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Festival
Wacken Open Air 2009
Par : Eklipse


Wacken 2009 : « Sans alcool la fête est plus folle ! »

crédits photos : Metal Traveller & Rolf Klatt - Thank you guys !


Si cette 20ème édition du plus gros festival de metal en Europe était loin de paraître passionnante sur le papier, elle s’est avérée excellente ! Je reviendrai sur la polémique autour de l’affiche en elle-même, et de l’évolution du festival au fil des années plus tard : place au compte rendu !

Arrivés le mercredi après un trajet maintenant rituel de près de 20 heures (!), nous nous retrouvons relégués au fin fond du camping, ce qui finalement ne sera pas si gênant, puisque nous bénéficierons de sanitaires globalement toujours propres, et d’un calme relatif (et oui, je vieillis …). Et puis le fait d’être loin des scènes aura pour ma part tendance à me faire rester sur le site la plupart du temps, profitant de concerts que je n’aurais sans doute pas vu sinon.

J’ai fait l’impasse sur la soirée de pré-ouverture du mercredi, qui proposait un groupe de reprises d’AC/DC (de leurs chansons, pas de leurs chaussettes), ONKEL TOM (le side-project parsemé de houblon de Tom Angelripper, leader de SODOM), ainsi que d’autres groupes « mineurs » sous la Wet Stage. Le souvenir de la galère de l’an dernier pour profiter un minimum de la soirée alors que plus de 10000 personnes essayaient de se presser sous la Wet Stage a suffit pour me convaincre de rester au camp et profiter du barbecue.

Jeudi 30 Juillet 2009 :

Le jeudi a commencé par une tempête et des rafales de vent assez impressionnantes qui auront réussit à plier un de nos barnum Kronenbourg (pas du « petit » barnum donc …).

Si SKYLINE ouvrait le festival sur les scènes principales, le vrai début pour ma part viendra de D.A.D. que je n’avais jamais vu. Groupe rendu « culte » pour un tube « Sleeping My Day Away » et son bassiste à deux cordes, D.A.D. n’en reste pas moins un groupe sérieux, qui a sorti pas mal de bons albums et qui sur scène assure bien, dans un registre à cheval entre Hard FM et rock gras à voix éraillée. Le bassiste fera le show à lui seul, avec pas moins de quatre modèles de basses différents tous plus farfelus les uns que les autres, et son fameux casque à fontaine de feu.

N’ayant pas encore eu l’occasion de trainer dans l’espace presse, je ne savais pas encore qui serait le « secret show » prévu à la place de THIN LIZZY (qui a annulé son show). Si j’avais eu le courage de me battre des heures durant pour acheter un t-shirt officiel (messieurs les organisateurs, ça fait trois ans que c’est la galère totale pour acheter un malheureux t shirt … un petit effort l’an prochain ? Ce serait tout bénef pour vous), j’aurais pu jouer au jeu des différences, et deviner que le secret show en question allait me faire sauter de joie puisqu’il s’agissait d’un des groupes quasi résident du Wacken : JBO ! Pour ceux qui ne connaissent pas JBO, on pourrait les décrire comme les ULTRA VOMIT allemands sauf qu’ils ont dix ans de carrière de plus, et qu’ils donnent plus dans un style hard-pop que dans un style extrême, transformant à la sauce metal lourd des classiques de la pop mielleuse, ou à la sauce opéra le « Roots Bloody Roots » bien connu de SEPULTURA. Alors bien sur, je comprends qu’on puisse rester hermétique. L’humour allemand, c’est rigolo mais encore faut-il le comprendre … et quand on n’est pas du tout germanophone, ça peut vite devenir gonflant, ce qui avait été le cas pour la plupart des français que j’avais incité à venir voir le groupe il y a quelques années. Cette fois, le fait que le concert soit limité à une heure sur la Party Stage a rendu l’ensemble beaucoup moins indigeste. Les grands classiques du style JBO étaient bien là (JBO rose gonflable derrière la batterie, amplis roses clignotants, fumée rose …), ainsi que les grands classiques du groupe y compris mon préféré : « Ferteidiger Das Blodssins ». Décidemment, le Wacken commençait bien pour ma part !



Le temps de retrouver quelques tête connues, de manger un morceau, et on enchaine avec RUNNING WILD, qui donnait le dernier show de sa carrière. Je ne suis pas une fan ultime du groupe, mais RUNNING WILD reste à mes yeux un pilier essentiel de la scène heavy allemande, ce que m’a confirmé le fait que je connaisse la plupart des morceaux qu’ils ont joué ce soir-là alors même que je ne possède personnellement qu’un ou deux albums. Mais des morceaux comme « Bad To The Bone » ou « Under Jolly Roger » sont définitivement des classiques. D’après les amateurs du groupe, la set-list était à la hauteur d’un dernier concert, mais malheureusement pas l’ambiance générale, et j’ai moi aussi trouvé dommage qu’il n’y ait pas plus d’émotion sur scène, pas de guests, pas de surprises particulières. Pourtant RUNNING WILD a assuré un très bon concert et je suis bien contente de les avoir vu dans ces conditions (la première fois c’était dans le cadre des Gods Of Metal avec un temps de jeu bien plus court).



Malgré l’affluence importante de cette première soirée, on circule bien mieux que l’an passé entre les concerts, et, fait suffisamment improbable pour être signalé, on a même réussi à se retrouver à une bonne vingtaine, de nuit, et sans se donner rendez-vous avant ! Une gageure ! Nous partons donc en groupe massif assister à un des concerts les plus attendu pour notre part : HEAVEN AND HELL. N’ayant pas eu l’occasion de faire d’autre fest cette année, c’était pour nous tous une occasion unique de voir une formation mythique. Beaucoup même n’avaient jamais eu l’occasion de voir Ronnie James Dio en solo. L’émotion était donc intense, et dès les premières notes, nous avons très simplement ….été touchés par la grâce ! Scotchés, presque envoutés, nous n’avons pas vu le concert passer, et la version longue du mythique « Heaven And Hell » nous laissera à genou. Mes premières larmes du Wacken, et je crois que je n’ai pas été la seule ;). Mais comme je ne peux m’empêcher d’être un peu critique quand même, je ne ferai qu’une petite remarque de rien du tout. Les animations 3D qui sont diffusées sur écran derrière le groupe sont lamentablement mal raccordées ! Quand on est capable de faire faire des animations 3D à une équipe spécialisée, autant faire ça bien, et éviter le « saut » d’image toutes les dix secondes, parce que là franchement, c’est du raccord moche à peine digne de mon logiciel de montage vidéo d’il y a dix ans, alors autant ne rien mettre ! Par contre, gros point positif sur lequel je reviendrai, car ça m’a marqué tout le long du festival : les lights étaient magnifiques !!! J’ai d’abord cru que les rampes de leds étaient un décor spécifique au groupe, mais j’ai pu voir par la suite qu’il s’agissait de nouvelles installations propres au festival, et c’est un des bons points du Wacken cette année.


La première soirée s’est terminé dans la joie, l’allégresse et le ban bourguignon, que nous avons fièrement tenté d’implanter en terre teutonne, ce qui nous vaudra l’amitié inconditionnelle d’un allemand de passage, une tournée de « frei beer » pour tous, qui se finira même dans la grappa et la gnôle … mais l’alcool c’est le mal (et je suis surtout condamnée à passer un Wacken sec pour cause d’heureux évènement à venir), alors je pars me doucher, sous une grosse averse qui promet un réveil difficile et boueux, et à mon retour, je ne pourrais que constater les effets pervers de la gnôle sur certains individus particulièrement sensibles … arf.

Vendredi 31 Juillet 2009 :

Le lendemain matin, après une nuit de pluie, c’est d’un pas ferme, décidé, et … bottés, que nous nous sommes dirigés vers la Party Stage dès le début de la journée pour, croyait-on, le concert de SUIDAKRA. Si depuis le début du festival, tous les éléments caractéristiques du Wacken, y compris la boue, semblaient être au rendez vous, il y en a un dont je me serais bien passé, c’est « la Malédiction Napalm » … ça fait deux fois qu’ils me font le coup … concert de SUIDAKRA déplacé au lendemain et c’est NAPALM DEATH qui monte sur scène. Et me voilà une fois de plus à devoir me farcir un concert de ce groupe, car bien sur, mon homme qui partit avec moi le matin en me disant : « chouette, on va enfin passer un petit moment ensemble aujourd’hui » est un grand fan du groupe. Bon alors en dehors du fait que Barney me fait l’effet d’un Blaze Bailey sous acide, et que je n’aime pas le style punko-thrash-grind, c’était sans doute pas mal … mais là désolée, il ne faut pas plus m’en demander.

L’enchainement avec UFO que j’avais envie de voir fut particulièrement difficile. Impossible de rentrer dans le trip « Hard rock 70’s » après NAPALM. Du coup, c’est en regardant le groupe sur scène, et ses musiciens plus proches eux aussi de la 70aine que je me suis pris un bon coup de nostalgie, en réalisant que bientôt des musiciens comme ça ne seront plus, que Ronnie James Dio que j’ai vu hier, je ne le reverrai sans doute plus non plus, et voilà quoi … gros coup de blues, et même pas un petit « Doctor Doctor » pour me remonter le moral (satanées hormones !!).

Petite pause pour ma part pendant que les black metalleux envahissent l’espace, et un tour dans les stands du market qui n’est pas très différent des années précédentes, à part le fait qu’une vraie partie dédiée au « mediéval-pagan » a été créée à la place d’un emplacement de camping. Si l’idée de faire un vrai médiéval market est bonne, le fait que la scène dédiée soit très éloignée des autres n’incite malheureusement pas à aller y découvrir les groupes qui y jouent, comme SWASHBUKLE par exemple sur lequel j’aurais bien jeté une oreille.

Retour sur le site principal pour GAMMA RAY, qui a délivré un concert « classique », avec toujours le même plaisir partagé. Et si GAMMA RAY n’est plus un jeune groupe et n’apporte à l’heure actuelle rien de bien nouveau musicalement parlant, le fait de voir Kai Hansen qui pour moi est une des figures les plus importantes du metal allemand, prendre toujours autant de plaisir à être là, suffit à passer un bon moment en leur compagnie. Et puis comme toujours, un petit « I Want Out » en final, ça fait toujours du bien par où ça passe ;).

Nouvelle pause et retour sur la Party Stage alors que la grosse majorité du public se pressait devant la Black Metal Stage où allait jouer AIRBOURNE. Pour les avoir déjà vu il y a deux ans, et même si je reconnais volontiers la qualité du groupe et de sa prestation, j’ai préféré donner la priorité à DRAGONFORCE que je n’avais pas revu depuis leur première partie de WASP à Paris, alors qu’ils n’avaient pas encore la notoriété que leur a apporté leur participation au jeu Guitar Hero. Et bien je dois dire que si sur album le style speed tata mélodique me lasse toujours assez vite, sur scène le groupe a gagné en maturité et dégage une énergie incroyable. J’ai été particulièrement agréablement surprise par la place de chaque musicien. La scène en elle-même, avec une batterie en haut à droite, un synthé en haut à gauche et trois passerelles intermédiaires, permet à tous les membres du groupe d’occuper l’espace de manière équitable, et là où je m’attendais à un show basé sur les guitaristes en particulier, j’ai vu un groupe soudé, bien en place, musicalement irréprochable (contrairement à ce qu’on m’en avait dit) et dans lequel chaque membre occupe une place importante. Vraiment une excellente impression pour un groupe qui a enfin gagné ses lettres de noblesse à mes yeux.


Retour devant la True Metal Stage pour HAMMERFALL qui a délivré un show carré, et efficace … mais sans plus. J’ai beau avoir adoré le groupe il y a quelques années, je trouve ça quand même un peu plat dans l’ensemble. Ca ne m’a pas empêché de passer un bon moment, de trouver « Glory To The Brave » toujours aussi magique en concert et la plupart des morceaux toujours efficaces, mais il manquait quand même un petit truc. A noter que j’ai passé une bonne partie du concert à me demander où était passé Oscar, avant de me rendre tout simplement compte qu’il était devenu blonde ! Ceci dit, ça lui va très bien ! Enfin voilà quoi … passer une heure à s’interroger sur la couleur des cheveux du guitariste c’est pas très metaaaaaaaal ;). Petite pause burger devant BULLET FOR MY VALENTINE. Si je veux bien reconnaître qu’il y a de très bons riffs heavy thrashisants dans leur musique, la voix du chanteur ne m’a vraiment pas convaincu. Non qu’il chante « mal », mais c’est un style auquel je dois être définitivement hermétique. Mais j’y arriverai un jour, j’y arriverai … donc après, je retourne à l’arrière de la True Metal Stage pour MOTÖRHEAD. Bon ben… C’était du MOTÖRHEAD, quoi ! A force je ne sais plus trop quoi en dire dans un CR. Lemmy n’articule plus, mais ça fait déjà longtemps : c’était du bon rock’n roll graisseux, mais comme à chaque fois quoi … au moins MOTÖRHEAD, c’est un groupe stable ! Bon moment donc, avec quand même en petite « exclu » spéciale anniversaire du Wacken la participation des Fuel Girls venues se trémousser sur scène avec leurs (petites) tenues de cuir et leurs lances enflammées. Ca faisait très « cheerleaders from hell », et Papi Lemmy avait l’air bien content !



La fatigue a eu une fois de plus raison de moi et c’est avec très grand regret que j’ai fait l’impasse sur IN FLAMES, que je n’arriverai donc jamais à voir en entier. J’ai quand même vu le concert sur écran depuis le coin presse, mais sans le son, et les images de la marée humaine particulièrement motivée m’ont vraiment fait regretter de ne plus pouvoir mettre un pied devant l’autre. Après avoir retrouvé Andres qui m’a sortit de ma léthargie, on est allé voir la fin du concert de DORO. Un peu comme pour MOTÖRHEAD : un peu trop vu, et même si j’adore et admire cette grande « dame » du metal, j’ai regardé de loin le concert, basé principalement sur des morceaux de l’époque WARLOCK. Le fait est qu’elle a une classe folle, une voix magnifique, et une technique de headbanging fabuleuse ! Rhalala ... après à peine trois morceaux, me voilà en train de headbanguer, de chanter, et de déclarer haut et fort qu’une nana comme ça, j’en tomberais bien amoureuse aussi !



Le temps de retrouver quelques dijonnais, et on est allé se placer vers l’arrière pour AMON AMARTH, qui a joué devant un public encore très nombreux pour un horaire aussi tardif ! Autant le dire, AMON AMARTH je suis fan depuis Versus The World, mais leurs dernières prestations m’ont laissé un goût amer car le son a toujours été inaudible, ce qui est vraiment dommage pour un groupe de death « mélodique » ! Le dernier album a fini de me convaincre qu’AMON AMARTH jouait maintenant dans la cour des grands et j’attendais donc avec beaucoup d’impatience ce concert. Malheureusement, passé l’intro grandiose qui a bien fait monter la tension, le soufflé est trop vite retombé dès les premières notes … tous les groupes jusqu’ici avaient eu un son parfait, et la bouillie sonore qui a accompagné les premiers morceaux m’a confirmé que le problème venait bien du groupe en lui-même. C’est quand même extrêmement dommage pour un groupe qui apporte des mélodies aussi travaillées et entrainantes de se retrouver avec un son qui rend les parties de guitares inaudibles ! Heureusement, je connaissais les morceaux, je me suis donc vite remise dans le bain, mais j’ai très bien compris qu’Andres, à côté de moi qui ne connais pas très bien le groupe et dont ce n’est pas la tasse de thé ait abandonné après trois morceaux. Dommage car je suis intimement convaincue qu’il adorerait les morceaux du dernier album. A part ce (gros) problème, le concert était vraiment excellent ! Pyrotechnie, drakkar sur scène, combats de vikings, headbanging à gogo, lights magnifiques … bref AMON AMARTH mériterait vraiment de passer à la catégorie supérieure si seulement ils arrivaient à faire ce petit effort sur le son !!! Ce jour là, je range mes t-shirts de MANOWAR au placard, car AMON AMARTH, c’est LE metal.



Après cette journée bien chargée, retour au camp, où les plus anciens, bien déchainés, empêcheront les plus jeunes de profiter d’une nuit réparatrice … le monde à l’envers ce Wacken !


Samedi 1er Août 2009 :

C’est sur un sol en grande partie asséché que nous nous sommes dirigés vers la Party Stage dès les premières heures pour voir SUIDAKRA. Bonne prestation d’un jeune groupe ajoutant une petite touche de folk à un metal « moderne » . A suivre, même si l’ensemble ne m’a pas laissé un souvenir marquant.

On a ensuite suivi le concert de RAGE assis dans l’ « herbe ». RAGE en concert, ce n’est définitivement pas ma tasse de thé à part peut-être Soundchaser … au moins, il n’y avait pas Mike Terrana derrière les fûts, ce qui m’a évité le supplice du solo de batterie de 20 minutes. Enfin ça c’est ce que je croyais à ce moment-là de la journée …

Petite hésitation ensuite pour savoir si oui ou non je devais me coller à la barrière en attendant TESTAMENT, mais finalement je n’ai pas résisté à l’envie d’aller faire la fête sur la Party Stage avec ONKEL TOM qui remplaçait finalement KAMPFAR, alors qu’ils avaient déjà joué en ouverture du festival le mercredi. Bonne ambiance, et les gros classiques de l’Oncle Tom. Ce qui est bien avec ONKEL TOM, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’être pleinement bilingue pour comprendre un minimum de quoi il est question. Et tandis que nous reprenions quelques classiques à haute teneur d’alcool, nous regardions sur écran géant le premier rang du concert de CATHEDRAL, dont le « Doom festif » (si, si, je vous jure , ne riez pas !! On a essayé de me l’expliquer par A+B : CATHEDRAL, c’est du Doom « festif » …) avait l’air de donner à toute cette jeunesse dépressive l’envie d’aller se pendre avec un câble de micro, ce qu’à d’ailleurs finalement fait le chanteur Lee Dorian pour clore le show …

Point de répit pour les braves : TESTAMENT nous a délivré ce qui restera pour moi le meilleur concert du groupe que j’ai pu voir à ce jour !! Un son vraiment bon (ce qui n’était pas le cas l’an dernier au Graspop), une set-list de boucherie (‘tain, quand j’ai entendu « Over The Wall » en deuxième position, j’ai su qu’on allait tous mourir !!) et une ambiance excellente en bordure du pit, qui nous laissera sur les rotules ! J’ai même vu pour la première fois une lueur de peur dans le regard du Noll (un mélange de nain et de troll …) quand pendant quelques secondes de « pause », on s’est rendu compte que le calme relatif autour de nous était en fait dû à la préparation du Wall Of Death et que nous étions bien placées pour nous retrouver dedans ! Le line-up actuel, avec Paul Bostaph particulièrement efficace derrière les fûts, et le retour d’Alex Skolnick qui marque par la même occasion le retour des morceaux plus « prog » du groupe dans la set list est pour moi une vraie bénédiction !!

Le temps de nous remettre de nos émotions, de boire une (première et unique) petite bière bien méritée (oh oui !!), et c’est le moment d’aller se poser avec le heavy mélodique d’AXEL RUDI PELL. J’avais un peu peur de me lasser assez vite, mais je me suis retrouvée emportée par les mélodies planantes de ce groupe de bucherons allemands (physiquement, on pourrait les confondre facilement avec le staff de sécurité). Il faut dire qu’Axel Rudi Pell, avec ses compos qui savent rester « basiques » et pleines de feelings malgré le côté technique réussit l’exploit de me faire apprécier les solos de guitares de plus de 30 secondes, et c’est bien le seul ! On peut rajouter à ça que Johnny Gioleli, le chanteur qui l’accompagne depuis Oceans Of Time, a une voix magnifique, aussi bonne en live que sur album. L’ensemble m’a vraiment laissé une excellente impression, si on fait abstraction de la « malédiction Terrana » … car oui, Mesdames et Messieurs, tout comme NAPALM DEATH, Mike Terrana a la fâcheuse habitude de débouler (et me plomber par la même occasion des super concerts avec des solos de batterie interminables …) là où je ne l’attends pas (et là en l’occurrence, ne connaissant pas plus le groupe d’Axel Rudi Pell que ça, je ne m’attendais pas à le retrouver derrière les fût. Bon ceci dit, je reconnais volontiers la grande qualité du monsieur hein… c’est juste que je suis allergique aux soli pendant les concerts).

On a enchainé avec IN EXTREMO. IN EXTREMO est un groupe surprenant. Peu connu en France (et en tout cas plus connu par le public goth et pagan), leur discographie impressionnante les a vu passer du pur trad-médiéval acoustique au metal indus, en passant par le folk metal avant l’heure. Et c’est peut-être ce « avant l’heure » qui fait que le groupe n’a pas reçu dans les autres pays la reconnaissance qu’il aurait pu espérer. Ce sont un peu les « ancêtres » du folk metal, mais bizarrement c’est depuis qu’ils ont remis une touche de rock indus à la RAMMSTEIN qu’ils ont un succès grandissant en Allemagne. A tel point qu’ils occupent maintenant une bonne place sur une des scènes principales, alors qu’à l’époque où ils jouaient avec kilts, cornemuses, et déluge pyrotechnique sur scène, ils étaient cantonné à clore le festival. Leur public s’est aussi clairement rajeuni depuis quelques années et ce qui caractérise maintenant un concert d’IN EXTREMO, c’est l’impressionnant tapis de slammers qui surplombe le public (ceci dit, c’est des slammeurs sympas, calmes, et qui se laissent simplement porter. Moins désagréable à prendre sur la tête que les agités qui partent toutes rangeos dehors). Sur scène, pas de grande nouveauté par rapport à la dernière fois où je les avais vus. Pourtant, il y a eu un nouvel album entre les deux, (très bon d’ailleurs !), mais les nouveaux morceaux s’insèrent naturellement dans la set list. Même si j’ai trouvé le groupe très pro et efficace, je n’ai pas pu m’empêcher de trouver l’ensemble un peu plus mou que les fois précédentes. Même la pyrotechnie était faiblarde, ce qui d’ailleurs a permis à PAIN d’attirer mon attention en balançant un mur de flammes géant sur la party stage au même moment.

Je devais aussi commencer à être vraiment fatiguée, car je n’ai pas réussi à accrocher vraiment à un groupe que j’attendais pourtant de voir sur scène avec curiosité : VOLBEAT. Nouveau venu sur la scène metal, le groupe est en plein phase ascendante après seulement trois albums. Il faut dire que leur mélange metal-rockab est original et sacrément bien fichu. Mais peut-être en attendais-je trop ? Toujours est-il que j’ai été un peu déçue par l’ensemble. J’ai trouvé qu’ils ne poussaient pas le concept assez loin sur scène, ni dans les tenues, ni dans le décor. Quand au chanteur, s’il a une très belle voix, originale, elle me tape vite sur le système, et l’ensemble aurait pu être plus supportable s’il ne monopolisait pas à lui seul toute l’attention du public, prêt à lui manger dans la main, mais aussi des cameramen qui retransmettait le concert sur écran, et qui manifestement n’ont pas vu qu’il y avait un groupe autour. Bref, un peu déçue pour ma part (mais l’ensemble du public avait l’air ravi !) mais à revoir avec plaisir dans une plus petite salle pour me faire vraiment une idée.



Après tout ça, une pause s’impose, et j’ai raté donc le concert de MACHINE HEAD au profit d’une heure de repos au calme, une portion de CurryWurst, un petit sachet de beignets, et un bon café chaud ! Après ça, place au plat de résistance : SAXON. Bon alors franchement, SAXON ça fait un paquet de fois que je les vois, et à force je ne sais plus trop quoi raconter à part que : c’était super bon (comme d’habitude), que Biff a un charisme positif fabuleux (comme d’habitude), que le groupe autour est sacrément efficace et présent (comme d’habitude), que j’ai headbangué pendant 1h30 sans interruption et que c’était la boucherie (comme d’habitude !).Je n’avais jamais été déçue par un concert de SAXON et … ce n’est pas encore pour cette fois !! Particularité de ce concert anniversaire cependant, le groupe avait organisé un vote pour déterminer la set-list, avec un morceau par album, ce qui a permis d’entendre des titres joués rarement, et de faire l’impasse sur les balades, à mon grand regret car après un heure de démontage de nuque, une petite pause n’aurait pas fait de mal ! (quand je dis que je vieillis …).



Groupe incontournable du moment, KORPIKLAANI a fait le plein devant la Party Stage et leur folk metal festif (qui en fait, après beaucoup d’écoutes successives me fait beaucoup penser à du ska avec des grosses guitares) arrivait au bon moment pour finir ce 20ème Wacken. Public plutôt jeune dans l’ensemble, farandoles et bière à gogo, la recette est efficace, même si certains leur reprochent de faire toujours la même chose … oui certes … mais c’est toujours un bon moment alors, pourquoi s’en priver ?

Peut-être pour aller voir GWAR ? La plus grosse partie du public de 30 ans et plus se pressait devant la black metal stage pour voir le show délirant des américains. Et si musicalement ça tire un peu trop sur du punk rock US à mon goût, il faut reconnaître que le spectacle des extra terrestre est intense ! têtes décapitées laissant échapper des litres de sang, masturbation projetant des litres de semence verdâtre sur les 20 premiers rangs, combat avec un dinosaure géant et une épée en mousse….Ca claque !! Là encore, un très bon choix de fin de festival, et un beau cadeau pour les fans qui n’avaient pas eu beaucoup d’occasions de voir le groupe sur scène ces dernières années.


Tandis qu’une grande partie du public se pressait vers les stands de bière et la sortie pour fêter dignement la fin de ce Wacken, SUBWAY TO SALLY fermait la marche sur scène, avec un bon concert bien sympathique. Des allemands qui reprennent « Sieben » en chœur, et une belle émotion globalement pour un groupe allemand, là aussi encore peu connu en France, mais dont la musique relativement calme (mélange de folk-metal, violon, cornemuse, inspiration médiévale, musique electronique-indus, chant clair et mélodique) vous emporte assez rapidement dans une autre dimension..

Epilogue :

Ainsi s’est donc achevé ce Wacken 2009 qui, malgré les critiques qui avaient fusé tout au long de l’année, a remplit parfaitement ses promesses, n’en déplaise à tous les blasés qui reprochaient au festival de ne fonctionner que sur son nom, se permettant le luxe d’être complet sans avoir annoncé de vraies têtes d’affiches dignes du plus gros festival metal du monde.

Je pense personnellement que ceux qui ont tant critiqué le Wacken et son affiche n’ont pas compris la démarche principale de ce fest. Loin de vouloir à tout prix attirer plus de monde avec des têtes d’affiche prestigieuses, le Wacken a toujours mis en avant la diversité des styles, la promotion du metal allemand et les concerts évènements « uniques » (comme AVANTASIA l’an passé, CORVUS CORAX, DORO accompagnée d’un orchestre symphonique .). Pour cette 20ème édition, les organisateurs avaient promis une affiche digne d’un anniversaire. Pour certains, un anniversaire parfait, c’est une grosse fête tape à l’œil, avec spectacle de magicien, gâteau énorme, et fontaine de champagne. Pour d’autres, un anniversaire parfait c’est celui où on arrive à réunir tous ses amis, les plus anciens et les plus récents, que ce soit dans un château ou une salle des fêtes, et qu’on boive du champagne ou du crémant, l’important étant qu’on se remémore ensemble ce qui a fait qu’on est tous là, et pourquoi on est heureux de se retrouver à cette occasion. C’est en regardant attentivement les 19 affiches des éditions précédentes, exposées sous la tente presse que j’ai compris que la motivation des organisateurs était bien loin du tape à l’œil d’une grosse tête d’affiche. L’affiche de cette année a réussit l’exploit de réunir les groupes qui ont fait du WOA ce qu’il est maintenant, y compris les tout premier. Rappelez vous le jeudi …ce wacken 2009 a démarré avec SKYLINE qui n’est autre que … la toute première tête d’affiche du Wacken … en 1990 ! L’édition 1991 présentait BON SCOTT, groupe de reprises d’AC DC, qu’on retrouvait cette année en ouverture le mercredi. SAXON était déjà la tête d’affiche de la 3ème édition, DAD celle de la 5ème, DORO, GAMMA RAY, HAMMERFALL, RAGE, TESTAMENT, MOTORHEAD, AMON AMARTH sont des habitués du WOA, et même si effectivement l’affiche de cette année pouvait lasser certains, quoi de plus normal que de fêter en « famille » ce festival qui en 20 ans est devenu un pèlerinage incontournable pour tout métalleux.



Alors oui, on pourra critiquer le fait qu’avec un tel succès, un prix des billets en augmentation chaque année, le WOA ne propose pas un mastodonte de la scène en tête d’affiche. Là encore, je pense que c’est un choix tout à fait justifiable. Cette année, j’ai été particulièrement marquée par la très haute qualité technique. Que ce soit les scènes (vraiment grandes par rapport à d’autres fests), les lights (pas mal de nouveautés de ce côté-là) où le son (quasiment parfait partout malgré le vent), il n’y avait rien à reprocher. Et c’est en voyant toute cette technique mise au service de groupes, qui habituellement, même sur leurs propres tournée n’ont pas les moyens de mettre en œuvre de tels scènes, que je me suis dit que non définitivement, je ne regrettais absolument pas que le prix de mon billet n’ait pas servi à payer un METALLICA ou un RAMMSTEIN. Parce que RAMMSTEIN ou METALLICA, ils peuvent se permettre de jouer à Bercy et de balancer des déluges de feu (et j’irai les voir, et j’en aurai pour mon argent, et je les verrai jouer plus d’une heure, contrairement à un festival) , pas AMON AMARTH, ni IN EXTREMO, ni même SAXON qui a bien du mal à faire rentrer son aigle dans l’Elysée Montmartre. C’est essentiel de donner enfin à ces groupes les moyens de jouer dans les conditions qui sont offertes à tant d’autres groupes de rock-pop sur des fests plus généralistes, et selon moi le WOA a parfaitement remplit ce rôle.

Il y a maintenant de nombreux gros fests qui proposent des affiches de qualité partout en Europe. Que ce soit le Hellfest, le Graspop, les Gods of Metal pour les gros, le Bang Your head, le Summer Breeze ou encore le Keep It True, le Raismesfest pour les plus petits, ou plus spécialisés. Chacun son style, chacun son état d’esprit. Tout le monde y trouve son bonheur, et c’est très bien ainsi. Le Wacken reste et restera le «grand père » de ces fests et pour beaucoup de jeunes métalleux le pèlerinage obligé. Certains même y prendront goût et reviendront … encore et encore !

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QUELQUES SET-LISTS


Set-list RUNNING WILD :
01. Chamber Of Lies (Pile Of Skulls, 1992)
02. Intro / Port Royal (Port Royal, 1988)
03. Bad To The Bone (Death Or Glory, 1989)
04. Riding The Storm (Death Or Glory, 1989)
05. Soulless (Black Hand Inn, 1994)
06. Prisoner Of Our Time (Gates To Purgatory, 1984)
07. Black Hand Inn (Black Hand Inn, 1994)
08. Purgatory (Ready For Boarding, 1988)
09. The Battle Of Waterloo (Death Or Glory, 1989)
10. Drum Solo
11. Raging Fire (Port Royal, 1988)
12. The Brotherhood (The Brotherhood, 2002)
13. Draw The Line (Rogues En Vogue, 2005)
14. Whirlwind (Port Royal, 1988)
15. Tortuga Bay (Death Or Glory, 1989)
16. Branded And Exiled (Branded And Exiled, 1985)
17. Raise Your Fist (Under Jolly Roger, 1987)
18. Conquistadores (Port Royal, 1988)
19. Under Jolly Roger (Under Jolly Roger, 1987)


Set-list DRAGONFORCE :
01. Valley Of The Damned (Valley Of The Damned, 2003)
02. Heroes Of Our Time (Ultra Beatdown, 2008)
03. Operation Ground And Pound (Inhuman Rampage, 2006)
04. Reasons To Live (Ultra Beatdown, 2008)
05. Strike Of The Ninja (Ultra Beatdown, 2008)
06. Fury Of The Storm (Sonic Firestorm, 2004)
07. The Last Journey Home (Ultra Beatdown, 2008)
08. Through The Fire And Flames(Inhuman Rampage, 2006)


Set-list MOTÖRHEAD :
01. Iron Fist (Iron Fist, 1982)
02. Stay Clean (Overkill, 1979)
03. Be My Baby (Kiss Of Death, 2006)
04. Rock Out (Motörizer, 2008)
05. Metropolis (Overkill, 1979)
06. Over The Top (Bomber, 1979)
07. One Night Stand (Kiss Of Death, 2006)
08. The Thousand Names Of God (Motörizer, 2008)
09. Another Perfect Day (Another Perfect Day, 1983)
10. In The Name Of Tragedy (Inferno, 2004)
11. Just 'Cos You Got The Power (Rock'n Roll, 1987)
12. Going To Brazil (1916, 1990)
13. Killed By Death (Killed By Death, 1984)
Rappels :
14. Ace Of Spades (Ace Of Spades, 1980)
15. Overkill (Overkill, 1979)


Set-list GAMMA RAY :
01. Welcome (Heading For Tomorrow, 1990)
02. Heavy Metal Universe (Powerplant, 1999) / Ride The Sky (in the middle of the song) (HELLOWEEN - Walls Of Jericho, 1986)
03. New World Order (No World Order, 2001)
04. Rebellion In Dreamland (Land Of The Free, 1995)
05. Man On A Mission (Land Of The Free, 1995)
06. Into The Storm (Land Of The Free II, 2007)
07. Heaven Can Wait (Heading For Tomorrow, 1990)
08. To The Metal (new)
09. Gorgar (riff) (HELLOWEEN - Walls Of Jericho, 1986) / Future World (first part) (HELLOWEEN - Keeper Of The Seven Keys, 1987)
10. I Want Out (HELLOWEEN - Keeper Of The Seven Keys part II, 1988)
11. Somewhere Out In Space (Somewhere Out In Space, 1996)
12. Send Me A Sign (Powerplant, 1999)


Set-list HEAVEN AND HELL :
01. E5150 (BLACK SABBATH, The Mob Rules, 1981)
02. The Mob Rules (BLACK SABBATH, The Mob Rules, 1981)
03. Children Of The Sea (BLACK SABBATH, Heaven And Hell, 1980)
04. I (BLACK SABBATH, Dehumanizer, 1992)
05. Bible Black (The Devil You Know, 2009)
06. Time Machine (BLACK SABBATH, Dehumanizer, 1992)
07. Fear (The Devil You Know, 2009)
08. Falling Off The Edge Of The World (BLACK SABBATH, The Mob Rules, 1981)
09. Follow The Tears (The Devil You Know, 2009)
10. Die Young (BLACK SABBATH, Heaven And Hell, 1980)
11. Heaven And Hell (BLACK SABBATH, Heaven And Hell, 1980)
12. Country Girl (BLACK SABBATH, The Mob Rules, 1981)
13. Neon Knights (BLACK SABBATH, Heaven And Hell, 1980)


Set-list DORO :
01. Für Immer (WARLOCK - Triumph And Agony, 1987)
02. I Rule the Ruins (WARLOCK - Triumph And Agony, 1987)
03. Burning The Witches (WARLOCK - Burning The Witches, 1984)
04. True As Steel (WARLOCK - True As Steel, 1986)
05. The Night Of The Warlock (Fear No Evil, 2009)
06. Fight (Fight, 2002)
07. Above The Ashes (Warrior Soul, 2006)
08. Burn It Up (Calling The Wild, 2000)
09. Celebrate (Fear No Evil, 2009)
10. Breaking The Law (JUDAS PRIEST – British Steel, 1980)
11. All We Are (WARLOCK - Triumph And Agony, 1987)


Set-list HAMMERFALL :
01. Blood Bound (Chapter V : Unbent, Unbowed, Unbroken, 2005)
02. Renegade (Renegade, 2000)
03. Hallowed Be My Name (No Sacrifice, No Victory, 2009)
04. Last Man Standing (Steel Meets Steel - Ten Years Of Glory, 2007)
05. Heeding The Call (Legacy Of Kings, 1998)
06. Glory To The Brave (Glory To The Brave, 1997)
07. Life Is Now (No Sacrifice, No Victory, 2009)
08. Any Means Necessary (No Sacrifice, No Victory, 2009)
09. Riders Of The Storm (Crimson Thunder, 2002)
10. Let The Hammer Fall (Legacy Of Kings, 1998)
11. Hearts On Fire (Crimson Thunder, 2002)


Set-list AMON AMARTH :
01. Twilight Of The Thunder God (Twilight Of The Thunder God, 2008)
02. Free Will Sacrifice (Twilight Of The Thunder God, 2008)
03. Asator (With Oden On Our Side, 2006)
04. Guardians Of Asgaard (Twilight Of The Thunder God, 2008)
05. Varyags Of Miklagaard (Twilight Of The Thunder God, 2008)
06. Runes To My Memory (With Oden On Our Side, 2006)
07. Live For The Kill (Twilight Of The Thunder God, 2008)
08. Victorious March (Once Sent From The Golden Hall, 1998)
09. The Pursuit Of Vikings (Fate Of Norns, 2004)
10. Cry Of The Black Birds (With Oden On Our Side, 2006)
11. Death In Fire (Versus The World, 2002)


Set-list UFO :
01. Saving Me (The Visitor, 2009)
02. Daylight Goes To Town (You Are Here, 2004)
03. This Kids (Force It, 1975)
04. I'm A Loser (No Heavy Petting, 1976)
05. Helldriver (The Visitor, 2009)
06. Lights Out (Lights Out, 1977)
07. Love To Love (Lights Out, 1977)
08. Too Hot To Handle (Lights Out, 1977)
09. Rock Bottom (Phenomenon, 1974)


Set-list RAGE :
01. Carved In Stone (Carved In Stone, 2008)
02. Higher Than The Sky (End Of All Days, 1996)
03. Set The World On Fire (Unity, 2002)
04. All I Want (Unity, 2002)
05. Invisible Horizons (Secrets In A Weird World, 1990)
06. Lord Of The Flies (Carved In Stone, 2008)
07. From The Cradle To The Grave (XIII, 1998)
08. Prayers Of Steel (AVENGER - Prayers Of Steel, 1985)
09. Suicide (Reign Of Fear, 1986)
10. Down (Unity, 2002)
11. Gib Dich Nie Auf (Gib Dich Nie Auf EP, 2009)
12. Soundchaser (Soundchaser, 2003)


Set-list TESTAMENT :
01. The Preacher (The New Order, 1988)
02. The New Order (The New Order, 1988)
03. Over The Wall (The Legacy, 1987)
04. Practice What You Preach (Practice What You Preach, 1989)
05. More Than Meets The Eye (The Formation Of Damnation, 2008)
06. The Persecuted Won't Forget (The Formation Of Damnation, 2008)
07. Burnt Offerings (The Legacy, 1987)
08. Into The Pit (The New Order, 1988)
09. Disciples Of The Watch (The New Order, 1988)
10. D.N.R. (Do Not Resuscitate) (The Gathering, 1999)
11. 3 Days In Darkness (The Gathering, 1999)
12. The Formation Of Damnation (The Formation Of Damnation, 2008)


Set-list AXEL RUDI PELL :
01. Tear Down The Walls (The Masquerade Ball, 2000)
02. Strong As A Rock (Kings And Queens, 2004)
03. Masquerade Ball (The Masquerade Ball, 2000)/Casbah (Between The Walls, 1994)
04. Tales Of The Crown (Tales Of The Crown, 2008)/Casbah (Between The Walls, 1994)/Drum Solo
05. Rock The Nation (Mystica, 2006)
06. Mystica (Mystica, 2006)
07. Fool Fool (Black Moon Pyramid, 1996)/Eternal Prisoner (Eternal Prisoner, 1992)


Set-list IN EXTREMO :
01. Sieben Köche (Sängerkrieg, 2008)
02. Frei Zu Sein (Sängerkrieg, 2008)
03. Vollmond (Sünder Ohne Zügel, 2001)
04. Sängerkrieg (Sängerkrieg, 2008)
05. Poc Vecem (Mein Rasend Herz, 2005)
06. Ave Maria (7, 2003)
07. Ai Vis Lo Lop (Weckt Die Toten, 1998)
08. En Esta Noche (Sängerkrieg, 2008)
09. In Diesem Licht (Sängerkrieg, 2008)
10. Flaschenpost (Sängerkrieg, 2008)
11. Rasend Herz (Mein Rasend Herz, 2005)
12. Villeman Og Magnhild (Gold, 1997)


Set-list VOLBEAT :
01. Guitar Gangsters & Cadillac Blood (Guitar Gangsters & Cadillac Blood, 2008)
02. Hallelujah Goat (Guitar Gangsters & Cadillac Blood, 2008)
03. Radio Girl (Rock The Rebel/Metal The Devil, 2007)
04. Sad Man's Tongue (Rock The Rebel/Metal The Devil, 2007)
05. Mr. & Mrs. Ness (Rock The Rebel/Metal The Devil, 2007)
06. Pool of Booze, Booze, Booza (The Strength/The Sound/The Songs, 2005)
07. The Human Instrument (Rock The Rebel/Metal The Devil, 2007)
08. Angelfuck (THE MISFITS - Static Age, 1997)
09. Still Counting (Guitar Gangsters & Cadillac Blood, 2008)
10. The Garden's Tale (Rock The Rebel/Metal The Devil, 2007)
11. I Only Want to Be With You (The Strength/The Sound/The Songs, 2005)
12. We (Guitar Gangsters & Cadillac Blood, 2008)


Set-list SAXON :
01. Battalions Of Steel (Into The Labyrinth, 2009)
02. Let Me Feel Your Power (The Inner Sanctum, 2007)
03. Lionheart (Lionheart, 2004)
04. Strong Arm Of The Law (Strong Arm Of The Law, 1980)
05. Killing Ground (Killing Ground, 2001)
06. Metalhead (Metalhead, 1999)
07. Wheels Of Steel (Wheels Of Steel, 1980)
08. Unleash The Beast (Unleash The Beast, 1997)
09. Dogs Of War (Dogs Of War, 1995)
10. Rock N' Roll Gypsy (Innocence Is No Excuse, 1985)
11. Rock The Nations (Rock The Nations, 1986)
12. Motorcycle Man (Wheels Of Steel, 1980)
13. Forever Free (Forever Free, 1992)
14. Solid Ball Of Rock (Solid Ball Of Rock, 1990)
15. Crusader (Crusader, 1984)
16. Power And The Glory (Power And The Glory, 1983)
17. Princess Of The Night (Denim And Leather, 1981)
18. Heavy Metal Thunder (Strong Arm Of The Law, 1980)
19. Live To Rock (Into The Labyrinth, 2009)
20. 747 (Strangers In The Night) (Wheels Of Steel, 1980)
21. Stallions Of The Highway (Saxon, 1979)
22. Denim And Leather (Denim And Leather, 1981)


Set-list KORPIKLAANI :
01. Vodka (Karkelo, 2009)
02. Journey Man (Voice Of Wilderness, 2005)
03. Korpiklaani (Tales Along This Road, 2006)
04. Cottages And Saunas (Voice Of Wilderness, 2005)
05. Kipumylly (Korven Kuningas, 2008)
06. Huppiaa Aare (Karkelo, 2009)
07. Tulli Kokko (Tales Along This Road, 2006)
08. Juodaan Viinaa (Karkelo, 2009)
09. Pellonpekko (Spirit Of The Forest, 2003)
10. Paljon On Koskessa Kiviä (Korven Kuningas, 2008)
11. Pine Woods (Voice Of Wilderness, 2005)
12. Wooden Pints (Spirit Of The Forest, 2003)
13. Happy Little Boozer (Tales Along This Road, 2006)
14. Beer Beer (Voice Of Wilderness, 2005)


Set-list GWAR :
01. Ham On The Bone (America Must Be Destroyed, 1993)
02. Crack In The Egg (America Must Be Destroyed, 1993)
03. Salaminizer (Scumdogs Of The Universe, 1990)
04. Go To Hell ! (Beyond Hell, 2006)
05. Bring Back The Bomb (War Party, 2004)
06. Let Us Slay (Lust In Space, 2009)
07. A Short History of the End of the World (Part VII(The Final Chapter)) (We Kill Everything, 1999)
08. The Private Pain Of Techno Destructo (Carnival Of Chaos, 1997)
09. Gor-Gor (America Must Be Destroyed, 1993)
10. Sick Of You (Scumdogs Of The Universe, 1990)


Set-list SUBWAY TO SALLY :
01. Meine Seele brennt (Bastard, 2007)
02. Aufstieg (Kreuzfeuer, 2009)
03. Besser, du rennst (Kreuzfeuer, 2009)
04. Knochenschiff (Engelskrieger, 2003)
05. Judaskuss (Kreuzfeuer, 2009)
06. Veitstanz (Herzblut, 2001)
07. So fern, so nah (Kreuzfeuer, 2009)
08. Einsam (Kreuzfeuer, 2009)
09. Falscher Heiland (Engelskrieger, 2003)
10. Sieben (Nord Nord Ost, 2005)
11. Tanz auf dem Vulkan (Bastard, 2007)
12. Auf Kiel (Bastard, 2007)

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QUELQUES REACTONS DE LA DELEGATION FRANCAISE

METAL TRAVELLER :

Mes meilleurs shows :
1 - SAXON
2 - VOLBEAT
3 - TESTAMENT
4 - RUNNING WILD (et oui quand même! Même avec un bassiste aux fraises, la setlist pétait tout et Rock n'Rolf ne laisse pas indifférent !)
5 - ONKEL TOM (j'ai vu que le dernier de ses 3 (oui, 3) concerts.

Déceptions :
- avoir raté JBO
- Avoir raté les 2 premiers concerts d'ONKEL TOM
- HEAVEN AND HELL qui se la joue AC/DC toujours la même setlist et les mêmes speeches ça devient chiant à la longue ...
- UFO qui ne joue pas « Doctor Doctor » alors que tout le monde joue « Doctor Doctor »!

Bonnes surprises :
- WHIPLASH
- AIRBOURNE comme des fous sur scène

PIERRE D. :

C'était bien terrible ! Bonne gestion de la surpopulation, aucun problème de circulation, public fabuleux et surtout prestations énormes des groupes qui ont largement compensé le fait que la programmation était assez inférieure aux autres années et même à la plupart de celle des autres festivals.
Seule déception: la prestation de RUNNING WILD, malgré une superbe play-list. Le groupe ne se sentait pas concerné. Le DVD sera donc sans moi :-((( J'ai pas aimé GWAR non plus, mais c'est parce que j'aime pas la musique.

Meilleurs concerts:
1) MACHINE HEAD
2) HEAVEN AND HELL
3) TESTAMENT

Ces trois-là resteront gravés éternellement dans ma mémoire. MACHINE HEAD m'a tellement mis par terre que j'en ai loupé SAXON (sauf la fin), qui avait aussi fait quelque chose de grand !

DAVID T. :

AIRBOURNE : Sensiblement le même show que l'année dernière. Une super patate sur scène, des morceaux rock'n'roll, attitude déjantée du guitariste/chanteur. Un super moment

AMON AMARTH : Les Manowar du death-métal. Ils ont donnée un concert grandiose avec un drakkar sur scène. le chanteur est charismatique avec une voix à faire trembler les morts !

AXEL RUDI PELL : J'ai apssé un moment sympa mais ce concert ne figurera pas parmi mes préférés du groupe. Peut-être un peu de lassitude car ils nous proposent à chaque fois la même playlist. Pas mauvais pour autant mais pas mémorable.

CATHEDRAL : J'en attendais rien de spécial et j'ai pris une baffe dans la tronche. Leurs morceaux de doom pesant et de heavy-doom m'ont fait passer un super moment.

D.A.D. : Génial. Beaucoup d'anciens titres, un bassiste qui change de basse tous les deux morceaux (ses basses sont ma foi... originales !) et une joie de jouer communicative.

DORO : Elle assure toujours autant. Toujours heureuse d'être sur scène, elle restera encore pour longtemps notre hard-rockeuse préférée. Beaucoup de classiques et un public qui a répondu présent !

EPICA : Mon dieu qu'elle est canon de près ! Sinon, rien de bien passionnant.

GAMMA RAY : Show classique, sans grande originalité mais qui permet de passer une bonne heure. Pas ultime.

GWAR : J'ai été un poil déçu. J'ai pas réussi à rentrer dans leur show à cause peut-être de la fatigue (avant-dernier concert de la dernière journée) et beaucoup de bla-bla entre les morceaux. 'Sick of you' m'a quand même fait headbanguer !

HAMMERFALL : Je m'attendais à me faire chier et finalement non. Bon moment de heavy-metal même si le groupe a perdu énormément en charisme depuis le départ de Magnus.

HEAVEN AND HELL : Dantesque ! Un show qui m'a enivré& dès les premières notes. La voix de Dio, le toucher de Iommi, la classe de Butler et la frappe de Appice... tout m'a plu. Je me souviendrais longtemps du cercle formé par une vingtaine de nos amis dijonnais pendant l'intro de 'Die Young' avant l'accélération !

IN EXTREMO : J'ai aussi passé un bon moment. Pas le concert du festival pour autant

MACHINE HEAD : Qu'est-ce qu'ils sont bons sur scène ! et ils le resteront car MACHINE HEAD est le groupe de scène par excellence. J'ai pas arrêté de headbanguer pendant 1h15. Les nouveaux morceaux se marient bien avec les classiques. Un concert de tout premier ordre. Bravo !

MOTORHEAD : LA déception pour moi du Wacken. Ils avaient l'air de se faire chier, les morceaux étaient exécutés sans conviction. Je les déjà vu en bien meilleurs forme (wacken 2007 par exemple). Je suis parti au bout de 3 morceaux.

NAPALM DEATH : Egaux à eux-mêmes. Rapide, brutal, efficace. Et j'aime toujours autant le chant et la façon de bouger de Barney !

NEVERMORE : Un concert de Nevermore c'est soit tu adhères tout de suite, soit tu passes à côté. Pour la première fois, je suis passé au travers. Et pourtant, c'est un groupe que j'apprécie. Mais cette fois-ci, la sauce n'a pas complètement pris pour moi. La prochaine fois sera bien meilleure !

RAGE : Je garde encore en mémoire le show fabuleux du Wacken 2007 avec le lingua Mortis orchestra. Si je devais comparer le show de cette année avec celui de 2007, je dirais que celui de cette année souffre de la comparaison, ce qui ne m'a aucunement empêche de l'apprécier. Je me suis bien éclaté tout de même !

RUNNING WILD : ils ont été bien meilleurs que lors de leur dernier passage au Wacken (remarquez, on pouvait pas faire pire comme prestation !). Là, j'ai pris du plaisir à réentendre quelques-uns de leurs classiques ('Bad To The Bone','Conquistadores','Under Jolly Roger' et autres...).

SAXON : Quel show ultime encore une fois ! Une setlist établie par leurs fans sur le site du groupe. Autrement dit, que des morceaus qui tuent ! 1h40 pendant laquelle je me suis transformé en pile Duracell. Increvable ! Quel concert ! Quelle baffe ! C'est normal, c'est SAXON !

TESTAMENT : Là aussi, et encore une fois, une tuerie. Ca devient systématique avec eux ! Un public de tarés, Chuck Billy très en vois haranguant la foule entre chaque morceaux, des zicos déchaînés et que des morceaux datant des trois premiers albums (à part 2). Et encore une baffe !

UFO : Ils ont livré un show honnête sans plus. ils m'ont pas paru concerné par le concert, se contentant d'enchaîner les titres sans réelle conviction. Ils se sont même permis le luxe de ne pas jouer 'Doctor, Doctor'. Un scandale.

VOLBEAT : Le groupe à ne pas manquer sur scène. Ils sont extraordinaires (et c'est peu de le dire). Ils ont une faim de jouer, de s'éclater et donnent tout ce qui peuvent pour le public. Ils m'ont conquis et depuis, j'écoute leur dernier album sans discontinuer. Le show de cette année pour moi !