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Live Report
Amorphis - Paris
La Loco, le 14/10/2009
Par : Fightfirewithfire
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Depuis trois albums et l’arrivée de l’excellent Tomi Joutsen, AMORPHIS ne cesse de grimper sur l’échelle de la popularité chez les passionnés de metal européens et notamment français. Quelle ne fût donc pas notre surprise de constater qu’une foule impressionnante d’environ quatre personnes attend devant la salle à une heure de l’ouverture des portes ! Du jamais vu me concernant. La faute peut être à un programme riche en concerts d’envergure en ce mois d’Octobre avec ni plus ni moins qu’ENSIFERUM, PORCUPINE TREE et DEATHSTARS la même semaine qu’AMORPHIS et un choix cornélien pour les chevelus parisiens … Précisions prises auprès de Tomi Koivusaari, guitariste rythmique du groupe, avant le concert (voir interview prochainement) : les préventes ont été catastrophiques, raison pour laquelle AMORPHIS est programmé ce soir dans la petite Loco. Et pourtant, il y a eu plus de monde que la capacité de cette salle ne pouvait en accueillir, la majorité des places ayant dû partir le jour même ou la veille.
AMORAL :
Le planning est rigoureusement respecté et c’est devant une poignée de spectateurs qu’AMORAL fait son entrée … et des poseurs de ce genre on en avait pas vu depuis un moment, les jeunes finlandais disposant même de ventilateurs (sous loués par EPICA ?) afin d’enfoncer un peu plus le clou du cliché rock star. Son chanteur Ari Koivunen, controversé gagnant de la nouvelle star finlandaise et responsable d’un certain discrédit jeté sur un groupe pourtant respecté jusque-là, a bien du mal à convaincre. Son t shirt BURZUM a du mal à faire penser que l’on a ici affaire à un chanteur de metal, des faux airs d’Axl Rose, le charisme et la voix en moins ne sauveront pas l’impression de manque flagrant de coffre et de puissance. Quant aux guitaristes, déjà courbés en arrière les cheveux flottants au vent avant même de lancer leurs parties, ils délivrent des parties deux fois plus techniques que celles des deux autres groupes qu’il accompagne mais complètement dénuées de puissance ou de mélodie, un tour de force et un comble. Le tout pour un concert finalement pas si mal reçu niveau accueil avec quelques applaudissements et bras levés mais rien de bien convaincant, le seul titre de la période plus death du groupe ayant vu le chanteur se ramasser encore plus violemment.
Line-up AMORAL :
Ari Koivunen (chant)
Silver Ots (guitare)
Ben Varon (guitare)
Pekka Johansson (basse)
Juhana Karlsson (batterie)
Site Web AMORAL :
http://www.amoralweb.com
MySpace AMORAL :
http://www.myspace.com/amoralweb
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BEFORE THE DAWN :
BEFORE THE DAWN aura une saveur bien plus agréable après une telle entrée en matière, servant un death mélodique pas forcément très original mais d’excellente facture, avec des touches de mélancolie et d’ambiances pesantes vraiment réussies et parfois même somptueuses. Niveau charisme c’est autre chose également : Tuomas Saukkonen, guitariste chanteur s’avère sacrément efficace et chacun des membres du groupe semble savourer le fait de jouer ce soir, peu importe le fait que ce soit sur une scène aussi étroite, malgré quelques soucis récurrents du côté du bassiste Lars Eikind également responsable du chant clair. Atte Palokangas, le batteur notamment ne se déparera pas une seconde d’un large sourire, tout comme le guitariste rythmique qui s’avère très impliqué, une franche réussite que ce set d’une demi heure qui aura à n’en pas douter conquis une bonne partie du public présent ce soir.
Line-up BEFORE THE DAWN :
Tuomas Saukkonen (chant, guitare)
Lars Eikind (chant clair, basse)
Juho Räihä (guitare)
Atte Palokangas (batteur)
Site Web BEFORE THE DAWN :
http://www.beforethedawn.com
MySpace BEFORE THE DAWN :
http://www.myspace.com/btdofficial
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AMORPHIS :
Toujours suivant le planning réglé comme une horloge à musique, AMORPHIS fait son entrée dans une ambiance bouillonnante, et l’on constate qu’il y’a bien plus de monde que l’on pouvait le craindre, certaines personnes devront même se serrer au fond de la salle à l’entrée des escaliers. Déboulant sur scène avec un enchaînement « Silver Bride »/« Sampo » tiré du récent et déjà classique pour beaucoup Skyforger, les finlandais vont souffrir d’un son bien trop fort et mal équilibré comme c’est hélas trop souvent le cas dans cette salle mais rencontrer un public totalement acquis à sa cause. AMORPHIS fait d’ailleurs la part belle à son dernier effort tout le long de ce concert à l’ambiance intimiste avec pas moins de quatre extraits.
Quelle ambiance, surtout dans les premiers rangs ! Tomi Joutsen, l’homme arbre avec ses longs dreads et sa moustache peignée à la manière belle époque dégage un charisme tout bonnement exceptionnel et semble sincèrement touché de l’accueil qui lui est réservé. Se donnant sans compter, le scotch de son équipement se détachant de plus en plus vite au gré de la sueur fournie, le chanteur se révèle être un réel frontman, à la présence et à l’énergie impressionnants, et éclabousse de sa classe cette prestation. Même Eisa Holopainen, plutôt discret et concentré tout le long du concert ne peut s’empêcher de sourire lorsque le public chante en chœur l’intro de « Sign From The North Side » et échange même des phrases amusées avec Tomi Koivusaari.
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Le groupe termine ce concert en apothéose avec les désormais plus que classiques « House Of Sleep » et « My Kantele » dans une ambiance chaleureuse, bon enfant, dans une communion avec le public qui s’avère plutôt grandiose. Le plus grand succès des finlandais à ce jour (l’album Tales From A Thousand Lakes) ne sera quant à lui aujourd’hui représenté que par « Black Winter Day » et l’intro de « The Castaway » tandis qu’un petit medley de trois morceaux viendra rendre hommage à Elegy.
AMORPHIS a délivré un set excellent et dégagé une énergie assez impressionnante sur une scène indigne de son talent et devant un public qui a assisté au spectacle d’un grand dans des conditions intimistes. Celles-ci feraient presque penser que l’on a été des privilégiés pour ceux qui se trouvaient dans les premiers rangs et pourraient même conférer un statut culte à cette performance … même s’il aura manqué un petit brin de magie supplémentaire et que l’on aurait apprécié que le groupe s’attarde un peu plus avant de quitter la scène.
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Set-list AMORPHIS :
01. Silver Bride (Skyforger, 2009)
02. Sampo (Skyforger, 2009)
03. Towards And Against (Silent Waters, 2007)
04. The Castaway (Intro) (Tales From The Thousand Lakes, 1994)
05. The Smoke (Eclipse, 2006)
06. Majestic Beast (Skyforger, 2009)
07. Alone (Am Universum, 2001)
08. Silent Waters (Silent Waters, 2007)
09. Medley : Against Widows (Elegy, 1996) – Cares (Elegy, 1996) - Of Rich And Poor (Elegy, 1996)
10. From The Heaven Of My Heart (Skyforger, 2009)
11. Sky Is Mine (Skyforger, 2009)
12. Black Winter Day (Tales From The Thousand Lakes, 1994)
13. Sign From The North Side (The Karelian Isthmus, 1993)
14. House Of Sleep (Eclipse, 2006)
15. My Kantele (Elegy, 1996)
Line-up AMORPHIS :
Tomi Joutsen (chant)
Esa Holopainen (guitare)
Tomi Koivusaari (guitare)
Niclas Etelävuori (basse)
Jan Rechberger (batterie)
Santeri Kallio (claviers)
Site Web AMORPHIS :
http://www.amorphis.net
MySpace AMORPHIS :
http://www.myspace.com/amorphis
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