dark » d’IRON MAIDEN). Les italiens ont semble-t-il une bonne petite cohorte de fans car pas mal de metalheads derrière moi avait l’air de bien connaître les titres et réclamaient le groupe sans cesse. Une bonne petite prestation pour commencer la journée. Quelques instants après en backstage, je suis tombé sur le batteur. Dommage, j’aurai bien aimé parler à la claviériste, huhu.

 

17)  THYRFING

Après un petit tour en backstage et déjà un verre dans le gosier, après un petit tour au stand des dédicaces qui me permet de voir MASTERPLAN  et surtout Roland Grapow et sa chevelure canine :o), un petit tour vers la True Metal Stage me donne l’occasion de voir THYRFING, groupe de viking-metal. J’ai pas regardé longtemps car je devais retourner porter des affaires diverses à la tente mais c’était bien puissant, les musiciens étaient vraiment dans leur trip avec leurs maquillages de guerriers et leurs tenues de peau. Je ne connaissais pas mais ça avait l’air pas mal. La voix du chanteur (death) était peut-être pas forcément évidente mais l’ensemble était bien épique.

 

18)  TWISTED TOWER DIRE

Au retour du camping, assez éloigné je dois dire, je me dirige vers la Party Stage pour aller voir ce qui selon pas mal de monde ici se révèle comme une superbe révélation en matière de heavy/power-metal : TWISTED TOWER DIRE. Groupe sympathique à l’image de son chanteur (un grand chauve), le groupe a rassemblé pas mal de monde et leur set est introduit par le fils du chanteur. Celui-ci, jovial et enjoué, met le public dans sa poche tant il chante formidablement bien et avec conviction. De plus, les titres présentés sont bien accrocheurs, pas loin d’être de véritables hymnes. Quelques connaissances m’ont d’ailleurs avoué que le récent album du groupe leur avait fait le même effet que le Glory To The Brave d’HAMMERFALL  ou le premier DREAM EVIL, c’est dire. Un album qu’il faudra que je me procure donc et vu ce que j’ai entendu je ne peux que vous le recommander. Une reprise de « The Trooper » est au rendez-vous, chouette alors :o)). Communiquant avec le public de façon très généreuse, le chanteur ferme la prestation, revenant sur scène en disant qu’ils étaient très heureux d’être en Europe et de voir que l’esprit metal est très vivace. Car j’ai appris avec étonnement (je suis tombé sur le cul) que TWISTED TOWER DIRE était un groupe … américain ! Vite je veux l’album.

 

Regaillardis par cette jolie performance, nous décidons d’aller manger car sur la True Metal Stage c’est METALLIUM. Et bon, personnellement j’ai rien contre eux hormis que leur musique n’est pas la plus intéressante qui soit (même si certains morceaux sont bien) et que le trip « on est les vrais défenseurs du metal » est un discours un peu périmé vu la multitude de bons groupes dans le style. Mes collègues ont réussi malgré la chaleur à s’attaquer à leurs choucroutes respectives, moi j’ai plutôt opté pour des pâtes :o).

 

19)  METALLIUM

Après avoir pris notre temps pour manger (on en avait bien besoin), je décide d’aller voir la fin de METALLIUM. Le groupe est toujours pareil sur scène, avec les gros totems bleus de chaque côté de la scène, un chanteur qui veut toujours monter dans les aigus quoiqu’il en coûte. Juste au moment où j’arrive, une grosse chanteuse arrive sur scène pour chanter avec le groupe. Il semble que cela soit la chanteuse d’un groupe allemand appelé WEINHOLD dont je n’ai personnellement jamais entendu parler. S’ensuit une reprise du « Rock’n Roll » de LED ZEPPELIN (un des hymnes du hard-rock s’il en est), un peu massacrée tant le côté « hard/rock’n roll » est écrasé par le côté metalique et lourdingue du combo allemand. M’enfin …

 

20)  CARPATHIAN FOREST

Toujours écrasé par la chaleur, la fatigue du séjour se faisant sentir et la digestion aidant, j’avais plus envie de roupiller qu’autre chose. Alors je m’assied par terre pas loin de la Black Stage où doit avoir lieu le set de CARPATHIAN FOREST. Il s’agit d’un groupe de Black-Metal que je ne connaissais que de nom et qui aura au moins eu le mérite de me réveiller peu-à-peu. Car musicalement c’est du black assez basique et pas super intéressant, avec l’impression (à part sur quelques passages, un titre était même limite punk) d’entendre toujours un peu la même chose, de voir les mêmes clichés de bout en bout. Maquillage black outrancier à la MARDUK, cartouchières, le groupe mise tout sur la violence des compos et un côté « evil » exacerbé (avec croix renversées etc …). Y a du monde devant la scène et les quelques jambes que je vois voler de ça de là montent que ça slamme bien, mais bon je crois que j’étais pas dans l’ambiance non plus. A noter le bassiste, gros comme un puerco qui est une des attractions principales du groupe.

 

21)  MASTERPLAN

Un peu avant la fin de CARPATHIAN FOREST, je me lève et je me décide d’aller voir MASTERPLAN. Roland Grapow est déjà en train d’essayer d’accorder son instrument sur scène sous le regard des fans malgré le boucan ambiant à côté. Humble et toujours souriant le mec. L’attente est longue pour MASTERPLAN. J’avais vu le groupe en première partie d’HAMMERFALL en janvier dernier à Paris, et j’avais bien aimé même si la première fois faut s’adapter aux morceaux. C’est avec l’écoute de l’album que j’ai réellement accroché au groupe. Niveau chant, Jorn Lande est un chanteur exceptionnel, même si j’avais pas accroché à ARK. MASTERPLAN arrive sur scène (le premier est la batteur Uli Kusch) alors qu’il n’y a pas encore beaucoup de monde (bon, c’était pas le désert non plus) mais la foule s’agglutinera progressivement pendant le show. Après quelques petits problèmes de son au début, le groupe sera plus détendu sur scène, largement plus détendu surtout qu’à Paris ; et Jorn Lande surtout sera beaucoup plus jovial et moins statique. Quand il essaie de parler allemand, c’est un peu à la manière de Nelson Montfort donc il se cantonnera à l’anglais :o). Mais alors, quelle voix fantastique (sur « Crystal Night » c’est impressionnant ! On voit que le groupe est beaucoup plus rôdé maintenant et c’est cool. Le clavier fait la foire, abandonnant parfois son instrument pour venir déconner avec Roland Grapow, l’ambiance est donc au beau fixe sur scène et dans le public. Une des meilleures prestations de ce jour à mon sens, MASTERPLAN a de l’avenir.

Set list MASTERPLAN :

-         Spirit Never Die

-         Enlighten Me

-         Crystal Night

-         Soulburn

-         Kind Hearted Light

-         Medley (2 titres HELLOWEEN don’t “The Departure (Sun is going down)” + un morceau de Jorn Lande)

-         Bleeding Eyes

-         Crawling From Hell

 

22)  CRYPTIC WINTERMOON

Suite à MASTERPLAN, je tombe sur un pote qui me demande si ça me dirait d’aller sous la Wet Stage pour voir CRYPTIC WINTERMOON. J’avais reçu un promo du dernier album du groupe mais je n’ai pas encore eu le temps de l’écouter. Pour la seule fois où j’ai un peu de temps libre, je vais donc faire un tour sous l’étouffant chapiteau. CRYPTIC WINTERMOON est un jeune groupe de black metal mélodique, qui possède déjà une bonne assurance sur scène je trouve. Les musiciens sont habillés de manière sobre, là aussi il a une claviériste comme pour GRAVEWORM. Le chanteur est la principale attraction et dégage un certain charisme : il joue avec son pied de micro et me fait penser à Timo Kotipelto (STRATOVARIUS). La base de ce black-metal est quand même fortement heavy et mélodique. C’était pas mal du tout, je pense que j’écouterai donc le promo sous peu :o) mais au bout d’un moment, il faisait tellement chaud qu’on est sorti. Et puis mon pote voulait aller voir également EIDOLON sur la Party Stage.

 

23)  EIDOLON

Nous arrivons sur la Party Stage où EIDOLON a déjà commencé. Il s’agit d’un groupe de heavy-metal qui joue une musique assez sombre, un genre de NEVERMORE ou ANGEL DUST mais en plus accessible. Ca avait l’air bien, mais je n’ai plus trop de souvenir de ce concert, le soleil étant revenu nous taper sur le crâne et en plus, je suis tombé sur une connaissance que je n’avais pas vu depuis quelques temps. Pendant ce temps-là, c’était SOILWORK sur la Black Stage mais eux je les ai vu tellement de fois …

 

24)  RAGE

Sur la True Metal Stage on s’active sur scène pour le show de RAGE. Je ne suis pas fan ultime mais bon, RAGE c’est sympa quand même et faut dire que les musiciens (Victor Smolski le guitariste et Mike Terrana le batteur) sont bons. Je ne connais qu’un best of (The GUN Years) et quelques autres chansons pour les avoir vus déjà 2 fois sur scène (la première fois ici même il y a 2 ans, et en première partie de PRIMAL FEAR à Paris en septembre 2002). Je m’installe donc non loin de la scène pour une petite photo. Soudain, Mike Terrana arrive sur scène, et après avoir remis sa crête d’aplomb déclame : « Hi Wacken, it’s time to feel the power of RAGE », déclaration grandiloquente s’il en est. Puis Victor et le gros Peavey arrivent sur scène. Ce dernier a le crâne rasé mais a laissé son bouc. Le show est sobre car RAGE n’est pas vraiment un groupe a en faire des tonnes au niveau des effets. On aura droit au solo de Smolski qui est vraiment un excellent guitariste, et aussi à celui de Terrana. Celui-ci aura moins saoulé son monde par rapport à son exercice qui avait duré 2H à Paris et il n’aura donc fait que quelques minutes de solo. Ouf ! Sinon je me garderai bien de faire une set list étant donné qu’elle risque de se révéler incomplète, mais de toute façon à part quelques morceaux dont j’ai oublié les titres c’est toujours un peu les mêmes classiques : arrivée sur « Don’t Fear The Winter » pour rameuter tout le monde, « Set By The Devil », « Going Down », « Black In Mind », « Straight To Hell », le redondant « From The Cradle To The Grave »  et final avec chant du public sur le sempiternel « Higher Than The Sky ». Voili voilà.

 

Après, je me rend devant le stand des dédicaces mais impossible d’y rester car la dédicace de SLAYER se prépare et je n’ai jamais vu autant de monde attendre à cet endroit. Sûr que pour le peu de temps que durera la dédicace il y aura peu d’élus. Ce n’est pas compliqué, il est même difficile d’aller en backstage ! Je m’y rend justement en me disant que peut-être je croiserai par hasards les SLAYER. Seulement voilà, ceux-ci ont mis les moyens afin de ne pas être « emmerdés » par les fans : arrivée en voiture par un itinéraire bis (ils ne sont donc pas passés en backstages), etc … . Les loulous ont donc mis une large barrière entre eux et leurs fans. Bon, c’est vrai que les 4 Californiens auraient pu être facilement submergés alors on leur pardonnera. Ce qui est plus pénible, c’est qu’après avoir mangé en backstage, le couloir vers le site est bouclé pendant un moment car la fièvre SLAYER n’est toujours pas retombée. Au bout d’un moment, on nous autorise enfin à sortir dans des conditions aussi difficiles que celles dans lesquelles on est rentré. On pourra dire que le passage des thrasheurs Californiens, même s’il fût « éclair » par rapport aux autres groupes a été remarqué. Ce qui sera confirmé ce soir. Mais pour l’instant, d’autres prestations sont à voir.

Les black-metalleux de DARK FUNERAL finissent leur show sous un public apparemment demandeur sur la Black Stage. Les grimés que j’avais déjà vus au Wacken 2000 reviennent sur scène pour un rappel (« My Dark Desire »), l’un des seuls titres que je connaisse du combo. Ca avait l’air pas mal du tout comparé à CARPATHIAN FOREST, et c’est vrai que j’avais trouvé ça sympa en 2000. Je vais ensuite me préparer en face de la True Metal Stage pour le show du plus célèbre des groupes finlandais de heavy/speed.

 

25)  STRATOVARIUS

Je ne présente plus STRATOVARIUS étant donné la notoriété du groupe et le statut qu’il possède en France depuis leur venue avec ANGRA début 1999. Cependant c’est un groupe que je ne me lasse pas de voir sur scène et bien m’en pris car en plus d’avoir un groupe en super forme ce soir, on aura une set list de choix, basée surtout sur l’album Visions (6 morceaux de Visions sur 11 ce soir !) ce qui ravira les afficionados les plus anciens et les plus durs. Le morceau « Forever Free » par exemple n’a plus été joué depuis un moment. Le grand oublié sera l’album Destiny (où est passé « S.O.S. » ?). Le rideau tombe et les 5 caribous déboulent sur scène. Il semble que sur le premier morceau, « Kiss Of Judas », Timo Kotipelto ait un peu la tête ailleurs (il a oublié par exemple des paroles à la fin d’un couplet) mais il se ressaisira très vite et redeviendra vite le showman que l’on connaît.

Set list STRATOVARIUS :

-         Kiss Of Judas (Visions, 1997)

-         Legions (Visions, 1997)

-         Hunting High And Low (Infinite, 2000)

-         Against The Wind (Fourth Dimension, 1995)

-         Soul Of A Vagabond (Elements part I, 2003)

-         Speed Of Light (Episode, 1996)

-         Twilight Symphony (Fourth Dimension, 1995)

-         Forever Free (Visions, 1997)

-         Visions (Visions, 1997)

-         Paradise (Visions, 1997)

-         Black Diamond (Visions, 1997)

La prestation sera haute en couleur avec moult effets pyrotechniques (Timo Kotipelto n’aura pas d’incident cette fois, contrairement au concert de Wacken 2000), et lance flammes, mais plus sobre quand même qu’à Paris en avril dernier (pas de caribous sur scène cette fois :o)) ).

 

26)  SLAYER

La nuit est tombée pendant STRATOVARIUS, et la tension monte en moi car je sais maintenant que je vais « enfin » voir ceux que je considère comme les maîtres du Thrash, ceux qui ont accouché d’albums fabuleux, Reign In Blood en tête, mais aussi Seasons In The Abyss (mon album de SLAYER préféré), Show No Mercy, Divine Intervention … des albums qui font figure de référence ! Même si les 3 derniers disques m’ont beaucoup moins accroché (surtout Diabolus In Musica (1998) que je trouve vraiment pas terrible, et aussi l’album de reprises punk/hardcore Undisputed Attitude (1996) que je met un peu à part), SLAYER sur scène ça va déménager, ils vont sortir les grands classiques. Et puis je suis fan depuis 1990 et je les ai toujours loupés. Cette fois, je serai là et je vais tout donner.

Aussi je décide volontairement de louper SINNER afin de me préparer à une concert qui va sûrement demander beaucoup d’énergie et nul doute que dans la fosse ça va être intense ! Arrrgggg rien que de me remémorer le titre « Seasons In The Abyss », les intros de « War Ensemble », « Angel Of Death » ou « Hell Awaits », de siffler le riff de « South Of Heaven » ça me hérisse les poils !

Enfin le grand moment est arrivé ! Le logo du Wacken avec ses torches allumées surplombe les 2 scènes et tout le monde retient son souffle. Je suis là, au milieu de la foule, prêt à démarrer en trombe. Enfin, ils arrivent sur scène et même si je ne distingue que les silhouettes noires se découpant dans les lights, c’est magique (j’arrive un peu à voir le faciès des musiciens quand même !) : Dave Lombardo ! Jeff Hanneman ! Kerry King ! Tom Araya ! Ils sont là, à quelques dizaines de mètres devant moi ! L’intro du dernier album « Darkness Of Christ » déboule et les musiciens embrayent sur « Disciple » ! C’est le dernier album mais je suis à la fois complètement dedans, ému et énervé ! Ce morceau est quand même franchement bon, et toute cette foule qui braille « God Hates Us Aaaaaaaaaaall » derrière les éructations de Tom Araya, aaaaaaah ! On est dans un autre monde. Les 2/3 premiers titres sont des titres des derniers albums et bien que connaissant les morceaux musicalement j’ai du mal à les relier à un titre. Puis, Tom Araya après avoir remercié la foule (il le fera à mainte reprises de façon très humble d’ailleurs, contrastant avec son personnage de trasheur intransigeant) gueule : « Waaaaaaaar Ensembleeeeee » ! Et là, on se sent plus, on pogote de partout, on singe les formidables parties de batterie de Lombardo, les soli ultra rapides de la paire King/Hanneman … ça sera ça pendant tout le concert. Je vous laisse admirer cette set list formidable (même s’il manquait un rappel, un petit « Seasons In The Abyss », snif) vous imaginez bien que dans ces condition j’ai fini carrément mort. ILS NOUS ONT FAIT L’INTEGRALITE DE REIGN IN BLOOD LES SALOPIOS !!!!! :o))))) (avec une pause avec « Dead Skin Mask ») Les titres des derniers albums sont à prendre avec des pincettes (notés « ? »).

Set list SLAYER :

-         Darkness Of Christ / Disciple (God Hates Us All, 2001)

-         God Send Death (?)

-         New Faith (?)

-         Here Comes The Pain (?)

-         War Ensemble (Seasons In The Abyss, 1990)

-         The Antichrist (Show No Mercy, 1983)

-         Stain Of Mind (?)

-         Mandatory Suicide (South Of Heaven, 1988)

-         Hell Awaits (Hell Awaits, 1985)

-         South Of Heaven (South Of Heaven, 1988)

-         Angel Of Death (Reign In Blood, 1986)

-         Piece By Piece (Reign In Blood, 1986)

-         Necrophobic (Reign In Blood, 1986)

-         Altar Of Sacrifice (Reign In Blood, 1986)

-         Jesus Saves (Reign In Blood, 1986)

-         Dead Skin Mask (Seasons In The Abyss, 1990)

-         Criminality Insane (Reign In Blood, 1986)

-         Reborn (Reign In Blood, 1986)

-         Epidemic (Reign In Blood, 1986)

-         Postmortem (Reign In Blood, 1986)

-         Raining Blood (Reign In Blood, 1986)

 

ACTE VI - Dimanche 3 Aôut 2003

Le lendemain, c’est difficile car on se dit que c’est fini et qu’il faudra patienter 1 an pour retrouver l’ambiance du festival pour l’édition 2004. Les mines sont un peu désappointées. Des groupes sont déjà prévus l’an prochain : SAXON, NEVERMORE, AMON AMARTH entre autres (ça ne lésine pas).

On reprend la route et le retour sera plus long que prévu car on se tape les sempiternels bouchons du côté d’Hambourg. Mais on croise plein de metalleux alors parfois on fait des poses sur l’autoroute, certains se retrouvent même pour headbanguer entre les voitures et les autoradios sont à fond. L’Allemagne est vraiment « fucking metal » comme dirait Dee Snider. A l’année prochaine Wacken !

 

Les (+) : beaucoup de bons groupes, des têtes d’affiche géniales, l’ambiance de feu caractéristique du festival et la convivialité des allemands. Affiche plus aérée que l’an dernier ce qui fait qu’on a le temps de faire des poses. Meilleure hygiène.

Toujours aussi excellents de rencontrer des groupes et des personnalités en VIP : les mecs de STRATOVARIUS, Shagrath (DIMMU BORGIR), le bassiste de NAPALM DEATH Shane Embury, celui de SOILWORK, Ralph Sheepers (PRIMAL FEAR) avec qui nous avons un peu discuté …

Les (-) : le prix des boissons toujours aussi élevé (3,50€ pour une boisson c’est pas donné d’autant que vu la chaleur), les mecs de la sécurité qui sont un peu cons et qui savent même pas parler un peu d’anglais (un comble pour un festival de stature internationale) : l’un m’a prit la tête parce qu’une fois entré j’attendais 3m derrière un pote qui était fouillé, et l’autre me dit de dégager, un autre à l’entrée des backstages me demande de retirer mon bracelet scorpion … alors qu’à l’intérieur des mecs se baladaient avec des ceintures cloutées etc …