Retour à l'accueil   |   Interviews   |   Live Reports   |   Fest Reports   |   Bios   |   Retour à Nightfall   
Festival
Metal Therapy
Par : Gorr




C'est en ce mois d'avril pluvieux que la lorraine accueille pour la troisième fois consécutive le Metal Therapy Festival, organisé par les gentils garçons d'Evolution Productions. Et pour cette nouvelle édition, l'organisation a voulu faire plaisir aux fans en leur offrant une affiche très éclectique en matière de metal. Car en ce samedi 15 avril, tout le monde en a eu pour sa pomme. Du black, du death, du prog, du goth ou encore du metal/hardcore, le Metal Therapy 2006 allait donc offrir cette année un cadeau que beaucoup de metalleux lorrains ont choppé au vol. L'affiche était donc des plus alléchante, avec la venue en exclusivité française des portugais de MOONSPELL, ou encore des norvégiens de MAYHEM, tout deux accompagnés de quelques grosses pointures tels HYPOCRISY, SOILWORK ou encore AMORPHIS. Une grosse journée qui s'annonçait en perspective.



Le festival commençant à 11h, les portes ouvrent quelques minutes avant et toute une flopée de métalleux commencent déjà à croître vers l'enseigne du Galaxie d'Amnéville, accueillant le Metal Therapy pour la première fois. J'arrive avec quelques minutes de retard et le temps d'aller chercher mon pass photo et de passer la sécurité, que je rate le premier groupe de la journée, c'est à dire INHATRED. Grosse déception pour moi qui avait adoré leur musique sur CD et qui voulait voir ce que ça donne en live. Mais à peine arrivé à l'intérieur que déjà les stands merchandising sont installés et qu'un monde pas possible rôde et picole une bière à la main. Je me dépêche pour me rendre à l'intérieur de la grande salle pour ne pas louper le deuxième groupe de la journée : THE A.R.R.S.



THE A.R.R.S : Les parisiens arrivent sur la scène avec un sourire jusqu'aux oreilles. Ne connaissant pour ainsi dire rien du tout de la carrière et de la musique du groupe, je découvre en ce début d'après-midi un metal/hardcore de toute beauté. Il n'y avait pas longtemps j'avais justement déjà flashé sur ce style avec le skeud d'INHATRED, et le moins qu'on puisse dire c'est que THE A.R.R.S. confirme la chose. Les français sont en place, ils tiennent un concert de 40 minutes devant un public déjà plein à craquer, des fans du groupe ayant même fait le déplacement aujourd'hui. Musicalement c'est d'une puissance gigantesque et d'une efficacité exemplaire. Le chanteur alterne une voix gueularde et claire, le guitariste ne retient pas ses coups de mediator et le batteur nous inflige sa double pédale virulente. Un concert ma foi presque trop court, mais une excellente surprise.



MANIMAL : A peine la claque de THE A.R.R.S. passée, que je me prends en plein gueule le premier flop de la journée : MANIMAL. C'est encore des français qui envahissent la scène du galaxie, et encore une fois je ne sais pas à quoi m'attendre. Parmi les conversations à côté de moi j'entends les mots « Open Death » et je commence à prendre peur. Et pour une fois, je vais avoir raison. Mais qu'est-ce que c'est que ce foutoir ? Sérieusement c'est ce qu'on se demande pendant le set de MANIMAL. Le groupe allie pour ainsi dire tout et n'importe quoi. Quelques touches de death (très peu), du goth, du black ... beaucoup de mélodies inutiles plombant le tout, un chant parfois hurlé, clair ou inaudible ... On ne sait pas comment réagir après un concert comme celui de MANIMAL et on préfère ne pas en entendre d'avantage et passer au suivant.



SCAR SYMMETRY : Et le suivant il arrive, et c'est pas n'importe qui ! Avec l'annulation d'HATE ETERNAL pour la troisième fois consécutive de sa tournée européenne, ce sont les suédois de SCAR SYMMETRY qui les remplacent haut la main. Personnellement j'étais plutôt énervé de voir ces gaillards sur scène à la place de mes chouchous d'HATE ETERNAL, mais leur concert va plutôt me faire changer d'avis. La première chose qu'on remarque, c'est déjà la ressemblance frappante entre le chanteur de SOILWORK et celui de SCAR SYMMETRY. Et dès que le groupe commence à jouer, on se dit qu'il n'y a pas que le physique comme ressemblance avec SOILWORK. Effectivement, les suédois adoptent la même recette musicale que leur confrères : un death mélodique assez puissant, aux passages accrocheurs nombreux et aux solos de guitares à tout va. Sur scène, le groupe prend son pied et ça se voit, bien que l'expérience scénique leur manque à mon avis. Mais ce n'est pas un réel problème, leur musique est plus qu'efficace et aguiche un public qui ne cesse d'accroître depuis un bout de temps maintenant, que ça soit dans les gradins ou la fosse. Un bon concert de death suédois.



ONE MAN ARMY & THE UNDEAD QUARTET : Après SCAR SYMMETRY, nous avons toujours rendez-vous avec la Suède pour la venu exclusive de ONE MAN ARMY & THE UNDEAD QUARTET sur l'affiche du festival. Effectivement le groupe a été programmé en dernière minute à cause de l'annulation de IMPALED NAZARENE pour des raisons politiques et religieuses que je n'évoquerai pas. C'est donc la nouvelle bande de Johan Lindstrand, dernier chanteur de THE CROWN avant son split en 2004, qui envahit la scène. Il est déjà assez facile de comprendre que peu de gens connaissent le combo suédois. Mais le public arrive tout de même en grande pompe pour découvrir ce nouveau fléau de death/thrash pur made in Sweden. Et après quelques titres, on se demande vraiment ce que vient faire le mot « death » dans leur style. Le groupe va jouer un thrash old-school excellent pendant 50 minutes dantesques, orchestrées d'une main de maître par l'excellent show-man qu'est Johan Lindstrand. Des solos fantastiques, une grosse rythmique bien lourde et assez mélodique et une voix vicelarde et criarde assez efficace. A revoir.



BLOCKHEADS : Il est 14h20, et après avoir avalé un sandwich congelé, je file dans la fosse pour attendre la venue des grindcoreux de BLOCKHEADS. Etant un des plus gros leader de la scène grind français, les nancéens de BLOCKHEADS arrivent sur scène et explosent déjà littéralement le pit. C'est le groupe le plus extrême du festival, et voilà déjà certaines personnes qui fuient sous la déferlante de brutalité des français. Mais d'autres restent, dont moi. Il faut dire que j'ai été littéralement subjugué par la prestation des BLOCKS. Un show vif, puissant, rentre-dedans et hyper communicatif. Musicalement ça tient amplement la route, un grindcore tout ce qui a de plus brutal, joué avec émotions et sentiments, dans une perfection atteignant des sommets. Le concert défile comme une lettre à la poste. Les titres sont courts et efficaces. Le public se déchaîne, et d'autres sortent avec le pif en morceaux. Le groupes est aussi venu faire sa promo cette après-midi, pour leur nouvel album Shapes of Misery sortie chez Overcome Records. Ce concert sera donc 50 minutes où le grindcore français aura trouvé son nom et où le groupe se sera fait de nombreux fans. A noter l'excellente reprise de NAPALM DEATH "From Enslavement To Obliteration" en fin de set. D'un point de vue personnel, le meilleur groupe du festival.



THE OLD DEAD TREE : Et après le quart d'heure grindcore, voici un des groupes français les plus adulés du moment qui investie la scène du galaxie : THE OLD DEAD TREE. Personnellement ce genre de metal hyper mélodique et calme, c'est pas tellement mon truc (étonnant ?). C'est donc des gradins que je vais suivre la prestation des français. Première remarque : le groupe n'est pas totalement à fond dans ses baskets. Quelques fans sont présents, mais ça n'enlève pas au groupe cette impression de décevoir son auditeur, sentiment ressentie sur le visage de Manuel Munoz, chanteur/guitariste et leader du quartet français. Deuxième chose : je ne sais pas ce qui est passé à travers la tête du groupe, mais les quatre français ont décidé ce soir de jouer les chansons les plus calmes de leur répertoire. De longs moments acoustiques, des voix claires ultra présentes et une batterie qui ne blast jamais. Le seul point positif reste sans nul doute l'alternance du chant, qui se veut parfois assez agressif et incisif. Mais il faut dire que malgré tout ces bémols, THE OLD DEAD TREE fournit un bon concert de metal : simple mais efficace. Les fans du groupe sont ravis et les minettes envoient leurs petites culottes à la gueule du beau Manuel Munoz (non je rigole mais ça aurait pu arriver).



CONCOURS AIR GUITAR : Après la prestation de THE OLD DEAD TREE, le concours de air guitar du festival commence enfin. Mais c'est quoi du air guitar me direz-vous ? Je vais vous dire j'ai été bien surpris, moi qui m'attendais à voir des virtuoses de la six cordes me montrant tout leur talent, je me retrouve en face d'une bande de pochetrons, jouant de la guitare sans guitare sur des classique de AC/DC, IRON MAIDEN, METALLICA ou encore JUDAS PRIEST. Ce concours étant orchestré d'une main de maître par un animateur complètement déluré et cocasse, ce fut une bonne tranche de rigolade entre chaque inter-concert auquel nous avons assisté. Hommage à « I Wanna Fuck » qui a remporté le concours.



SIKTH : C'est donc après la première partie du concours de air guitar que le concert de SIKTH commence. Ne sachant pas à quoi m'attendre, c'est encore une fois des gradins que je vais suivre la prestation des anglais. Au programme c'est donc un metal progressif furibard que nous allons nous prendre dans la gueule, d'après un de mes camarades du premier rang. Deux chanteurs et un claviériste, déjà ça devient bizarre et je commence à prendre peur. Et quand la musique débarque, je me dis encore une fois que j'avais raison. Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Des chants clairs pas du tout en place, des claviers inutiles, des riffs rock médiocres et quelques touches de hardcore qui n'ont rien à foutre là. J'écoute deux ou trois titres et j'arrive à saturation. Je quitte les gradins pour aller faire du shopping vers les stand de merchandising.



DAGOBA : Retour sur la grande scène pour le passage d'un autre groupe français en pleine éclosion : DAGOBA. Le groupe marseillais écume depuis pas mal de temps maintenant les dates française en mettant le feu derrière lui après chaque passage. Et ils sont effectivement très attendus en cette fin d'après-midi à Amnéville. Le public les réclame, et hurle « DAGOBA » dans toute la salle. Et ça y'est, le groupe arrive et commence déjà à balancer les hits de son premier album tels « Maniak » ou encore « Another Day ». Mais les marseillais sont surtout venu sur les planches lorraines pour défendre leur dernière galette « What Hell Is About », distribuée par Season Of Mist. Le public est donc ravis de découvrir des nouveaux titres aussi puissants les uns que les autres. Scéniquement parlant le groupe est vraiment en place, malgré un guitariste n'étant pas tellement dans son état normal et un chanteur à la braguette ouverte. Mais c'est surtout la performance du batteur qui a littéralement explosé ses fûts sous une déferlante de blast-beast, mêlés à une technique de cymbale tout simplement énorme. Le son de sa double grosse caisse nous écrase complètement et nous ne pouvons que admirer le génie de ce sur-homme. C'est donc une excellente surprise pour moi qui ne connaissait que les marseillais sur CD. Une nouvelle valeurs sûr du metal français !



GOJIRA : Après le petit frère DAGOBA, c'est maintenant le grand frère GOJIRA qui rentre sur scène. Et là aussi le groupe français dont la renommé en 2005 ayant explosée tout les scores de vente de leur nouvel album « From Mars To Sirius », est très attendue par un public se déchaînant de plus en plus. Personnellement, je n'avais pas écouté ce nouvel album et je ne savais presque pas à quoi m'attendre. J'entame donc ce set de GOJIRA avec quelques appréhensions. C'est tout d'abord un son exécrable qui va faire office de premier morceau. Je n'arrive même pas à déceler le style des français. Mais après quelques minutes, l'ingé-son arrive à arranger la chose et nous pouvons enfin découvrir un bon gros et lourd death metal avec de grandes influences thrash metal dans les guitares. La voix du chanteur/guitariste m'énerve un peu après une bonne demi-heure mais ses riffs explosifs vont un peu me faire oublier ses vocaux. Mais malgré moi, le public a vraiment l'air conquis. Les slammes sont nombreux et beaucoup de fans sont venus soutenir les français. Et pour leurs faire plaisir, le groupe va balancer pas mal de titres de son dernier album mais aussi privilégier « The Link ». Bref, GOJIRA c'est soit on aime soit on aime pas. Personnellement je suis dans la deuxième catégorie et je trouve que si le groupe serait un petit peu plus brutal dans ses compositions, il gagnerait en puissance et énergie. Je vais suivre ça de loin.



AMORPHIS : Il est 19h00 et la fin me tortille le bide. Je m'en vais me restaurer et loupe un peu près une quinzaine de minutes du set d'AMORPHIS. AMORPHIS, AMORPHIS ? Mais qu'est que je connais d'AMORPHIS moi ? Niette, que dalle ! C'est donc sans trop vouloir m'y rendre, que je refais irruption dans la grande salle pour jeter un petit coup d’œil au set des finlandais, depuis les gradins. Je perds encore un peu de temps avec quelques petites fumettes entre potes et après une bonne demi-heure, je peux enfin juger de la prestation. Heureusement pour moi qui ai loupé plus de la moitié du concert, le groupe va jouer au moins plus d'une heure ce soir. Heureusement, heureusement ... Après quelques morceaux (à part l'excellent "In The Beginning") je ne dirais pas ça finalement. J'ai un mal fou à rentrer dans ce concert. Je ne connais pas d'un trait le style de ces gaillards, les seules notes que j'ai pu reconnaître ressemblaient étrangement à un petit death metal matiné d'influences gothiques et atmosphériques. Des claviers et des bidules électroniques dans tout les coins, un chanteur à faire peur avec une sorte de micro des année 60s et une lumière rouge aveuglante pendant tout le concert. C'est vraiment plat et chiant tout ça. Au fil des minutes, je m'endors presque sur ma chaise, malgré les cris stridents de plusieurs fans ayant fait le déplacement. Je termine le set encore une fois devant les stands merchandising.



SOILWORK : En voilà une tête d'affiche ! SOILWORK démarque un peu avant 21h00 sur la scène du galaxie, accompagné pour mon grand bonheur par leur batteur de session (est-ce encore le cas ?) : Dirk Verbeuren. Son groupe, SCARVE, est d'ailleurs dans la salle pour suivre la prestation du gaillard. Et c'est donc devant une salle archi-pleine que les suédois vont balancer leur death mélodique. Je vous disais plus haut que SCAR SYMMETRY ça ressemblait à SOILWORK, mais après quelques minutes en présence de ces derniers, c'est carrément pu la même chose. Oui là rien à voir, car on sent le professionnalisme et le travail derrière tout ça. Ca balance sec, le public pogote un max et le groupe est en pleine forme et ravis d'être là, à l'instar de son bassiste Ola Flink, se déchaînant comme un aliéné sur sa quatre cordes. Parmi la set-list, le groupe envoie du lourd avec ses plus beaux tubes, dont le fantastique et héroïque : "Stabbing The Drama" qui va faire headbanger 2000 têtes ce soir. C'est donc musicalement et scéniquement irréprochable. Rien d'autre à dire sur la prestation ? Bah non, SOILWORK nous a fournit un concert de death mélodique parfait, et c'est bien ce qu'on attendait d'eux.



HYPOCRISY : Après la déferlante SOILWORK, on va se prendre encore du suédois dans la gueule avec l'arrivé de HYPOCRISY sur scène. Première fois que je les voyais pour ma part, et on m'avait déjà dit un million de fois que je n'allais pas être déçu. C'est tout d'abord un Peter Tagtgren assez fatigué qui fait son entrée, mais dont la gentillesse est encore perceptible à travers des cernes de deux kilomètres (c'est ça être une rock star). Nous pouvons aussi admirer derrière les fûts, la légende vivante Horgh, anciennement batteur d'IMMORTAL. Tout ça, c'est du beau monde, mais va quand même falloir assurer ! Et c'est partie, le groupe démarre sec avec l'accrocheur "Let The Knife To Do The Talking". Les slammes affluent déjà. Le groupe n'est pas venu pour rien et veut nous en foutre plein les esgourdes. Ca continue avec l'excellent "The Fourth Dimension, ou encore le très basique "Killing Art". Le groupe enchaîne les titres de sa discographie monstrueuse et gagne une foule extrêmement réceptive. « FRANCE ! FRANCE ! », le monstre Tagtgren n'arrête pas de crier et le public suit avec le magnifique "Burn Dead Buried Alive" en récompense. Les fans sont nombreux et le groupe impose une sympathie énorme ! Après plus d'une heure quinze de jeux, les poignets de Peter commencent à enfler mais que neni, le groupe revient en rappel avec les sublimes "Warpath" et "Roswel 47" rebaptisé en "France 47". Si c'est pas magnifique tout ça ... Deuxième meilleur concert de la journée.



MAYHEM : Même pas le temps de ce reposer, que MAYHEM déboule à la vitesse de la lumière. Blasphemer, Hellhamer, Necrobutcher et Attila débarquent sur scène avec une autorité hallucinante. Pas de prétention là-dedans, les bouchers sataniques sont là et ils dictent les ordres. Encore une fois, ce fût une première entre moi et les norvégiens en live. Je m'attendais à voir tout une ribambelle de maquillages, piquse et têtes de cochons empalées ... mais non, rien de tout ça. C'est le visage clair (un peu maquillé pour Attila) et ténébreux que les quatre gaillards vont tout déchirer ce soir. Et si beaucoup de fans d'HYPOCRISY étaient présents, ce n'est rien comparé aux fanatiques de MAYHEM. Le groupe commence donc son set assez calmement en enchaînant ses vieux succès tels "Deathcrush", "Funeral Fog" ou encore "Freezing Moon" (très réclamé). MAYHEM nous emporte dans son univers noir et malsain avec d'autres tueries comme "Ancient Skin", qui m'a littéralement bluffé. Et bien que nous approchions de la fin de soirée, le public est pourtant encore et toujours totalement déchaîné, bien que les pogos et slammes ne se fassent pu tellement présents. En même temps sur MAYHEM, c'est pas très approprié. Je fus donc sur le cul pour une première fois entre MAYHEM et moi. Les norvégiens m'en ont vraiment mis plein la vue. Leur black metal hyper morbide et nocif m'a prit aux tripes et je suis bien rentré dans un concert le plus funèbre auquel je n'ai jamais assisté. Petite mention honorable à Attila qui signe son retour au sein du combo d'une voix de maître. Vraiment excellent et hyper noirâtre.



MOONSPELL : Et pour clore la soirée, devinez qui c'est qui vient ? MOONSPELL ! Et pour une venue française exceptionnelle apparemment, tout est dit. Bon autant le dire tout de suite, j'aime pas et c'est pas mon truc. Le gothique metal, c'est pas ce qu'on a fait de mieux dans le genre et c'est pas un gars comme moi qui va apprécier ce genre de style. Néanmoins, j'ai des oreilles et je peux tout de même juger de la prestation des portugais. Premier constat : une lumière sombre et rouge omniprésente et trop chiante, ça commence mal. Deuxième constat : j'aime vraiment pas ! Non, ça me fait mal aux oreilles vraiment, j'arrive pas. Malgré tout je reste (je suis têtu) et je peux quand même vous dire que MOONSPELL a fait le bonheur de pas mal de personnes. Le chanteur est particulièrement loquasse et le public particulièrement réceptif (surtout les nanas). Le seul titre que j'ai pu retenir, c'est "Mephisto" et je dois dire que j'ai quand même apprécier quelques riffs, mais le reste : niette, pas mon truc. Je sors donc de la grande salle pour un dernier petit tour des lieux.



Finalement, cette troisième édition du Metal Therapy, elle s'est plutôt bien passée. Des gens sympas, et d'autres insupportables, des groupes fantastiques et d'autres moins cool ... L'affiche avait raison, y'en a eu pour tout les goûts. Mention spéciale à HYPOCRISY, MAYHEM et BLOCKHEADS pour leurs prestations hors-normes et extraordinaires. Pour le fait du changement de lieux pour le Galaxie d'Amnéville, je ne peux rien dire puisque la salle était vraiment bien et que ça a permit de ramener plus de monde. C'est donc une excellente affaire que ce festival. Nous pouvons remercier Evolution Prod et cracher à la gueule des prix des sandwichs et des pizzas. Rendez-vous l'année prochaine pour une quatrième édition, on l'espère. A mort l'AGRIF.