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Festival
Wacken Open Air 2002
Par : Stef - Powersylv
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[ LE PROGRAMME ]
JEUDI 1 AOUT
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MESSIAH 's KISS (15h45 - 16h30)
KOTIPELTO (17h - 17h45)
BLAZE ((18h15 -19h)
DORO (19h30 -20h45)
ROSE TATTOO (22h30 - 00h)
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VENDREDI 3 AOUT
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|[ DOUBLE MEGA STAGE ]|
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STORMWARRIOR (10h-10h30)
DOMINE (11h20-11h50)
IRON SAVIOR (12h40-13h25)
ANGRA (14h30 -15h15)
PRETTY MAIDS (16h20-17h05)
SAVATAGE (18h10-19h25)
BRUCE DICKINSON (20h30-22h15)
JBO (23h35-00h35)
WARLORD (1h55 - 3h00)
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VOMITORY (10h40-11h10)
NECROPHOBIC (12h-12h30)
DEBRIS Inc (13h40-14h20)
DYING FOETUS (15h25 -16h10)
BORKNAGAR (17h15-18h)
DESTRUCTION (19h35-20h35)
CHILDREN OF BODOM (22h25 - 23h25)
IN EXTREMO (00h45 - 01h45)
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|[ PARTY STAGE ]|
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|[ WET STAGE ]|
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AVALANCH (10h-10h30)
PRIMORDIAL (10h50-11h20)
DORNENREICH (11h40-12h15)
WOLF (12H35-13h10)
REBELLION (13h30-14h15)
METALUCIFER (14h35 - 15h20)
NOCTURNAL RITES (15h40 - 16h25)
DIMPLE MINDS (17h50 -18h35)
MEGAHERZ (18h55 -19H40)
DRAGONLORD (20h00 - 20h45)
PUNGENT STENCH (21h05-21h50)
TORFROCK (22h10 -23h10)
CANDLEMASS (23h35 - 0h30)
RED AIM (00h50 - 1h35)
MY DYING BRIDE (1h55 - 2h55)
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JUSTICE (12h -12h45 )
WITHERING SURFACE (13h15 -14h00)
FLESHCAWL (14h30-15H15)
ALABAMA TP (15h45 - 16h30)
HEAVENLY (17h - 17h45)
MOB RULES (18h15 - 19h00)
EISREGEN (19h30 -20h15)
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SAMEDI 5 AOUT
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|[ DOUBLE MEGA STAGE ]|
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STORMWITCH (10h-10h30)
WIZARD (11h20-12h05)
VICIUOS RUMORS (13h10-13h55)
NUCLEAR ASSAULT (15h-16h00)
EXODUS (17h05-18h)
EDGUY (19h25-20h25)
BLIND GUARDIAN (21h45-23h45)
UDO (00h50-2h05)
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CRIMINAL (10h40 -11h10)
ARMON AMARTH (12h15-13h00)
MACABRE (14h05 -14h50)
IMMORTAL (16h10-17h55)
HYPOCRISY (18h15 -19H)
CANNIBAL CORPSE (20h35-21h30)
KREATOR (23h55 - 0h40)
ONKEL TOM (2h15 - 3h00
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|[ PARTY STAGE ]|
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|[ WET STAGE ]|
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VISION DIVINE (10h-10h30)
ROTTWEILER (10h50-11h10)
EVERGREY (11h45-12-15)
MEZARKABUL (12h40-13H25)
THUNDERSTONE (13h45-14h30)
SHAKRA (15h55 - 16h40)
FALCONER (17h00 -17h45)
VANDEN PLAS (18h05 -28H55)
SINERGY (19h15 -20H)
SABBAT (20h20 - 21h05)
HEATHEN (21h25-22h25)
UNLEASHED (22h45-23h30)
BLITZKRIEG (23h50 - 00h35)
GREEN CARNATION (0h55 - 1h55)
HAGGARD (2h15 - 3h00)
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VICTIMS OF MADNESS (12H00 -12h45)
CENTRE OF GRAVITY (13h15 -14h00)
KALMAH (14h30 - 15h15)
HOLLENTHON (15h45 - 16h30)
MORK GRYNING (17h00 -17h45)
DREAM EVIL (18h15-19H00)
SUIDAKRA (19h30-20H15)
NIGHTMARE (20h45-21H30)
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Prologue
la 13ème édition sera marquante sur quelques points:
- Sold-out pour la premère fois, l'édition 2002 marque le retour du thrash sur le devant de la scène
avec de nombreux groupes cultes (Destruction, Exodus, Nuclear Assault, Kreator, Heathen) et en plus de
proposer une affiche alléchante, détient cette année le record du nombre de groupes le plus important
à l'affiche.
- le temps: Alors que pour nos précédentes éditions le temps était plutôt modéré, juste moyen, ici on a
eu droit à un déluge de pluie, qui engendra sur les champs des tonnes de boue, ce qui ne fut pas sans
désagréments. Heureuseument, les organisateurs ont très bien géré le truc et sont venue à bout de la
boue :-).
Et, à partir de vendredi midi, c'est un soleil radieux , voire caniculaire qui agrémenta notre journée
de samedi! les coups de soleils n'ont pas manqué!
- le backstage: et oui, pour notre 3ème participation, nous avons eu le privilège pour la première fois
de décrocher le précieux sésame. Rencontre avec les artistes, entrée et sortie sur le festival sans
attente, camping à proximité et surtout .... entrée gratuite .. bref, rien que des avantages!
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WACKEN ???
Un petit rappel pour ceux qui ne connaitraient pas ce festival, il s'agit du plus grand festival de
heavy metal en Europe, Wacken étant le nom du village de 2000 âmes qui héberge dans ses champs parmi
des bovins (d'où le symbole du Wacken) , 4 scénes dont deux gigantesques, un village metal avec
restauration,merchandizing , metalmarcket ,stands de dédicaces,terrains de camping à perte de vue ainsi
que de nombreux stands sur tous ce qui tournent autour du metal. Bref, immerssion totale dans le plus
grand village de vacances metal du monde!
Enfin, je terminerais la petite présentation du Wacken, en précisant le lieu: c'est en Allemagne , au
dessus de Hambourg, à une centaine de kilomètres du Danemark.On peut s'y rendre par bus (Metallian,
Voyages 4A) ,par avion(aéroport Hambourg), ou en voiture (pour exemple, on est parti de Lille à Wacken,
8 heures/ 800 kms environ).
Pour ceux qui aiment les détails, cette année, nous avons opté pour l'itinéraire suivant:
Lille, Gand, Anvers, Essen, Münster, Osnabrück, Breme, Hambourg. 750 kms et 7 heures de route en
roulant tranquille. Et surtout peu de monde mis à part les inévitables bouchons sur Hambourg. Avis aux
amateurs pour les prochaines éditions.
Jeudi 1er Aout
Arrivée jeudi soir :
Lors de notre arrivée le jeudi soir, la pluie avait laissé des torrents de boue sur le site du Wacken.
Ayant oublié palmes et tubas pour des desseins plus ensoleillés, nous arrivons devant la True-Metal
Stage pour le show de DORO. MESSIAH'S KISS, BLAZE et KOTIPELTO étaient déjà
passés par là. Aussi, comme nous les avons loupés, nous avons glané quelques remarques de-ci de-là.
Pour MESSIAH'S KISS, il paraît que c'était pas mal, avec des réminiscences Priestiennes dans
leur musique ; la performance de BLAZE était bien, le chanteur du dudit groupe ayant laissé
tombé ses exagérations scéniques qui avaient caractérisé ses performances françaises. Quant à
KOTIPELTO, c'était du " STRATOVARIUS mou " et son concert a dû être écourté pour cause de
pluie battante.
Doro : Nous arrivons donc dans l'enceinte du Festival pour le show de l'Allemande la plus
célèbre du metal. "Burning The Witches" (le 2ème morceau joué) résonne sous un ciel sombre et
quelques gouttes de pluie. La scène de loin paraît immense et déjà c'est la foule pour cette soirée
d'ouverture. Une scène où est arborée un dessin immense à l'effigie de la blonde chanteuse, sans doute
la pochette de l'album qui doit sortit sous peu. Sur scène, DORO donne dans les classiques avec
pas mal de WARLOCK : "Burning The Witches", "All We Are", "Für Immer", "Metal Tango" en rappel
et plein d'autres (mes connaissances sont limitées vu que je ne connais que 2 albums de WARLOCK).
Peut-être y-a-t-il eu de nouveaux titres dans le tas ? Sur scène, le groupe était en forme. La
prestation a été ovationnée à la sortie mais il faut dire que le groupe joue ici en terrain conquis.
Usés par la route et peu enthousiaste à rester dans la boue, c'est sous la tente que nous avons écouté
le show rock'n roll des Australiens de ROSE TATTOO, dont les "Nice Boys" et "Rock'n Roll
Outlaws" nous accompagnèrent jusqu'au bout de la nuit.
Vendredi 2 Aout
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STORMWARRIOR
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STORMWARRIOR : Voici la dernière sensation true-metal mêlant les influences d'Helloween première
époque, Running Wild ou Manowar.
STORMWARRIOR vient juste de sortir son premier album produit par Kai Hansen himself et vient en
voisin de la ville d'Hambourg pour ce qui reste leur meilleure chance de se faire connaitre en ouvrant
dès 10 heures sur la True metal stage.
Le groupe jouera 5 à 6 extraits de son premier album, un heavy/speed direct et accrocheur, sans aucune
originalité mais plutot encourageant pour la suite.
Par contre, on attendait le présence de Kai Hansen pour jammer sur "heavy metal is the law" , mais cela
ne fut pas le cas ... dommage !
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REBELLION : Après STORMWARRIOR et quelques rencontres de passage, rendez-vous sur la Party Stage
pour le show de REBELLION où l'on retrouve à peu de chose près le même public.
Ce groupe a la particularité de posséder en son sein 2 ex-GRAVE DIGGER, le sémillant bassiste Tomi
Gottlich, et surtout Uwe Lullis dont les talents de compositeur ne sont plus à démontrer.
Le show était très sympa et musclé à l'image du petit bonhomme qui se trémoussait en débardeur devant
nous (le chanteur Michael Seifert), et des meilleurs titres de " Macbeth - At Tragedy In Steel ", le
premier album du groupe. Fort heureusement, les speechs qui émaillent l'album sont passés sous silence,
ce qui a permis au groupe (et au public) de se concentrer sur la musique, ce qui, je dois dire, est
mieux en live :o)
Par contre, on attendait tous un petit " Rebellion " (hymne de GRAVE DIGGER)... et bien non. Dommage.
Joli petit concert quand même.
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REBELLION
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IRON SAVIOR : la bande à Piet Sielk renforcé de Uli Kusch (ex-helloween) et de Uwe Lullis
(ex-grave digger, rebellion) pour un concert à trois guitares et un show très carré, à l'image du
groupe très pro, sans vraiment de surprise et de folie.
La folie, il faut aller la chercher dans le public où des batailles de paille se multiplient, avec des
jets de paille dans les airs du plus bel effet.(en effet, les organisateurs déployaient à ce moment de
la paille sur le site pour endiguer la boue, et devant la true metal stage au moment su show des
allemands).
IRON SAVIOR passera en revue les titres de son dernier album ("protector","condition red"),
d'unification ("coming red") et du premier album ("atlantis falling"). Un bon moment sans plus.
NOCTURNAL RITES : On pourra s'étonner de retrouver les suédois sur la party stage, alors qu'ils pourraient largement
prétendre à passer la scène principale après 5 excellents albums. Nous retrouvons donc le groupe en
forme, proposant leur heavy speed ultra-mélodique à un public conquis d'avance.
En reprenant "the iron force" ou "hold on to the flame" de the sacred talisman (1999) ou
"afterlife" d'afterlife (2000), le groupe n'en oublie pas pour autant son petit dernier Shadowland
avec notamment "eyes of the dead","shadowland" ou "underworld". Par contre, il n'y a pas eu de
titre de Tales from mystery and imagination (1998). Dommage, car çà aurait été la cerise sur le gâteau
pour une prestation réussie malgré un son parfois brouillon.
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ANGRA
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ANGRA : Grosse scène et grosse attente pour les Brésiliens cet après-midi. Il est vrai que
Rebirth est un album détonnant de metal, de fraîcheur et d'exotisme. C'est un groupe revigoré, fort
d'un line-up soudé et talentueux (le meilleur ?) qui est sorti de l'adversité. Le show parisien de Mars
2002 m'avait enthousiasmé, ce ne fut rien à côté de celui-ci. Avec la pochette de Rebirth au fond de la
scène, le groupe entre sur la True-Metal Stage et tiendra l'audience dans sa poche de bout en bout. Le
charisme, le dynamisme et la générosité d'Edu Falaschi en sont pour beaucoup, bien que la présence d'un
bassiste efficace et des duellistes Loureiro/Bittencourt soit elle aussi très forte. Arrivée en trombe
sur "Nova Era", embrayage sur "Acid Rain" puis sur l'indispensable "Angels Cry". On aura droit à
d'autres titres de Rebirth, au classique "Nothing To Say", et aussi à un trio de percussions
d'anthologie. "Carry On", rappel obligé, clôturera une prestation dynamique, sans doute le premier
grand show du festival.
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PRETTY MAIDS : Rien que pour la légende, je me devais d'assister au show des Danois. Ce fleuron
du heavy mélodique est un groupe-culte en Europe et tout le monde espérait des titres des cultissimes
Red, Hot And Heavy (1983) et Future World (1987). Ne connaissant que le groupe par le premier album
cité (mais je me suis jeté sur Future World), j'ai malgré tout apprécié leur prestation qui m'a donné
envie de mieux connaître le groupe. Le groupe est arrivé sur le titre " Future World " (facile à
reconnaître) et j'ai reconnu " Red, Hot And Heavy " et " Back To Back " (repris par HAMMERFALL) joué en
rappel, avec intro " Carmina Burana " s'il vous plait. Un Ronnie Atkins charismatique mène les troupes
à l'assaut au cours d'un set bien ficelé. Nul doute que les fans hardcore auront été ravis et les
autres (dont votre serviteur) conquis.
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PRETTY MAIDS
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SAVATAGE : Dans le lot des moments marquants du Wacken, impossible de passer sous silence le superbe show de
SAVATAGE. Celui-ci fut tellement intense de par l'interprétation des titres, le choix des morceaux
joués et l'émotion dégagée. On remarquera la présence de Jeff Waters (ANNIHILATOR) à la guitare, venu
prêter main forte à son ami Chris Caffery. On murmure que Jeff pourrait cumuler SAVATAGE et
ANNIHILATOR, mais chut ! Je vous ai rien dit, huhu :o). Ils ont fait très fort les SAVATAGE.
Sans doute leur show le plus intense et le plus complet. Arrivée flamboyante sur " Komissar " et c'est
parti pour une set-list d'enfer, jugez-plutôt (dans l'ordre chronologique des albums) : " Sirens ",
" Power Of The Night ", " Hall Of The Mountain King ", " Of Rage And War ", " Gutter Ballet ",
" Believe ", " Edge Of Thorns ", " Chance ", " Dead Winter Dead " et " Morphine Child ".
Du concentré d'énergie et d'émotion, avec un Jon Oliva imposant derrière ses claviers, qui se partage
le chant avec le ténébreux Damon, un John Lee Middleton gigotant mais concentré et Chris et Jeff avec
leur talent au bout des doigts. Un concert qui est passé à une vitesse effroyable ! Effarant !
DESTRUCTION : Après un split au début des années 90, la bande à Schmier (leader, bassiste et
chanteur) s'est reformée sous la pression des fans en 1998. est avec SODOM et
KREATOR une institution du thrash teuton et c'est la deuxième fois qu'ils se produisent à Wacken.
Autant le dire tout de suite, le trio a bien fait il y a plusieurs années de choisir comme mascotte le
" Mad Butcher ", car la boucherie était totale. Mêlant les titres récents (" Thrash 'Til Death ", "
Tears Of Blood "...) et les anciens morceaux qui firent leur gloire ("Curse The Gods", "Life Without
Sense", "Total Disaster", "Invincible Force", "Mad Butcher" enchaîné avec le récent " The Butcher
Strikes Back " et autres ...), les thrasheurs fous ont provoqué joie et enthousiasme chez les fans.
Bref, la fête ! Ouh là là que ce fut bon ! Il m'a pourtant fallu suivre la fin du set depuis la scène
d'à côté car sur la True Metal Stage allait se dérouler ensuite celui de Monsieur Bruce Dickinson !
BRUCE DOCKINSON : Une foule nombreuse attendait l'arrivée du frontman d'IRON MAIDEN et de son
groupe solo. Bruce arrive comme une petite bombe sous les acclamations de la foule en délire pour un
show où il délivrera le meilleur de sa carrière solo (" Accident Of Birth ", " The Tower ", "
Darkside Of Aquarius ", " Tears Of The Dragon ", " Laughing In The Hiding Bush ",
" Tattooed Millionaire "...) mais aussi, pour notre plus grande joie, des titres d'un certain groupe
que ce groupe n'a plus joué depuis un moment (" Revelations ", " Powerslave ", " Bring Your Daughter
To The Daughter " et " The Prisonner "). Inutile de dire que ces derniers ont fait l'unanimité. Bruce
est venu jouer en vacancier, décontracté, sans se prendre la tête même si la prestation a été filmée
(aux frais d'un caméraman qui a subi les foudres du chanteur :o) ). Heureusement, il n'a pas mis ses
tongues :o) mais on a eu droit à des sauts divers, des moments de mumuse avec les musiciens et avec le
public. Bref, il s'est fait plaisir et à nous aussi par la même occasion. Le show était cependant sobre,
sans réel artifice. Les musiciens s'en sont très bien sortis, l'un des guitaristes accompagnera
d'ailleurs ALICE COOPER sur sa prochaine tournée.
CANDLEMASS : A cause d'un problème d'organisation sur la Party Stage, le show de CANDLEMASS
fut en partie "mangé" par celui de Bruce. Les maîtres du doom lyrique se sont reformés pour le Wacken
et je n'ai vu que 2 morceaux, snif ! Mais pour ce que j'en ai vu, quelle baffe ! Messiah " Frère Tuck "
Marcolin et sa robe de bure qui faisait le spectacle à lui tout seul, avec sa voix envoûtante, des
musiciens rôdés ... sur scène, il y avait quelques cierges etc ... et si je me souviens bien quelques
artifices. Le show que je regrette d'avoir loupé :o(.
MY DYING BRIDE : J'ai assisté à quelques morceaux de MY DYING BRIDE (car je me balladais
entre la Party Stage et les backstages :o) ) et il faut dire qu'avec la nuit noire, les lumières et la
magie de leur doom hypnotique, pesant et angoissant, l'atmosphère était assez spéciale. Le chanteur (et
souvent grogneur) Aaron bouge sur scène telle une silhouette fantomatique en transe, et il faut faire
le vide dans son esprit et se laisser remplir par la musique pour réellement apprécier. Superbe
prestation où ont alterné les morceaux des différents albums, mes préférés étant ceux de The Angel And
The Dark River et Like Gods Of The Sun, ainsi que le petit dernier The Dreadful Hours. Cauchemar, mais
aussi mélancolie et désespérance furent les maîtres mots de cette prestation unique.
SEQUENCE BACKSTAGE
Petit tour en backstage pendant et après MY DYING BRIDE, ce qui m'a donné l'occasion de
rencontrer et de discuter avec Jeff Waters (ANNIHILATOR/SAVATAGE), Edu et Kiko (ANGRA),
Mille (KREATOR) et de croiser d'autres sommités métalliques comme Schmier (DESTRUCTION),
Peavy (RAGE), Jon Oliva (SAVATAGE), Stephane Forte, Timo Kotipelto et Jari Kainulainen
(STRATOVARIUS), Joacim Kans (HAMMERFALL/WARLORD), EVERGREY... trop cool les
backstages ! On arrive vite à 2H30 du matin et les paupières commencent à avoir du mal à tenir. Et puis
demain, grosse journée également qui commence à 10H avec STORMWITCH.
Samedi 3 Aout
STORMWICH : 10 heures du mat', c'est l'heure d'aller voir Stormwitch. Ce groupe culte allemand
était revenu sur le devant de la scène avec la reprise de "ravenlord" par Hammerfall.
Il enfonce le clou avec la sortie en août 2002 de leur nouvel album "dance with the witches" , après un
silence discographique de 8 ans.
La sortie de l'album coincidant avec leur venue au Wacken, les STORMWITCH font preuve d'un
enthousiasme communicatif, heureux de se retrouver sur scène, même si le groupe d'origine se résume à
la seul présence du chanteur.
Malheureusement, un demi-heure de prestation, c'est vraiment juste pour un tel groupe qui aurait mérité
qu'on lui accorde plus de temps, eu égard à ses glorieux états de services. Le groupe fera son entrée
sur "dance with the witches" du dernier album, passera par "stronger than heaven" et finira leur court
set par l'inévitable "ravenlord"!
THUNDERSTONE : La dernière sensation finlandaise, adepte de Sonata Arctica et amis de
Stratovarius, a délivré un show très sympathique en reprenant pendant 45 minutes la quasi-intégralité
de leur premier album éponyme.
Quelques problèmes de voix et quelques plantages de la part du chanteur n'empêchant pas le reste du
groupe de se montrer à la hauteur, visiblement très heureux de répondre présent à cette grand messe du
metal. Un bone show avec des titres comme "eyes of the strangers" ou "like father, like son" qui
passent très bien en live.
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VICIOUS RUMORS
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VICIOUS RUMORS : Après une attente un peu longue pour voir une curiosité (le groupe turc MEZARKARBUL... qui sera
finalement déplacé en soirée), retour à la True-Metal Stage pour les Américains de VICIOUS RUMORS.
J'avais entendu dire le plus grand bien de ce groupe de power-metal qui était venu récemment à Paris
dans les bagages de SAVATAGE et BLAZE, et bien, je ne fus pas déçu car VICIOUS RUMORS restera
une de mes plus belles découvertes de ce festival en ce qui me concerne. Et dire que ce groupe existe
depuis les années 80 ! Chanteur dynamique, musiciens enthousiastes et bigarrés (on remarquera le
bassiste qui ressemble à un mini-Kerry King), titres percutants, la foule du Wacken ne s'y est pas
trompée. Petite fantaisie sur un titre : le chanteur annonce " We've got a special guest now ", et
voilà qu'un type à tête de diable (mais qui s'apparentait plus à une tête de vache-qui-rit, huhu) vient
sur scène, accoutré d'un blouson noir et doté d'une troisième guitare sur scène. ;o) .
Ovations à la fin du show bien évidemment, et c'est convaincu que je me dis qu'il faudra que je
m'écoute les mythiques Soldiers Of The Night (1986), Digital Dictator (1988) ou encore le petit
dernier Sadistik Symphony (2001).
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IMMORTAL : Direction la Black-Stage pour IMMORTAL, le groupe venu du froid. Ce n'est un
secret pour personne : j'adore IMMORTAL et son black à base heavy, style plus particulièrement
développé sur les 3 derniers opus, At The Heart Of The Winter (1999), Damned In Black (2000) et le
petit dernier Sons Of Northern Darkness (2002). Ce sont d'ailleurs ces albums qui sont à l'honneur
puisque les puristes attendront en vain un "Battles In The North" ou "Blackshyrk (Mighty Rivendark)".
Le show est comme d'habitude impeccable et professionnel, emmené par un Abbath impérial et dominateur.
Le remplaçant barbu d'Iscariah a déjà pris ses marques et Horgh est toujours aussi imposant, le visage
impassible comme figé dans la glace derrière ses fûts. La glace, il n'y en avait pourtant pas car le
soleil tapait comme c'est pas permis. Heureusement là encore les canons à eau furent les bienvenus
pour la plus grande joie des premiers rangs ;o).
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IMMORTAL
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EXODUS
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EXODUS : Séquence thrash à nouveau. On revient vers la True-Metal Stage pour les légendes et
pionniers du genre " thrash Bay Area " avec METALLICA, j'ai nommé EXODUS (d'ailleurs, faut-il
rappeler que Kirk Hammett faisait partie d'EXODUS avant de remplacer Dave Mustaine dans METALLICA,
juste avant l'enregistrement du mythique Kill'em All ?). Le groupe déboule sur " A Lesson In
Violence " et, bien entendu, pour contenter les fans, le groupe a eu l'idée lumineuse de piocher en
majorité dans les 2 joyaux du thrash que sont Bonded By Blood (1985) et Fabulous Disaster (1989). Et
c'est parti ensuite pour "And Then There Were None", "Fabulous Disaster", "Pirahna", "Toxic
Waltz", "Bonded By Blood" et les autres. On aura droit aussi à deux nouveaux titres sympas mais
qu'il faudra réécouter car c'est sûr que par rapport aux classiques, ils paraissent un peu quelconques.
Séquence émotion avec le chanteur Phil Souza qui dédicacera au nom du groupe "And Then There Were
None" à Paul Baloff, premier chanteur du groupe décédé récemment. Prestation gaie, sautillante, le
groupe étant visiblement content du public et lui disait qu'ici, le metal avait une meilleure côte
qu'aux USA.
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HYPOCRISY : Ayant découvert et craqué sur ce groupe emblématique d'un death-metal racé avec son
somptueux best-of sorti l'an dernier (je vous le conseille !), et connaissant la réputation scénique du
groupe et le professionnalisme de son leader Peter Tatgren, impossible de louper. Le groupe a eu une
tenue de scène impeccable, vivante, alternant les morceaux plus death-metal avec ceux plus mélodiques et
atmosphériques. Les titres ont une ampleur incroyable sur scène et "The Fourth Dimension", "Deathrow
(No Regrets)" ou "Fractured Millenium" sont sublimes. Les fans font la fête dans la fosse. Ne
connaissant que le best-of, difficile de dire si les morceaux que je ne connaissais pas provenaient des
albums antérieurs ou du dernier. Beaucoup de frissons et de mouvements dans ce concert où j'ai dû
quitter les premiers rangs à un moment quand même car je n'en pouvais plus.
EDGUY : Grande scène, jolis décors et artifices pour les 5 Allemands d'EDGUY qui
désormais ont tendance à voir grand. Comme d'habitude, prestation décontractée mais moins " déconne "
que les autres fois. La bande à Tobbias était plus sérieuse que d'habitude j'ai trouvé. Pas mal de bons
morceaux de Mandrake, notamment "Written On The Wall" et le superbe "Pharaoh" qui sera emblématique
de ce show bien rôdé. Sympa même si je commence à avoir l'habitude d'EDGUY et si ça commence à
être la routine. Les classiques "Out Of Control", "Babylon" et "Vain Glory Opera" sont toujours
aussi bons. On a aussi eu droit à "Avantasia" (le morceau titre de l'opera-metal de Tobbias). Pas la
prestation la plus mémorable du festival mais un bon moment quand même.
NIGHTMARE : On a bien eu peur pour les Grenoblois. En effet, vu la notoriété de BLIND GUARDIAN
dans leur pays d'origine et vu leur statut pour le festival (tête d'affiche avec super scène et moultes
classiques), on pensait au début que NIGHTMARE allait jouer devant 2 pelés et 1 tondu.
Finalement, la tente de la Wet Stage était quand même bien remplie, avec une partie de la délégation
française au premier rang pour mettre l'ambiance :o). Et nos encouragements firent grand bien au
groupe français qui a délivré ici au Wacken leur meilleur show depuis ces derniers mois, rien que ça !
Oubliée la prestation timide du club Dunois fin 2001, oubliée la première partie un peu tiède de
BLIND GUARDIAN en juin, NIGHTMARE a ici le vent en poupe. Tant et si bien que, voulant
aller voir BLIND GUARDIAN à la base, je n'ai pas regretté d'avoir assister au show de
(show plus court que celui des Allemands, donc, j'ai pu voir de loin la fin de
BLIND GUARDIAN ;o) ). Joe et Yves sont en forme et apparemment contents, même si Yves n'arrête
pas de faire des signes vers le fond de la salle qui devait être un peu plus mou. Les morceaux furent
surtout tirés du dernier album, Cosmovision ("Corridors Of Knowledge", "Subway To Sirius",
"Cosmovision") avec dedans un ou deux anciens titres (je ne connais pas encore les 2 premiers albums).
A la fin, on était épuisé et content quand même que la Wet Stage n'ait pas été désertée. Bravo
NIGHTMARE, continuez à nous délivrer des performances de ce genre !
BLIND GUARDIAN : ce sera la prestation la plus longue (2 heures), inhabituelle pour le wacken,
mais vu le nombre de tee-shirts à l'effigie du gardien aveugle, on pouvait aisément dire qu'il
s'agissait du groupe le plus attendu du festival. Avec des décors haut de gamme et des lights
impressionnants, les allemands ont eu l'occasion de balayer l'intégralité de leur répertoire.
En vrac:
- Battalions of fear: "Majesty"
- Follow the blind : "Valhalla"
- Tales from the twillight world: "lost in the twillight hall", "travellers in time", "lord of the rings".
- Somewhere far beyond : "somewhere far beyond", "journey through the dark" , "bard song"
- Imagination from the other side : "the script from my requiem", "mordred song", "born in the mourning hall", "imagination from the other side", "bright eyes".
- Nightfall in metal earth: "into the storm", "nightfall", "mirror, mirror", "time stand still"
- A night at the opera: "and then there was silence".
Bref, une prestation qui a enchanté tout le monde et surtout les anciens fans qui ont pu apprécié les
nombreux classiques du groupe, les personnes ayant découvert le groupe avec le dernier album n'ont
finallement eu que peu d'occasion de vibrer sur de nouveaux titres.
KREATOR : Le show de BLIND GUARDIAN se termine sur la True-Metal Stage, et les
préparatifs s'activent sur la Black Stage pour LE groupe de thrash allemand par excellence : KREATOR !
Ne les ayant jamais vu en live, je me prépare fébrilement devant la scène (mais au milieu de la foule),
prêt à affronter les déflagrations rageuses de Mille Petrozza et de ses hommes. En plus, KREATOR
est avec SLAYER le premier groupe de thrash que j'ai aimé il y a 13 ans maintenant. Je devais être
vers le milieu de la foule pour le show, ce qui fait que je voyais très bien l'ensemble de la scène,
ornée de la pochette du dernier album, avec l'espèce de tête ouverte qui regarde à l'intérieur
d'elle-même, symbole du groupe.
Le trio arrive sur scène pour le titre-phare du dernier disque " Violent Revolution " et c'est la
fiesta ! Au loin, je vois des lights impeccables et les ombres des musiciens, ce qui, dans le noir,
donne un effet absolument étonnant ! Le frisson ! Mille harangue la foule entre les morceaux avec sa
voix rapeuse caractéristique, et les classiques pleuvent sur le Wacken, repris en choeur par les fans
et les headbangers de tous poils : " Reconquering The Throne " (du dernier album également),
" Flag Of Hate ", " Extreme Agression ", " People Of The Lie ", " Renewal ", " Pleasure To
Kill " (ahhhhh la boucherie !!)... Le show m'a vraiment impressionné et l'interprétation des titres
fut efficace et sans faille, même si j'ai trouvé le show court.
Arrrgggg KREATOR j'en veux encore !!! Là, je suis maintenant vraiment décidé à me faire l'intégrale
dans les mois prochain, j'aime trop ! KREATOR rules !
UDO : Udo est venu, il a vu, il est vaincu! En effet, jouer après Blind Guardian n'était pas
forcément gagné et pourtant Udo a tout écrasé, atomisé sur son passage.
Son heavy metal carré est taillé pour la scène et la parie de guitaristes qui l'accompagne est
terrible, assénant riffs puissants et solos fluides et mélodiques.
Des musiciens très typés années 80 (surtout les guitaristes : longues crinières, tenue metal,
chorégraphies à la PRIEST), et c'est parti pour "Men And Machines" avec un UDO cybernétique
:o) ! Le p'tit bonhomme est pas très beau mais dégage une putain d'énergie sur scène, avec sa voix de
troll si caractéristique :o).
Les lights sont ici encore somptueux et la mise en scène superbe ! Et quand retentissent les classiques
d'ACCEPT, les poils se secouent dans tous les sens : " Metal Heart ", " Balls To The Wall ",
" Princess Of The Dawn ", " Screaming For A Love Bite ", " I'm A Rebel " et un " Fast As A
Shark " ultime qui tue tout sur son passe ! Excellent ! Comment ne pas se trémousser et pogoter sur
de telles oeuvres métalliques ?
Autant de points culminants d'un show formidable qui en a mis plus d'un K.O, dont moi!
Il n'a plus rien à prouver mais encore beaucoup de chose à dire!!!
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