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Festival
Graspop Metal Meeting
Par : Romdu




Le Grasspop Metal Meeting a lieu depuis un certain temps a Dessel, en Belgique Flamande. L’un des plus gros plus festival européens de métal/hardcore, si ce n’est le plus gros. On m’a chuchoté le chiffre de 65000 personnes pour cette édition 2004… J’en suis revenu et je raconte.

Notre périple prend pour origine une ville du sud et du soleil, Montpellier, et se fini 1300 Km plus au nord. Je vous épargnerai la route de nuit, les radars automatiques du périph de Lyon ( shooooooooot !) , le sommeil léger puis le réveil rapide et frigorifié vers Dijon, le petit dej dans un Luxembourg en travaux, et enfin…

14 h 00 : arrivée sur les lieux, la charmante ( et mal indiquée ) ville de Dessel, petite bourgade paisible et bucolique, qui a du se demander ce qu'il lui est arrivé ces 25,26 et 27 juin.

L'organisation nous fait signe de parquer notre puissant bolide (entendre par là : opel astra 1.7 D ) dans l'un des multiples champs recyclés en parking. Nous nous exécutons de bonne grâce, on se dit "le camping doit pas être loin, on va se transporter nos bagages à la main, facile". Perdu. Sauf si vous êtes le genre de personne qui considère que se trimballer 30 kilos de bagages sur une borne et demi c'est cool et distrayant, vraiment.



Arrivé sur le site du camping, nous nous sacrifions au rituel pose de bracelet/fouille. Légère la fouille quand même. Le mec me demande si j'ai du verre, je réponds béatement "nooonnnnnnnn". Il me fait ouvrir ma glacière, blindée d'inoffensifs gobelets en plastique, boite de cookies et autres briques de lait. On passe. 20 mètres plus loin je m'arrête et je loue Saint Emilion (saint patron du coude qui se lève) de m'avoir soufflé l'inspiration de mettre nos bouteilles de Ricard, pinard et Whisky dans le fond de mon sac à dos.

Le terrain de camping, d'une capacité de 25000 personnes grosso modo est déjà plus que rempli. Arrivé dans le fond du site, nous trouvons in extremis 10 m² pour poser notre palace en marbre, préalable nécessaire avant un déjeuner arrosé qui nous fait louper Cowboys and Aliens, que j'avais pas envie de voir de toutes façon.



Le champ où se déroulent les concerts est à encore 10 minutes du camping, et nous arrivons en plein set d'Epica. Simone, la chanteuse, est jolie. C'est tout ce que j'ai à dire. C'est pas que j'ai pas aimé, mais presque.
C'est pas le genre de métal gothico- symphonique direct et percutant en live, alors quand on ne connaît pas plus du groupe que quelques avis divergents et la réputation d'avoir une chanteuse sobrement qualifiée de "canon", on ne s'attend non plus à la baffe du siècle. J'ai cependant pu confirmer les dires concernant la demoiselle au micro. Le groupe est en place, et la bonne ambiance des premiers rangs me fait dire que les connaisseurs du groupe on dû s'amuser. Tant mieux pour eux.

La suite : Action in DC, un cover band d'AC/DC avec un gratteux sapé en écolier, comme c'est original et fort à propos. On peut s'interroger sur la pertinence d'un cover band d'AC/DC, étant donné qu'AC/DC est son propre cover band depuis 10 ans. Bref, le hard simple et catchy délivré par Action in Dc ne parvient pas à m'extirper d'une profonde et fondamentale question : c'est où le bar ?



J’en profite pour vous décrire l’endroit. Le site, composé de 2 chapiteaux ( Marquee 1 et 2 ) et d’une Mainstage imposante est assez vaste, le tout bien garni en stands bouffe bière dédicace pub. A noter que le Marquee 2 accueillait surtout des groupes de Hardcore / Métal les samedi et dimanche ; étant peu amateur du style, je n’en ai pas parlé.
Deux Metal Market, un assez petit et gratuit, dans lequel on trouvait pas mal de trucs un peu baba cool et hors sujets ( fringues de cow boy, bandanas bariolés, teintures multicolores ). L’autre Metal Market, j’y suis pas allé, payant. A noter que les t-shirts du festoche valent le PIB de la Suisse, 25 euros. C’est ptet de la qualité, mais je me souviens avoir payé 10 euros mon t-shirt du Métalmania l’an dernier en Espagne. Bon d’accord il déteint sévère. La bouffe est chère, la boisson raisonnable, et les conditions optimales de température nous évitent de claquer des fortunes en bière. Des détails d’organisation amusant : une tente où l’on peut recharger son portable, avec des dizaines de fils qui pendent au plafond, et un stand où l’on peut se tartiner de crème solaire, se démaquiller, se remaquiller, et peut être encore d’autre choses. Marrant, mais c’est pas très rock’n roll tout ça. Un peu bourgeois.



Suit The Dilinger Escape Plan, formation soutenue par Mike Patton, qui comme vous le savez tous, excelle dans un style simple, conventionnel, et facile d'approche. Comprendre par là que c'est un givré fondu au dernier degré de schizophrénie musicale, un génie malade d'expérimentations musicales, voire même d'expérimentations tout court.
Ces filleuls ne pouvaient donc ressembler à un groupe de reprise de Iron Fire (groupe de heavy tellement banal que c'en est devenu pas banal). Effectivement. C'est particulier. La recette Dilinger Escape Plan ? Balancer des plans de free-jazz ambiant entre deux grosses décharges de grindcore aigu et expéditif. Oui. Mon avis est simple : ce groupe n'en est pas un, c'est un interrupteur musical balancé entre le on et le off, le tout pour un résultat chiant et vain, inutile et pénible.



Circle 2 Circle commence sont set devant un parterre un peu plus dense. Et le groupe envoie un heavy-power métal bien ficelé, a défaut d'être original. Typiquement le genre de groupe dont l'écoute me traverse sans effet. J’en profite pour faire la sieste.

Suffocation joue ensuite, moi je dors toujours malgré le bordel que foutent les death métalleux. J'aime pas ce style, encore moins en live et j'ai envie de pioncer. Ce que je réussi à faire malgré la proximité immédiate du groupe de death métal. Dès fois je m'épate.

In Extremo : J'adore ce combo, je sais qu'il sont bons sur scène et leur heavy/thrash médiéval est redoutable d'efficacité sur disque. Les zicos s'avancent sur scène, vêtus avec leur fringues de troubadours kitsch post Mad Max. Dés les premiers notes, je suis aux anges : pour une fois je pense à autre chose qu'a aller chercher la baraque à frites. Le pogo est immédiat. Ca bouge, ça headbangue dans tout les sens et les gros riffs montés sur des mélodies folks créent des mouvements sismiques dans le pit. Le combo à une véritable présence scénique (vielle à roue montée sur ressorts, agitée dans tout sens par le harpiste, batteur qui joue avec des sticks enflammés). Une grosse baffe, au sens propre et figuré, puisque je m'en suis fait retourner une par un allemand de 120 kg (soyez rassurés, j'ai pu profiter d'un moment de distraction de ce dernier pour le plier d'un coup de coude malheureux et distrait. On fait pas gaffe des fois.)
Bref, une boucherie totale, ils m'ont laminé, j'ai cru mourir, In Extremo en concert, c'est ... euh ... une expérience physique on dira.
Le temps de boire une bière bien méritée avant...



...After Forever, sympathique combo dont j'ai loupé le dernier album. C'est chiant, puisque la moitié du set lui était consacré. Etant donné que Decipher ne m'emballe pas plus que ça, il ne restait que les morceaux de Prison of Desire à me mettre sous les crocs. Force est de constater que c'était un concert plutôt sympa (certaines des remarques que j'ai formulé pour Epica valent cependant pour After Forever ). Les titres de leur dernier bébé Invisible Circle m'ont plu, faudra que j'y jette une oreille.

Anathema : je suis parti me sustenter pendant le set des anglais. Vu que je ne connais pas le groupe et que sa musique m'a paru assez difficile d'accès, je m'abstiendrai de tout avis car j’étais concentré sur mon sate (brochette de porc marinée, très courante aux Pays Bas et Belgique néerlandaise).

Hypocrisy : J'avoue nourrir une grande sympathie pour le combo de Padre Peter Tagtgren, le death métal lourd et mélodique des suédois m'a toujours captivé, et j'attendais impatiemment la prestation du Sergent Alien. Je ne fus pas déçu, les riffs telluriques ont soufflé la fosse, les mélodies sourdes du combo ont captivé l'auditoire, alternant mosh parts sauvages et moments de recueillement captivé. Les morceaux d'Hypocrisy m'ont toujours paru avoir un côté tragique, un arrière goût de catastrophe annoncée. L'aura dégagée lors du concert par le groupe m'a vraiment fasciné, même si pas mal de morceaux se la set list étaient issus de The Arrival, que je n'ai pas écouté. On a même eu droit a un tubuesque et monumental "Roswell 47" rebaptisé pour l'occasion "Grasspop 47". La plupart des classiques y étaient, j'ai juste déploré l'absence de "Buried" et son putain de riff.



Iced Earth : Je persiste sur ce groupe. Pas fan ( sauf de la demo « Enter the Realm » ) je sens qu'il manque pas grand chose pour que j'accroche vraiment. Tim « Ripper » Owens est bien intégré au groupe, n’en fait pas des caisses, et la section rythmique ferroviaire s’applique à démonter le chapiteau a coup de riffs tranchants. Je laisse passer 4 titres et puis bon … en fait, le déclic ça ne sera pas ce soir, je retourne me coucher sur Vengeance is Mine. Bon ben dodo is mine.

Exodus, loupé bien sûr, je suis quand même allé faire un tour à la tente « nightclub » où j'ai été attiré par un petit clip de Finntroll sympa. J'ai rendu les armes ensuite.



Le lendemain, nous loupons Evergrey, Brides of Destruction, Scarve et Pleymo à cause d'une sombre affaire de bouteille de gaz vide. Ca m'a emmerdé pour les Brides, j'aime assez ce qu'ils font. Pour les trois autres, disons que çà m'en touche une sans faire bouger l'autre.

Arrivée en plein set de Oomph !. Eh ben. Je connaissais pas, et ça déboîte. Les allemands, oscillant dans les eaux plombées du métal indus, se sont appliqués pendant leur set à nous refaire le dentier à coup de rythmiques explosives. Les instants mélodiques du combo, assez rares mais bien présents, n'en ressortent que d'autant plus et les Oomph ! nous on fait preuve de leur talent de composition aigu. Du bon.

Queensrÿche. J'écoute par "politesse". C'est chiant la politesse parfois. J'oublie les bonnes manières et je vais roupiller pendant ce temps là. Morbid Angel suit et crache son fiel pendant ma sieste. Cf. Suffocation hier. Je me réveille avec un putain de coup de soleil sur la tronche. Ca y est, je suis parti pour briller dans le noir pendant trois jours.



Soulfly débarque sur la Mainstage. Pas fan de Sépultura, même si j'avais apprécié leur prestation l'an dernier au Métalmania. J'avoue que dans mon esprit, Soulfly allait marquer un stand up au bar. Mon dieu que j'ai eu tord. Mais vraiment. Croyez-le, je me suis pris une GIFFLE dans la tronche, direct et sans sommation. Je pèse mes mots, ça TUAIT; d'ailleurs ça tuait tellement que je me demande si je suis encore vivant. Alternant compos de Soulfly et Sepultura grande époque, Max Cavalera à gonflé l'assistance comme jamais. Y'a qu'à voir: plus le concert avançait, et plus la foule grossissait autour de la Mainstage. Au milieu du set, séance de percus brésiliennes hallucinantes : je me suis cru a une séance de capoeira une dizaine de minutes ; ça te prends aux tripes ce truc, c'est viscéral, primaire, fondamental. Back to the Primitive ? Il s’est pas planté l’ami Maxou en appelant un de ses albums comme ça. Les rythmiques absolument dantesques et cyclopéennes figurent d’hors et déjà parmi mes souvenirs les plus remarquables de mon expérience métallique. La boucherie quoi...

Anthrax s'en suit, et leur prestation me parait bien fade à côté... Je me casse métal marketer un poil, et je revient avec un bandana. J'aurais pas perdu mon temps.

Motörhead enchaîne, et je m'avance assez prêt pour bien me prendre au spectacle. Une heure après, et ben... rien. C'est pas que j'ai pas aimé, c'était pas trop mal, mais en fait, j'ai trouvé ça plat. Y'avait pas la flamme, l'énergie, le truc qui te fait décoller. Suivant.



Une foule se précipite sous le Marquee 1, théâtre du concert des doom métalleux de My dying Bride. Je me place au milieu de la salle, curieux de capter l'ambiance du groupe. La scène est ornée de lights discrètes mais fort adaptées au combo. Le concert commence... et je me casse au bout de trois morceaux. Pas pour moi, sans façon.

Je glandouille un peu, discute avec 2-3 types, dont un sud-africain (!) venu faire la tournée des festivals européens, et Slipknot prend possession de la mainstage. La foule est dense, immense et on distingue à peine les musiciens. D'après qu'a l'avant on était plutôt secoué : un pogo de 10000 personnes selon certains. Possible, étant donné le nuage de poussière soulevé au loin. Pour vous situer, j'était quasiment dans le cabanon à hot dogs tellement y'avait de faune. En dehors du fait que ça secouait sévère à la poupe, je vous donne l'avis du néophyte sur un concert de Slipknot : C'est assez brutal, pas mal le bordel, on remercie beaucoup le public dans l'affaire et les musiciens ont en fait l'air de braves gars. Musicalement... ben c'est du thrash assez costaud, bardé d'influences et plutôt déstructuré. Ca se laisse pogoter, mais ça casse pas trois pattes à un maggot. Sympa quand même.

Allez, l'heure est venue d'entendre les vocalises de chauve souris sous acides du sieur Dani Filt et de son tombeau. J'abrège ? Ok, c'était chiant. Mais vraiment. Le son, un peu brouillon, ne faisait rien ressortir, j'ai eu le sentiment d'entendre un morceau d'une heure. Ce qui m'a distrait :
- les sautillements de lutin bourré de Dani
- Un pogo sauvage dans le pit histoire de passer le temps.
- Me foutre de la gueule de la choriste, charismatique comme un sac d'enduit.

On oublie.

Last but not least: Alice Cooper. Navré, je vais faire court, j'ai attendu jusqu'a I'm eighteen pour me tirer, je suis pas fan. Loin comme j'était, myope comme je suis, j'ai pas pu voir si le sieur Fournier nous avait concocté une petite mise en scène, auquel cas je serais ptet resté. Bon ben là, discute avec 2-3 types puis dodo.



Zondag : dernier jour des réjouissances. J'avoue, c'est celui ou on attend que ça morde dans le bifteck. Therion, Children of Bodom, Dimmu Borgir et Judas Priest. Promis, on va tondre la pelouse du Grasspop.

Pour l'instant, pour cause de file impossible aux douches et d'apéro marathon, on arrive entre Dying Fetus et Testament. J'ai laissé crever le bébé pour assister au thrash eighties généreusement balancé par les 3 teutons. Mouais. Son un peu brouillon, et puis... j'ai pas accroché. J'irai pas dire que c'était mou, mais bon. Non, vraiment pas.

Death Angel enchaîne ensuite, pour rester dans un registre similaire, et les américano indonésiens survoltés vont se produire devant un parterre qui les attend de pied ferme. L'accueil tonitruant qui leur est réservé les a visiblement réjouis, puisqu'on à assisté à un superbe lancer de basse dans le public tout en style et en classe.

Ahhhh saxon... les vieux briscards de la NWOBHM, toujours pimpants et détenteurs d'une liste de classiques longue comme le bras, ont récolté un accueil moins fiévreux que Death Angel précédemment. J'écoute distraitement le set tout en papotant avec des petits français venus du nord.



Therion, enfin. Je le sens, ça va pruner. Et effectivement ça a pruné méchant. Pourtant je le sentais mal quand j'ai vu que le cageot d'endives qui servait de choriste hier à Cradle était de retour. Pas grave, un tonitruant "Blood of Kingu" me fait oublier sa présence, doublée par ailleurs de 4 choristes, 2 masculins et 2 ... ben ... féminins. Le concert s'enchaîne, on a même eu droit à un surprenant "Ginnungagap" chanté essentiellement en voix lead et excellent comme ça, vraiment. D'autres titres sont balancés (Invocation of Naamah il me semble) et une évidence me pend au nez en plein concert : Therion est un groupe au sens de la composition unique. J'explique en quelques mots; les titres présentés, même si interprétés avec 2-3 samples légers et quelques choristes, sont aussi ébouriffants que nantis des arrangements capiteux en disque. Mixer densité musicale et puissance en live ? Pari tenu pour Christopher Johnson et ses sbires, détenteur d’une formule musicale unique portée par de talentueux compositeurs et interprètes.

Les Fear Factory ne font pas le poids, à mes yeux, face a Therion et je remarque peu leur prestation.



On enchaîne ensuite sur Children of Bodom et sa Hatecrew, emmenée par un Alexi Laiho déchaîné et bavard. La puissance des compos des enfants du lac bodom est décuplée sur scène, d'autant qu’à la base Children c'est pas de la valse musette. Pas fan d'ordinaire, j'avoue avoir passé un bon moment. Tu vois, le genre de concert d'où tu reviens avec pas la même coupe de cheveux.

Life of Agony. J'ai faim.

Après un retour au bivouac pour ravitaillement des troupes, ravitaillement au cours duquel nous avons croisé un groupe de belges sympas (Rémi, Yuk, et les autres : hailz !!!), nous nous avançons d'un pas décidé vers le Marquee 1 où Dimmu Borgir a déjà commencé à mouliner les esgourdes de la populace, un peu clairsemée mais présente. Bon et ben c'est pas la même paire de manche que Cradle. Meilleur son, compos plus variées dans les tempos, plus accrocheuses aussi : Dimmu Borgir à enfoncé six feets under ses collègues anglais.



Finish avec Judas Priest sur la mainstage, où une foule dense attend le Metal God. Désolé, mais ma mémoire courte ne me permet pas de me souvenir de la setlist, mais en tout cas je peux dire que j'ai été déçu. Bon concert, certes, son correct, aménagement sympa de la scène, Rob qui arrive en Harley avant je ne sais trop quel morceau... Mais merde ! C'est Judas Priest bordel, alors ça me fait chier de n'avoir passé qu'un "bon" concert ! Des classiques y'en a eu, du Painkiller, presque l'intégralité de British Steel... Il manquait un truc : l'énergie, la flamme, blabla ( cf. Motörhead ). Pour tout dire, pendant tout le festival, je n'ai ressenti autre que chose que de la musique qui sortait des enceintes uniquement pendant les sets de Soulfly et In Extremo, peut être Children of Bodom. Tant pis.
Peut être à l'année prochaine ?

Photos par Loïs Clavel.